Une curiosité ici: un assez bon article de 7 sur 7, très factuel et synthétique, sur l'affaire DSK. Article dans lequel se trouvent quelques derniers événements croustillants. Je le mets in extenso dans cette rubrique pour le conserver, puisque ces articles mineurs disparaissent souvent lors de mises à jour.
L'emploi du temps déroutant de DSK, cette "sex machine"L'emploi du temps de DSK était tout simplement celui d'une machine de guerre. Non pas seulement en raison de ses rendez-vous professionnels, déjà épiques, mais aussi et surtout à cause de nombreux moments de débauche que l'insatiable Strauss-Kahn devait caser dans son agenda.
Femme de proxénète sexuellement agressée dans les WCL'Express a pris connaissance puis dressé une liste non-exhaustive des plages horaires de débauche de DSK, lesquelles étaient souvent organisées parallèlement à d'importantes réunions de travail. Un marathon de sexe déroutant, dérivatif d'un travail trop prenant?
En février 2009, lors d'un Forum mondial de la concurrence organisé par l'OCDE, Piroska Nagy (employée hongroise du FMI) confie qu'elle craint que DSK a un problème qui le rendrait "peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes". L'accusatrice sait de quoi/qui elle parle, elle a fricoté avec le grand patron quelques temps. Pendant le forum, DSK déjeune dans un resto parisien avec le trio Paszkowski-Roquet-Lagarde, lequel est accompagné de filles de joie belges. Au cours du lunch, qui vire en fait à l'orgie dans une salle privée, DSK dérape dans les WC et s'en serait sauvagement pris à la compagne de "Dodo la Saumure" (fin surnom en l'honneur de ses liens avec "maquereaux et morues"), un proxénète dont les activités sont basées en Belgique.
Hot line et folies au W HotelEn mai de la même année, DSK doit se rendre en Autriche pour une conférence de la Banque centrale. Il mêle le plaisir au travail et révèle dans une série de SMS adressés à son compère de débauche Paszkowski (sa "hot line" grâce à laquelle ses rencontres coquines sont organisées) qu'il emmène une "petite" faire la tournée des boîtes viennoises.
Janvier 2010, DSK est à Washington et il attend impatiemment, voire fébrilement, la visite du trio Paszkowski-Roquet-Lagarde. Ceux-ci, soi-disant présents pour des consultations de travail, sont étrangement accompagnés de nombreuses "copines". Les textos envoyés par DSK à cette occasion sont sans équivoque: il veut savoir combien de filles seront présentes pour lui faire passer un bon moment. DSK passe la soirée avec une certaine "Jade". L'hôtel W devient le QG des soirées hot de Dominique Strauss-Kahn et ses comparses.
Rapports sexuels brutaux avec sodomieAu printemps, nouvel épisode des frasques de l'insatiable patron du FMI. Selon les dires d'une des prostituées lilloises, prénommée Mounia, c'est Roquet qui organise la petite sauterie. Au programme, hôtel discret, buffet et orgie. Chaque fille doit passer à la casserole avec DSK. Mounia attend une rémunération basique, à savoir 1.500 euros par fille. "DSK a pris une douche avec la Maghrébine (...). Nous avons mangé. Ensuite j'ai eu des rapports sexuels complets avec DSK dans le duplex". La jeune femme parle de la brutalité de Strauss-Kahn lors des rapports, de sodomie, de plaisir dans les rapports de force. Il aurait également eu des relations homosexuelles avec deux anonymes. Mais la jeune Mounia ne perçoit que 900 euros en fait de soirée; Roquet évoquant une simple "petite soirée". Ce qui pose question sur la teneur des "grosses soirées".
Fin d'année 2010, alors que DSK multiplie les déplacements pour étudier la crise grecque, il s'octroie une pause avec son fameux trio et plusieurs filles, toujours originaires du nord de la France. Lagarde est accompagné de Jean-Claude Menault, patron de la sécurité publique du département du Nord. Quand le patron comprend la tournure du repas, il s'éclipse, pas intéressé du tout par l'orgie à venir. Malheureusement pour lui, le simple fait d'avoir été présent écourtera sa carrière lorsque le scandale du proxénétisme lillois sera mis au jour.
Le dossier Carlton de Lille croise l'affaire du SofitelEt en février de cette année justement, l'enquête sur le proxénétisme au Carlton lillois démarre. Selon l'Express, les policiers sont loin d'imaginer qu'ils égratigneront une personnalité telle que DSK.
Mais en mai, c'est une tout autre affaire qui atteint DSK, et de plein fouet. L'Amérique montre du doigt le patron de FMI, ce violeur de femme de chambre, ce riche sans scrupule. Menottes aux poignets, sa réputation est réduite à néant. Du moins sa réputation professionnelle et l'image que beaucoup d'ignorants avaient de lui. Juste avant les faits, DSK passait encore une nuit câline avec notamment Florence, une professionnelle du sexe française. La soirée échangiste a lieu au fameux W hôtel à Washington, une nuit de débauche qui n'aura vraisembablement pas rassasié DSK, vu la suite des évènement au Sofitel de New York le lendemain. Des faits qu'il a, faut-il le rappeler, niés avec verve avant que ne soit évoquée une relation consentie.
"Un gros coup à jouer" contre DSKPendant ce temps, en France, ses anciens partenaires de débauche raillent la situation de DSK. Leurs échanges téléphoniques sont enregistrés dans le cadre de l'enquête du Carlton. La fameuse compagne du "Dodo la Saumure" dit ne pas s'étonner des accusations, vu ce qu'il a tenté avec elle dans le restaurant parisien quelques mois plus tôt: "Il m'a sauté dessus", rappelle-t-elle avant d'ajouter: "Dommage pour lui à un an des élections". Et son interlocteur de répondre en riant: "Il sera président de prison".
Mais si la situation de DSK en amusent certains, elle fait réaliser à d'autres qu'il y a un gros coup à jouer. Ainsi l'un d'entre eux propose à un ancien policier de profiter de l'affaire: "Y a un gros coup à toucher. J'ai deux filles qui témoigneraient contre DSK. L'avocat de Diallo, il cherche des témoins qui auraient été un peu bousculées".
Des conversations qui, bien qu'elles prouvent la vénalité des interlocteurs, ne permettent cependant pas de disculper DSK. Les preuves sur son emploi du temps "sexuel" et sa double vie sont trop nombreuses pour cela.
Lynchage et obstination médiatiquePendant ce temps, les avocats de DSK dénoncent la campagne de lynchage médiatique donc le couple Strauss-Kahnien fait l'objet. Le Figaro va être assigné en justice pour avoir évoqué un possible divorce Sinclair contre Strauss-Kahn, et les conseils de DSK menacent de faire un sort à tous ceux qui entravent le secret de l'instruction par rapport à l'affaire de proxénétisme.
Pourtant, DSK n'est pour l'instant passible d'aucune poursuite tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il rémunérait personnellement des péripatéticiennes ou qu'il savait que ses partenaires sexuelles étaient payées par ses amis. Reste que ces preuves de débauche apportent de l'eau au moulin des avocats de Nafissatou Diallo, laquelle poursuit toujours DSK au civil, malgré sa déception au pénal. Parallèlement, le JDD affirmait savoir que l'ancien patron du FMI est à bout et est enfin conscient qu'il est "malade". Le feuilleton est loin d'être fini.
Autre chose assez curieuse, l'avocat du couple DSK-Sinclair saisit maintenant la justice pour étalage de leur vie privée. Le premier journal visé étant le Figaro. Selon l'avocat de DSK:
Il va m'arracher des larmes, bon dieu ! Il est encore plus curieux que ce merveilleux couple ne semble pas se soucier une seconde de l'étalage indécent qui fut fait à la plaignante, Nafissatou Diallo, car elle fut traitée de putain et de tous les noms, dont l'étalage de sa vie privée remonta jusqu'en Afrique équatoriale,,, Ce pour avoir osé porter plante conter DSK !
Décidément, toutes les curiosités de cette passionnante saga et l'indécent culot de ce couple de dégénérés, mettent un peu du piment dans ma triste vie d'honnête citoyen.
La célèbre image du retour triomphal de DSK en "douce France, le cher pays de son enfance". Il a depuis un peu déchanté.