@Greeem, avant-dernier post:
Ce topic a déjà 3 ou 4 sujets différents fusionnés, donc pas de problème. Leur point commun est la bite.
Ben oui, cette limite à 15 ans pour le consentement, en dessous de laquelle il n'existe pas légalement (même s'il peut s'agir d'actes consentis), peut parfois poser problème et emmener en taule un adulte qui "
n'a eu comme tort que" d'avoir une idylle avec un très jeune, qui s'aiment pourquoi pas sincèrement, etc. et dont tous deux sont consentants... Ca arrive et c'est déjà arrivé d'ailleurs.
D'où le très bon conseil de faire très gaffe aux relations sincères qui tutoient ces limites, ces frontières où la loi tranche. Faut bien trancher quelque part. Faut donc faire gaffe ou même éviter, bien que "
l'amour ça ne se commande pas", comme dit si bien ma boulangère.
Faut ajouter que même si le mineur a 16 ans, ayant donc atteint majorité et âge de consentement, si l'adulte est par exemple un gars de sa proche famille ou un professeur, ou quiconque exerçant sur lui une autorité psychologique, il peut alors tomber sous le coup de la loi tout de même.
Moi je pense comme Caster Semenya : << les frontières juridiques, c'est comme les frontières nationales et hormonales : un truc dangereux où on peut se faire tirer dessus si on court un mètre plus loin vers la gauche. Comme à Berlin Est/Ouest ou au 200 mètres >>.
Enfin, dans l'affaire Polanski il n'y a pas d'ambiguïté de ce genre, et pas de consentement du tout. Il y a eu abus, préméditation, drogue, viol, plainte + jugement. Et durant près de 20 ans, la victime n'a pas fait le moindre geste pour faire cesser les poursuites. Il semblerait même qu'elle fut sérieusement secouée par ce viol.
Greem a écrit:
J’en aurais strictement rien à cirer, et je lui souhaiterais même d’en profiter un max. Mais moins de quinze ans c’est vague ! Je pars donc tu principes qu’elle est mature dans sa tête et dans son corps, et ça l'age n'a pas grand chose à voir.
Tu dis ça car tu n'as apparemment pas de gamine de moins de 15 ans...
Vaut donc mieux que tu n'aies pas de gamine pour l'instant, car << s'en foutre >>, quelle que soit l'affaire et l'étape que vit ta fille hypothétique, n'est certainement pas une attitude des plus responsables pour un papa ou maman. Même pour un papa très libéral et moderne, "
s'en foutre" n'est pas une attitude de parents.
Nan, sérieux. Si l'âge n'a rien à voir avec la maturité sexuelle et mentale, qu'est-ce qui pourrait bien avoir quelque chose à voir, hein ? On se le demande.
Tu dis que moins de 15 ans c'est vague. En effet. Mais et 14 ans ? 13 ? 11 ? 8 ? 6 ? Même réponse ?
Si ici tu conçois que la limite doit être définie clairement, même si elle sera arbitraire et quelque peu manichéenne, si donc tu piges cela, c'est que tu as un cogito qui fonctionne . C'est pareil et pour les mêmes raisons que la majorité civile : la même limite et lois pour tous, y compris pour les attardés et les précoces - car nul ne peut être investi d'en décider au cas par cas.
Des gens s'en foutent comme toi de leur fille ? Ou le prétendent avant d'en avoir ? Oui, en effet.
D'autres qui ont une drôle de notion de la maturité indépendante de l'âge ? Oui, aussi.
Des enfants plus précoces que d'autres ? Oui, aussi.
Mais heureusement, d'autres ont néanmoins prévu des lois pour protéger ces gamin(e)s, quand bien même en effet la maturité peut fluctuer interindividus : la
majorité est une notion juridique et claire, la
maturité est plutôt personnelle et fluctuante.
Car il faut bien trancher quelque part, et pour se référer à des limites et protéger ainsi d'une certaine manière les enfants contre ces grands cons d'adultes, hein - qui ne sont pas toujours bien responsables eux non plus. Faut donc s'en remettre à des notions juridiques, et non pas fluctuantes.
Excellente chose donc que cette limite de maturité sexuelle et d'âge de consentement, parfois imbriqués, situés vers 15 ans : il est des adultes qui n'ont vraiment aucun scrupule, et qui sont vraiment de sacrés loufs. Ca court les rues.
Ces lois n'impliquent pas d'entraîner en justice un gars de 20 ans qui couche avec un gamine de 15 ans, je répète qu'il existe certainement des couples parfaitement consentants de ce genre, mais le fait qu'elles (ces limites légales) existent, est assez utile et dissuasif, "
en cas de" et "
si besoin est".