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 Sujet du message: La cuisine martienne
MessagePosté: 16 Juin 2005, 00:19 
Défioliant
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Inscription: 24 Jan 2005, 21:48
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Un article (en français) de l'Agence Spatiale Européenne. Ce n'est pas parce que l'on est astronaute qu'il faut se contenter de vieilles nouilles réhydratées !

http://www.esa.int/esaCP/SEM2PK1DU8E_France_0.html

Extraits :

Citation:
Prêt pour un dîner sur Mars ?

14 juin 2005

'Pain martien à la confiture de tomates vertes', 'Gnocchis de spiruline' et 'Mille-feuilles aux pommes de terre et à la tomate', voilà trois succulentes recettes proposées par deux sociétés françaises à l'ESA et aux futurs explorateurs spatiaux en route vers Mars et d'autres planètes.

Le défi pour ces virtuoses de la cuisine était de concocter pour les astronautes des plats savoureux à base de quelques ingrédients seulement, capables de pousser sur Mars. Et voilà 11 délicieuses recettes que l'ESA pourra utiliser pour les futures missions spatiales de longue durée. ADF – Alain Ducasse Formation et GEM sont les deux sociétés à l'origine de ces petits plats, réputées pour leur audace dans la création de mets originaux. Le résultat est à la hauteur des attentes.

Image Gnocchis de spiruline

Les menus sont tous à base de neuf ingrédients principaux que l'ESA pense pouvoir faire pousser dans les serres des futures colonies de Mars ou d'autres planètes. Ces neuf ingrédients doivent représenter au moins 40 % de la recette finale, tandis que le reste (jusqu'à) 60 % peut être composé de divers légumes, d'herbes aromatiques, d'huile, de beurre, de sel, de poivre, de sucre et autres épices, le tout ramené de la Terre.

"Notre objectif est de produire localement 40 % des aliments des astronautes lors des missions spatiales de longue durée, comme sur Mars, par exemple", précise Christophe Lasseur, coordinateur biologique pour le maintien de la vie de l'ESA, chargé du recyclage et de la production de l'air, de l'eau et de la nourriture pour les missions spatiales à long terme.

"Pourquoi 40 % ? En cultivant assez de plantes pour couvrir près de 40 % de l'alimentation, on obtient 'gratuitement' l'oxygène et l'eau nécessaires à la vie", explique Lasseur.

Les neuf ingrédients de base que Lasseur prévoit de faire pousser sur d'autres planètes sont : le riz, les oignons, les tomates, le soja, les pommes de terre, la laitue, les épinards, le blé et la spiruline – des ingrédients classiques, hormis peut-être cette dernière. La spiruline est une algue verdâtre, très nutritive et riche en protéines (65 % par poids), en calcium, en glucides, en lipides et en diverses autres vitamines qui couvrent les principaux besoins nutritionnels pour produire l'énergie nécessaire dans des conditions extrêmes.

Image Pain martien à la confiture de tomates vertes

Actuellement, toute la nourriture des astronautes en mission est embarquée depuis la Terre, mais cela ne sera plus possible pour les longues missions. Le projet est certes encore à l'étude, mais l'ESA a d'ores et déjà entamé les recherches pour définir ce qui pourrait être cultivé sur d'autres planètes et étudier la faisabilité d'un écosystème autonome sur Mars.

"Outre l'aspect sain et suffisamment nutritif pour la survie, une bonne alimentation pourrait potentiellement satisfaire aux besoins physiologiques de l'équipage en mission pour plusieurs années", souligne Lasseur.

Armand Arnal, chez ADF ajoute que "le plus gros défi était de créer un grand choix de recettes très distinctes les unes des autres et surtout très goûteuses, avec seulement neuf ingrédients de base. D'autant que nous étions soumis à des restrictions très strictes concernant l'utilisation du sel, mais nous pouvions néanmoins ajouter un peu de sucre et de graisse, ingrédients essentiels à l'élaboration d'un plat et pour relever les saveurs."

"Ca n'a pas été simple, mais après un long travail de recherche, nous avons fini par obtenir des plats sains, goûteux et frais."


Il y a quelques années, des universitaires mexicains avaient proposé d'élever dans la station spatiale des larves d'insectes, source d'excellentes protéines animales...


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MessagePosté: 16 Juin 2005, 09:17 
Dressé
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Inscription: 25 Jan 2005, 11:51
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Allo Zartregu,

Et bien franchement là, je pense que je vais reconsidérer sérieusement mon souhait de faire partie de la première expédition habitée sur Mars. Rien que de voir ce qui pourrait bien se trouver au menu, j'ai pas trop envie.


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MessagePosté: 16 Juin 2005, 18:19 
Glorbs
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Inscription: 02 Fév 2005, 09:02
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Salut.
on parle de plus en plus de la spiruline dans les conversations mondaines. Bientôt l'oms ou d'autres organismes vont mettre leurs grosses sandales à grosses gaffes et introduire à grande échelle cette forme d'alimentation, dans les pays en manque de protéines pour commencer.

Je fais une prophétie : tu vas voir que, si c'est pas déjà le cas, la spiruline va envahir toutes les masses d'eau douce d'afrique subsaharienne. Une nouvelle catastrophe écologique en voie d'élaboration pour cause humanitaire. amen.

pauvres martiens si les humains colonisent leur planète, pauvres martiens. La plus dansgereuse espèce animale va y cultiver des spiralines!


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 Sujet du message: News des sciences en vrac
MessagePosté: 08 Oct 2005, 22:32 
Défioliant
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Inscription: 24 Jan 2005, 14:00
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Localisation: Terre( troisième planète du système Sol)
Un des premiers topics de ce forum traitant des menaces sur la biodiversité que faisait peser la disparition accélérée des espèces. (http://www.www.rationalisme.org.com/feedback/viewtopic.php?t=8)

Je viens de recevoir la newslettre de "terre sacrée" que vous pouvez vous-même recevoir en allant sur la rubrique "mailling list" de la page de garde de notre site (http://www.www.rationalisme.org.com/#).

On peut y lire que non seulement l'action de l'homme est une vrai catastrophe pour la biodiversité, mais qu'en plus, l'aspect "non naturel" de cette vague d'extinction d'espèces n'a guère de chances de donner lieu à une "renaissance" par après comme ce fut le cas pour les autres vagues d'extinction qu'a connu notre planète.

Si on prend en compte toutes les espèces vivantes, le rythme d'extinction des espèces est de 1.000 à 10.000 fois plus rapide que celui constaté lors des précédentes périodes "d'extinction de masse".

Alors que le taux de disparition de vertébrés est en moyenne de 1/50-100 ans, il est, si on compte les 400 dernières années de 1/2.7 ans!!

Il serait vraiment temps de prendre ce problème au sérieux!!

http://www.arte-tv.com/fr/connaissance-decouverte/aventure-humaine/Cette_20semaine/978132,CmC=978556.html

http://ecologie.nature.free.fr/pages/dossiers/dossier_extinction_des_especes.htm


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 Sujet du message: Les Ig-Nobel, cuvée 2005
MessagePosté: 09 Oct 2005, 11:12 
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Inscription: 24 Jan 2005, 14:00
Messages: 1658
Localisation: Terre( troisième planète du système Sol)
Quelques jours après les prix Nobel classiques décernés en Suède ou en Norvège (pour le prix de la Paix), c’est à Harvard que sont attribués les Ig Nobel, sortes d’anti-Nobel, attribués, eux, par les Annals of Improbable Research. La définition que donnent leurs initiateurs de ces prix est simple:

«Tout lauréat d’un Ig Nobel a fait quelque chose qui fait d’abord rire les gens, puis les pousse à réfléchir». Ils sont, ajoutent encore ceux qui les décernent, destinés à célébrer l’inhabituel, à honorer le fruit de l’imagination et à stimuler l’intérêt dans la science, la médecine et la technologie. Et les prix Ig sont remis par d’authentiques lauréats du (véritable) Nobel. Même s’il y a un côté gag dans toute l’affaire, on est donc quelque peu au-delà du canular pur et simple.

Les lauréats Ig pour 2005

Nous renvoyons le lecteur souhaitant consulter la liste complète des lauréats à la page ad hoc du site Web des Annals of Improbable Research. Citons en cependant quelques-uns, la liste n’étant guère exhaustive:

- Médecine: Gregg A. Miller pour l’invention des neuticles, des prothèses de testicules pour chiens, disponibles dans trois tailles et trois degrés de fermeté.

- Paix: Claire Rind et Peter Simmons (Newcastle University) pour le monitoring électrique de l’activité cérébrale d’une sauterelle pendant que celle-ci ‘regardait’ des extraits sélectionnés du film La Guerre des étoiles.

- Physique: John Mainstone et Thomas Parnell (University of Queensland, Australie) pour avoir patiemment mené une expérience débutée en 1927 et dans laquelle une boule de goudron a lentement goutté à travers un conduit à la vitesse approximative d’une goutte tous les neuf ans.

- Chimie : Edward Cussler, de l’Université du Minnesota et Brian Gettelfinger de l’Université du Wisconsin, pour avoir mené une étude minutieuse pour répondre à une question scientifique déjà ancienne: les gens nagent-ils plus vite dans le sirop ou dans l’eau? Cette étude a été publiée dans le AIChE Journal, revue de l’American Institute of Chemical Engineers (2005;50:2646)

- Biologie: Benjamin Smith (University of Adelaide, Australie), Craig Williams (James Cook University et University of South Australia), Michael Tyler (University of Adelaide), Brian Williams (University of Adelaide) et Yoji Hayasaka (Australian Wine Research Institute), pour avoir péniblement senti et catalogué les odeurs particulières produites par 131 espèces différentes de grenouilles lorsque celles-ci se sentaient stressées (publication dans Applied Herpetology)



http://www.improb.com/ig/ig-pastwinners.html#ig2005
http://www.lefigaro.fr/sciences/20051008.FIG0155.html?203025


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MessagePosté: 24 Avr 2006, 11:02 
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Une serie de parodies de l'inenarrable Siegel (cliquer sur la fleche Image en bas de page pour passer a la parodie suivante), dont "The Nonabelian Names of God" (qui, cela dit en passant, n'est pas la meilleure). Siegel a pousse le vice jusqu'a "inserer" ses parodies dans SPIRES-HEP. Arf! Mode d'emploi: suivre (librement) et/ou (eventuellement) adapter les instructions de 'Are you a quack?'.


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 Sujet du message: Du sang rendu universel
MessagePosté: 02 Avr 2007, 23:29 
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Du sang rendu universel

NOUVELOBS.COM | 02.04.2007 | 11:02


Des chercheurs ont découvert deux enzymes qui peuvent transformer du sang appartenant aux groupes A, B ou AB en sang de groupe O, celui des donneurs universels. Cela permettrait de remédier aux pénuries récurrentes de sang pour les transfusions.

A-, B+, O- ou O+ : chaque individu possède un groupe sanguin défini par plusieurs éléments dont les plus connus sont le Rhésus (positif ou négatif ) et le système ABO. Lorsqu’un individu doit être transfusé, il faut trouver le bon groupe sanguin, sinon il se produit une réaction potentiellement mortelle. A ce jeu-là, le groupe O a un avantage énorme : tout le monde peut le recevoir. Une personne du groupe O est donc un donneur universel.

L’équipe dirigée par Henrik Clausen (Université de Copenhague, Danemark) pense avoir trouvé une solution : elle a identifié deux enzymes, produites par des bactéries, qui permettent de convertir les groupes A, B et AB en groupe O. Leurs résultats sont publiés aujourd’hui dans la revue Nature Biotechnology.

Image

Ces groupes sont définis par la présence, à la surface des globules rouges, d’antigènes qui sont reconnus par le système immunitaire. Ces antigènes sont caractérisés par des sucres, en l’occurrence des molécules de galactose et de N-acetylgalactosamine pour les groupes A, B et AB. Les chercheurs ont passé au crible quelque 2.500 bactéries et champignons pour découvrir les enzymes capables de débarrasser les globules rouges de ces molécules.

Deux enzymes extraites Bacteroides fragilis et de Elizabethkingia meningosepticum sont capables de faire ce boulot très efficacement, explique l’équipe de Clausen, dont font partie des chercheurs du laboratoire Architecture et fonction des macromolécules biologiques (CNRS, Université Aix-Marseille). Une société basée aux Etats-Unis, ZymeQuest, va produire ces enzymes et des essais cliniques sont prévus pour tester le sang débarrassé des antigènes A et B et ainsi rendu universel.

Il y a quelques années d’autres chercheurs étaient parvenus à empêcher la synthèse des sucres caractérisant les antigènes à la surface des globules rouges grâce à une enzyme extraite des grains de café. Les essais cliniques avaient montré que le sang ainsi obtenu pouvait être transfusé en toute sécurité. Cependant il fallait une trop grande quantité d’enzymes pour que le processus soit mené à grande échelle. Clausen et ses collègues affirment que la réaction qu’ils ont mise au point est mille fois plus efficace qu’avec l’enzyme extraite du café.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(02/04/07)

Ref.: "Bacterial glycosidases for the production of universal red blood cells" (Clausen & al., Nature Biotechnology).


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MessagePosté: 27 Juin 2007, 20:48 
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Les soucoupistes - aka les casse-burnes neo-bourrettiens - ne demorderont de toute facon pas. Rien a faire. Y'a plus qu'a les piquer.

Futura-Sciences a écrit:
L'énigme de la Tunguska en voie d'être résolue ?

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

Le 30 juin 1908, un évènement violent survenait dans la région de Tunguska, en Sibérie, équivalent selon les estimations ultérieures à l'explosion de 10 à 20 mégatonnes de TNT, dont l'onde de choc était ressentie jusqu'aux Etats-Unis. Mais l'isolement des lieux rendait l'endroit difficile d'accès, et lorsque la première équipe y parvint en 1927, les scientifiques furent stupéfaits de n'apercevoir ni cratère d'impact, ni débris, mais seulement une forêt de pins dont la plupart des troncs gisaient au sol, couchés.

Image

Image

Image
Premières photos réalisées en 1927 de l'"accident" de la Tunguska.

Aujourd'hui, et malgré une profusion d'hypothèses quelquefois scientifiques, souvent fantaisistes, aucune solution définitive ne semble s'être dégagée pour expliquer cette énigme. Mais cela pourrait changer avec la récente visite sur les lieux d'une équipe de chercheurs italiens, conduite par Giuseppe Longo, de l'université de Bologne.

Pourtant, le but des scientifiques n'était pas de rechercher des traces d'impact, mais d'analyser les sédiments reposant au fond du lac Cheko, situé à 6 kilomètres de l'épicentre, et susceptibles de contenir des traces de l'objet - météorite, petit astéroïde ou comète - à l'origine de l'évènement et d'aider à son identification. Ce lac avait par ailleurs déjà été visité à plusieurs reprises dans les années 1960, les chercheurs ayant alors conclu qu'il ne présentait pas les caractéristiques d'un cratère d'impact. Cependant, déclare aujourd'hui Longo, leurs moyens technologiques étaient limités, et l'évolution des sonars et de l'informatique mobile permet aujourd'hui des conclusions très différentes.

"Lorsque nous avons sondé le fond du lac jusqu'à une profondeur de 50 mètres, nous avons découvert des traces d'ondes sismiques ou ce qui y ressemble", déclare le chercheur. "Personne n'avait pu s'en apercevoir jusqu'ici, et nous interprétons cette configuration comme résultant d'un impact à vitesse réduite", poursuit-il.

Image
Image de synthèse du lac Cheko dans son environnement. Crédit : University of Bologna.

Plongeant au fond du lac, des membres de l'équipe ont réussi à prélever environ 0,170 m3 de sédiments, mais n'ont pu démontrer une origine météoritique. "Pour réellement déterminer s'il s'agit d'un cratère d'impact, nous devons prélever un échantillon à dix mètres de profondeur sous le fond du lac", annonce Longo, et cela afin d'examiner la nature d'une anomalie détectée par les instruments de l'équipe, qui fonctionnent par réflexion d'ondes sismiques. Les scientifiques pensent qu'il pourrait s'agit d'une région où la terre a été rendue compacte suite au choc, ou même de la météorite elle-même. Dans ce cas, celle-ci pourrait, selon les analyses des indices enregistrés, mesurer dix mètres de diamètre pour une masse de 1700 tonnes.

Image
Image sonar du lac Cheko. Crédit : University of Bologna.

L'équipe de Longo projette de retourner sur les lieux l'an prochain, à l'occasion du 100ème anniversaire de l'évènement, et peut-être ainsi résoudre une énigme centenaire. Si l'hypothèse se confirme, l'atypicité de cette chute de météorite ou d'un corps similaire, compte tenu de l'apparente faible vitesse de sa chute, pourrait faire envisager une nouvelle catégorie d'accidents cosmiques et faire progresser les méthodes de détection dans la perspective d'une meilleure protection de notre planète.

Image
Le lac Cheko. Crédit : University of Bologna.


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 Sujet du message: L'art de la récupération ?
MessagePosté: 14 Juil 2007, 19:30 
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Inscription: 26 Jan 2005, 22:50
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En se promenant sur le net, on fait parfois d'étrange rencontre. Je vous colle ici un "cours" (hmmmm...) que personnellement j'ai trouvé plutôt surprenant. Loin de repousser comme de nombreux créationnistes religieux (musulmans ou chrétiens) les données et théories scientifiques actuelles, ou d'accepter avec le bout des lévres les découvertes scientifiques, cette vision juive va plus loin et en fait une véritable assimilation, une stupéfiante récupération pernicieuse et bien plus subtile. Ou comment tordre le cou d'un texte pour en tirer vraiment ce que l'on veut. Sidérant. Mieux que l'Intelligence design ! Un vrai Canada Dry !

Alors si vous avez du temps à perdre (un luxe de nos jours !), ça vaut le détour.

http://www.akadem.org/sommaire/series/liste_cycle03.php


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MessagePosté: 01 Aoû 2007, 08:27 
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Inscription: 29 Sep 2005, 07:15
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Apres "Can shoe size predict penile length?" [*.pdf] (Shah & Christopher, BJU International, Volume 90 Issue 6 Page 586-587, October 2002 )

Image

Ladies & Gentlemen, voici "Down subjects and Oriental population share several specific attitudes and characteristics" [cit] (Mafrica & Fodale, Medical Hypotheses, Volume 69, Issue 2, Pages 438-440).

Commentaires de Bad Science: "Am I misunderstanding something, or is this paper both stupid AND racist?" (Goldacre).

Y'a des foot fucking qui se perdent, et des "Ig Noble Prizes" au menu.



Devo a écrit:
Mongoloid he was a mongoloid
Happier than you and me
Mongoloid he was a mongoloid
And it determined what he could see
Mongoloid he was a mongoloid
One chromosome too many
Mongoloid he was a mongoloid
And it determined what he could see
And he wore a hat
And he had a job
And he brought home the bacon
So that no one knew
Mongoloid he was a mongoloid
His friends were unaware
Mongoloid he was a mongoloid
Nobody even cared


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 Sujet du message: Les carpistes en rogne
MessagePosté: 09 Aoû 2007, 00:28 
Dressé
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Inscription: 04 Mai 2007, 10:26
Messages: 253
Localisation: à partir de 10 $ par jour. Voir la condition dans mon magasin
Depuis quelques temps ça gronde chez les carpistes ! *
La communauté des carpistes est très tendue ! certains ont remarqué que des carpistes indignes s'adonnent à un trafic abominable !

Le bon carpiste s'adonne à son loisir avec passion, pêche de gros poissons de jour comme de nuit à l'aide de ses 4 cannes à pêche réglementaires, de détecteurs de touches (électroniques doublés d'un écureuil**) et de seaux d'amorce constituée de bouillettes*** élaborées. Le bon carpiste remet ses prises à l'eau, avant de prendre un cliché souvenir et d'avoir pesé l'animal, puis pratique ce que l'on appel dans le jargon : le no kill****.

Le mauvais carpiste, ou devrait on dire le salopard de carpiste, pêche la carpe puis la conserve dans un sac, la met dans le coffre de sa voiture et la VEND !!! à des enfoirés de fana de la pêche et qui sont près à payer jusqu'à 1500 euros la carpe de 20 kilos pour la relâcher dans leurs plans d'eau PRIVE ! Un marché juteux qui ne fait pas rire tout le monde et qui divise la communauté des carpistes (dont je ne suis pas, je tenais à le dire).

Cette situation est inadmissible !Pourquoi les carpistes seraient privés des beaux spécimen alors que les propriétaires de plans d'eau fortunés et égoïstes conserveraient le loisir de cette pêche sportive ?
A savoir que les carpes de plus de 20 kilos ne sont pas très courantes dans nos lacs et rivières et qu'elles sont vielles !il faut des années et des années pour qu'une carpe atteigne un poids intéressant pour les carpistes !

Des conséquences graves pour le monde de la pêche ***** : l'état a immédiatement réagit et les nouvelles lois en matière de pêche interdisent l'usage des sacs de conservation (qui permettaient pourtant aux pêcheurs de conserver la bête quelques heures en attendant le petit jour pour prendre une photo souvenir) et punissent de 22500 euros tout individus qui transportera un poisson vivant de plus de 60 cm.

* pêcheurs de carpes
** pièce mobile montée sur tige
*** billes de farine légèrement cuite au four pour appâter les poissons
**** le pas tué : remettre le poisson à l'eau après l'avoir pêché
***** les poissons sont mécontents

Pour aller plus loin :
Voir des carpes :
http://www.youtube.com/watch?v=hFYXbtuU_F8
Article intéressant sur les carpes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carpe_(poisson)
Comprendre les enjeux (une piste) :
http://carpediemcom.free.fr/txtwwf.htm


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MessagePosté: 08 Nov 2007, 02:23 
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Inscription: 24 Jan 2005, 09:45
Messages: 2054
Localisation: Aix-les-tantes (Pyrénées Orientales)
Première greffe de bec d'oie réussie sur un canard.

Image

" Dans une folle course poursuite, les deux anatidés s'étaient échappés de leur mare et traversaient une route où un bus scolaire mit fin à leurs ébats. Le canard avait perdu son bec dans ce malheureux accident qui avait coûté la vie à l'oie donneuse. Le canard colvert sera obligé de porter cette petite attelle métallique quelques semaines, puis toute sa vie il devra continuer ses injections de médocs "anti-rejet" avec un régime spécial pour oies gras. Mais il pourra mener à peu près confortablement sa vie de canard, dans sa mare. L'équipe médicale internationale composée de 2 chirurgiens, un anethésiste et un ornnithologue réputés, se dit très satisfaite par l'intervention. (coût estimé de l'opération : 90 000 US dollars)".
Source ASP


Prière de prier pour lui et son prompt rétablissement (et de ne pas ricaner trop rapidement *), les canards sont aussi des espèces du bon dieu.

(* ou je vous fous un coup de taser :chaise: )

_________________
"Double agent 006 en mission sur OZ. Reine des déguisements: ca passe ou ça casse. Créature de métamatière"


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MessagePosté: 10 Nov 2007, 02:43 
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Inscription: 29 Sep 2005, 07:15
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My clone is rich a écrit:
[...] 90 000 US dollars [...]

Ca fait quand meme un peu cher le foie gras.

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 Sujet du message: Avis de deces: Sidney Coleman
MessagePosté: 21 Nov 2007, 23:45 
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Inscription: 29 Sep 2005, 07:15
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La plupart des lecteurs de ce forum n'en ont jamais entendu parler et n'en ont de toute facon rien a foutre. Mais Coleman etait un grand bonhomme, poils aux hematomes.

Futura-Sciences a écrit:
Le grand physicien Sidney Coleman est décédé

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

Le prix Nobel de physique Steven Weinberg le désignait comme le « théoricien des théoriciens » et la communauté scientifique voyait en lui un de ses gourous. Sidney Coleman vient de s'éteindre, suite à une forme rare de maladie de Parkinson.

Quasiment inconnu du grand public, Sidney Coleman était pourtant une légende vivante dans le monde raréfié de la physique des particules élémentaires et parmi les théoriciens. Grand maître de la théorie quantique des champs, il n’en était pas moins hautement apprécié pour son humanité, son grand sens de l’humour et ses remarquables qualités de pédagogue.

Beaucoup d’étudiants passés par Harvard, et aujourd’hui devenus des physiciens reconnus, comme son ancien thésard David Politzer, se rappellent avec émotion sa générosité pour prendre de son temps afin d’expliquer de façon simple les sujets les plus compliqués, comme la théorie de la renormalisation ou encore la théorie des instantons et des monopôles en théorie quantique des champs.

De fait, son cours de théorie quantique des champs était légendaire. Bien des physiciens ont appris de lui grâce à ses fameuses Erice Lectures et possèdent un exemplaire de celles-ci sur leur chevet.

Image
Sidney Coleman (1937-2007). Crédit Lubos Motl-Harvard University

Des contributions majeures en physique et cosmologie théoriques

Chez les spécialistes, Coleman est connu pour son fameux théorème avec son étudiant, Jeffrey Mandula, stipulant qu’il n’est pas possible de mélanger les symétries d’espace-temps avec les symétries des théories de jauge de Yang-Mills, au moyen des groupes de Lie. Ce théorème de Coleman-Mandula fit beaucoup pour la promotion des théories de supersymétrie. En introduisant des supergroupes de Lie, elles échappent aux postulats de ce théorème et permettent de construire des théories extrêmement belles et puissantes, comme les théories de supergravité.

Une autre de ses contributions très connues est la fameuse dualité entre les solutions de l’équation de Sine Gordon et celles du modèle de Thirring en théorie des particules élémentaires. La seconde révolution des cordes repose largement sur les idées introduites dans ce papier par Coleman en 1975. Enfin, son influence s’est fait aussi sentir en cosmologie où ses travaux on été utilisés dans le cadre de la théorie de l’inflation, et même par Stephen Hawking en cosmologie quantique avec temps imaginaire. Sans parler de sa théorie des « bébés Univers » en liaison avec des trous de vers.

Une personnalité hors norme

Comme d’autres grands physiciens, tels Wolgang Pauli et Julius Schwinger, Coleman était un original. Il dormait le matin et ne travaillait qu’à partir de l’après-midi, se rendant à son bureau en vélo où l’attendaient impatiemment ses étudiants et ses collègues. On prendra la mesure de sa maîtrise de la théorie quantique des champs avec l’histoire suivante.

Image
Le prix Nobel Steven Weinberg. Crédit : Steven Weinberg

En 2005, Steven Weinberg, le découvreur de la théorie électrofaible avec Abdus Salam et Sheldon Glashow, était présent au Symposium en l’honneur de Coleman, déjà très malade.
Celui qui avait dit plus d’une fois qu’il avait plus appris de Coleman en théorie quantique des champs que de n’importe qui, répondit lors d’une conférence à cette occasion à une question posée « Hum… je ne suis pas sûr de connaître la réponse à cette question ».
Au même moment, Sidney Coleman entrait dans la salle et répliquait « Je connais la réponse, je connais la réponse, demandez-moi ! Quelle était la question au fait ? ». Bien entendu, il put facilement répondre. Il manquera à beaucoup.

Image
A gauche, Sidney R. Coleman et à droite le prix Nobel Abdus Salam à l'occasion de la remise de la médaille Dirac en 1991. Crédit : ICTP


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 Sujet du message: Dieu et le prix Nobel
MessagePosté: 30 Nov 2007, 19:08 
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Inscription: 19 Juil 2005, 03:28
Messages: 459
Bonjour

J'ai trouvé un petit texte assez marrant sur Dieu et la communauté scientifique:

A l’heure où les Eglises et les gouvernements se sont attelés à la lourde tâche de réconciliation de la science et du sacré, de nombreux observateurs s’interrogent sur les raisons pour lesquelles Dieu n’a jamais reçu la moindre reconnaissance de la part de la communauté scientifique internationale. Pas le plus petit prix Nobel, et bien sûr, aucun de ces grands prix internationaux liés à des consortiums ou des universités.

Alors, peut-on parler d’ostracisme ? Y a-t-il une cabale internationale menée par des scientifiques mécréants (il en existe quelques-uns) ou par tout autre groupe de pression intellectuelle ou économique afin que les travaux de Dieu et de son équipe restent dans l’obscurité la plus totale et ne bénéficient d’aucun écho suffisamment significatif pour permettre l’afflux des subventions publiques et privées sans lesquelles une équipe de recherche ne saurait fonctionner de nos jours ?

Avant de dénoncer un scandale, il nous a semblé - au comité de rédaction de la Raison - qu’il y avait lieu d’abord de vérifier les sources, de multiplier les informateurs, d’opérer les recoupements nécessaires.

Renseignements pris, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’une vaste opération de propagande menée par les antennes de communication du groupe international Dieu and Co.. Vaste opération qui a abouti à un flop total. En effet, n’importe qui peut s’apercevoir que si Dieu n’a obtenu aucune reconnaissance de quelque ordre que ce soit de la part de la grande majorité de ses confrères d’une part, et des organismes de parrainage des prix d’autre part, c’est tout simplement qu’il ne remplit pas les conditions minimums pour qualifier de scientifique ses travaux et ses résultats.

Qu’on en juge : Pour avoir une quelconque aura scientifique sur le plan mondial, il faut avoir publié des articles dans les principales revues. Or Dieu ne bénéficie que d’une seule publication majeure et encore dans une obscure revue non référencée, ce qui - aux dires des experts que nous avons consultés - est tout à fait insuffisant. De plus, cette publication doit être faite bien évidemment en anglais. Ce qui n’est pas le cas puisque la langue étrangère dans laquelle Dieu a écrit à l’époque, n’était parlée que par quelques obscurs marchands de dromadaires et une poignée d’éleveurs de moutons et de chèvres à l’influence tout à fait limitée. Un comble lorsqu’on connaît les attentes minimums liées à ce type de travail : il n’y avait aucune référence, aucune note en bas de page ou à la fin. Ce qui peut être considéré par beaucoup comme la dernière des grossièretés.

Il semblerait, pour terminer sur ce sujet, et d’après d’autres sources que nous avons réussies à recouper, que des doutes puissants, en tous cas fort troublants, demeurent sur le point essentiel de savoir s’il est effectivement l’auteur de l’article en question.

De plus, un certain nombre d’éléments restent dans l’ombre concernant les expériences mêmes qu’il aurait menées et la manière dont il les aurait menées.

Pour commencer, même si on lui accorde (en laissant provisoirement de côté toutes les controverses liées au problème) qu’il a créé le monde : qu’a-t-il fait depuis ?

On sait - car c’est de notoriété publique - que ces efforts en vue d’une coopération scientifique quelconque ont été plus que limités. Le propre d’une expérience scientifique c’est - chacun le sait - qu’elle doit être reproductible. Or, les scientifiques ont connu les plus grandes difficultés lors de leurs tentatives pour reproduire les mêmes résultats. Un autre mauvais point. On ne trouve aucune trace dans les archives des principaux conseils d’éthique concernant une demande quelconque d’autorisation pour utiliser des sujets humains.

Il semble (et il s’en vante lui-même !) que lorsqu’une de ses expériences mal préparée a abouti à des résultats complètement absurdes, il a essayé de masquer ses erreurs en noyant tous les sujets. Autre preuve d’un manque total d’esprit scientifique : lorsque les sujets ne se comportaient pas comme il l’avait prédit, il s’est contenté d’effacer les échantillons par divers procédés (incendies, tremblement de terre, éruptions volcaniques, etc.)

En tant qu’enseignant (ce qui est un aspect fondamental lié aux travaux de recherche), il a été proprement désastreux. Il est rarement venu en classe, et encore n’est-il venu que pour dire aux étudiants de lire son bouquin. Certains prétendent qu’il aurait même tenté d’expédier son propre fils pour enseigner en son lieu et place, mais l’objectivité et le sérieux de notre enquête nous obligent à dire que nous n’avons obtenu aucun recoupement concernant ce fait. Par contre, il semble tout à fait certain qu’il a viré dès les premières heures les deux premiers étudiants de son cours, ce qui fait de lui sans doute le plus mauvais pédagogue ayant jamais existé. D’autant plus si on rajoute que, bien qu’il ait limité à dix le nombre des items nécessaires pour être reçu à son examen, la plupart de ses étudiants ont échoué en fin d’année. Il était quasiment impossible de le rencontrer en tête-à-tête pour avoir des explications complémentaires ou des conseils : les heures d’ouverture de son bureau étaient extrêmement rares et pour tout compliquer, celui-ci se situait au sommet d’une montagne en plein milieu d’un désert. Enfin, cerise sur le gâteau ! Il est de notoriété publique qu’il n’a jamais réussi à s’entendre avec ses collègues, sur la plupart des sujets.

http://geraldcusin.free.fr/spip.php?article25


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MessagePosté: 08 Déc 2007, 20:54 
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La presse en a parlé il y a quelques semaines: le premier clonage de primate, un macaque.
Voici la première photo publiée du premier macaque rhésus cloné

Image
Il est mignon comme tout ! Il va très bien, tout conforme à sa maman. Excepté une pilosité semblerait-il un peu plus abondante - pour causes indéterminées*.

* sans doute à cause d'un excès de poils.

(Poisson d'avril ! Le premier clonage de primate n'a pas dépassé le stade d'embryon...)


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MessagePosté: 14 Fév 2008, 21:21 
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Futura-Sciences a écrit:
Des vêtements qui génèrent de l'électricité

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences

En tirant l'énergie des mouvements du corps, une fibre incluse dans une chemise ou une robe pourrait générer plusieurs dizaines de milliwatts. Encore une petit effort et il sera possible d'alimenter des petits appareils portables, comme un baladeur.

Les recherches se multiplient pour réaliser des générateurs de courant électrique capables de tirer de l'énergie de leur environnement. Les idées les plus originales sont explorées par de nombreux laboratoires pour exploiter la chaleur ambiante, les vibrations, le son ou les mouvements. Les modèles miniatures pourraient alimenter des petits appareils électroniques ou des implants médicaux mais on pense aussi à des générateurs plus puissants.

Au printemps 2007, Zhong Lin Wang et ses collègues du Georgia Institute of Technology (Atlanta, Etats-Unis) avaient présenté un dispositif de très petite dimension à base de nanofibres d'oxyde de zinc. Ce matériau présente des propriétés piézoélectriques, c'est-à-dire qu'il produit un courant électrique quand il est déformé (l'effet inverse existe aussi). Ces filaments de très petite taille (quelques centaines de nanomètres de longueur), fixés sur un support rigide, produisaient un petit courant dès qu'ils étaient soumis à des vibrations (des ultrasons dans cette expérience).

La même équipe a poursuivi l'exploration de cette voie avec une amélioration déterminante : les nanofibres ont été fixées en grand nombre sur des fibres de Kevlar. Le générateur obtenu est donc souple ! Sous forme d'un tissu inclus dans un vêtement, il pourrait récupérer de l'énergie des mouvements du corps... Les fibres de Kevlar ont tout d'abord été enduites d'un polymère (le tétraéthoxysilane) puis recouvertes d'une couche d'oxyde de zinc. Une immersion dans une solution particulière provoque alors la croissance des nanofibres. Fixées radialement sur la fibre de Kevlar, elles évoquent une brosse, expliquent les chercheurs. Enfin, une fibre sur deux est recouverte d'une fine couche d'or.

Image
Vue rapprochée du contact entre deux fibres de Kevlar, cachées
sous leur couverture de nanofibres d'oxyde de zinc. Celles du haut,
en jaune, sont recouvertes d'une fine couche d'or et celles du bas
ne le sont pas. Les mouvements relatifs de ces deux fibres de Kevlar
frottent les nanofibres les unes contre les autres et les déformations
induisent un courant électrique.
© Z. L. Wang et X. D. Wang, Georgia Tech


Environ 80 mW par chemise, à condition de marcher...

Bien sûr, le prix de revient est loin de celui d'un T-shirt habituel mais le résultat est là : chaque paire de fibres, l'une plaquée or et l'autre non, produit un courant électrique quand elles sont frottées l'une contre l'autre. Un rythme de 80 frottements par minute génère 5 picoampères pour chaque paire de fibres.
Les auteurs ont poursuivi l'expérience et tissé un fil avec ces fibres de Kevlar. Six d'entre elles, ainsi réunies (soit trois paires), ont produit 50 fois plus de courant. L'étude s'arrête là pour l'instant mais les scientifiques estiment qu'un tissu réalisé avec de telles fibres produirait entre 20 et 80 miliwatts par mètre carré avec les seuls mouvements d'une personne en train de marcher.

Ce n'est pas suffisant pour un baladeur... Mais ces travaux n'en sont qu'à leurs débuts, et, du côté de l'électronique, les industriels explorent tous les moyens possibles pour réduire la consommation électrique de leurs produits. Les deux voies de recherche finiront probablement par se rencontrer. Les puissances fournies par les uns suffiront alors aux autres. On peut se laisser aller à rêver et imaginer des générateurs à plusieurs sources, qui pomperaient de l'énergie de l'environnement sous ses multiples formes, la lumière du Soleil, le vent, le bruit ambiant, la chaleur ou encore les mouvements des vêtements et des rideaux...

Image
Schéma montrant les fibres de Kevlar hérissées de nanofibres d'oxyde
de zinc, recouvertes d'or (en jaune) ou non (en vert). Ces fibres peuvent
être tissées en fils.
© Z. L. Wang et X. D. Wang, Georgia Tech

Ref.: "Zhong Lin (ZL) Wang's Nanoscience and Nanotechnology group".


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 Sujet du message: Des champs à perte de vue
MessagePosté: 04 Mai 2008, 18:05 
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Salut,

Vous avez google earth sur votre ordi ? Certainement. Vous avez déjà regardé vers la Chine ? Ou autour des grandes villes mégalopoles partout dans le monde ? Certainement.

Des champs, rien que des champs, à perte de vue sur des milliers de kilomètres. Dans le cas de Beijing c'est proprement soufflant. Les images défilent sans interruption vers le haut, le bas, à droite, à gauche, sur une terre ratiboisée, consacrée à la culture vivrière ou intensive.

Des parcelles, encore des parcelles, toujours des parcelles. Ca puis bientôt partout aussi des terrains de golf.

Nourrir la planète (enfin plus prosaïquement les hommes) avec une agriculture biologique :

http://www.notre-planete.info/actualite ... r_tous.php


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 Sujet du message: Re: Des champs à perte de vue
MessagePosté: 05 Mai 2008, 00:37 
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Hello pina colada,

Enchanté que ce fil suscite de l'intérêt pour tes neurones. Je dois avouer que j'étais un peu stone hier soir, et je me suis baladé avec google earth. Autour de chez moi, il y a beaucoup de terres cultivées, énormément même. Disons que cela fait parti du paysage habituel. Simplement le constater à grande échelle, je n'avais jamais vraiment réalisé que ce qui est "mon paysage" est en fait le paysage de tous un peu partout. Alors j'ai pris un peu peur, enfin ça c'est le double effet kiss cool quand tu es sous substance, parce que j'ai fait un parallèle avec un documentaire sur l'île de pâques et le sort que l'homme lui a réservé. L'île de pâques s'est métamorphosée en planète bleue, et c'est juste maintenant et ici. Pas un doc à la TV si tu vois ce que je veux dire.

Bien sur, c'est un peu bêbête ce que je raconte là, disons que c'est à l'égale de mes contradictions, j'aime mon confort, me déplacer en voiture, les biens que me procure la société de consommation, la liberté relative qu'assure mon aisance financière,mon insouciance quotidienne, en un mot mon train de vie, et tout ceci entre en conflit avec ce que ma cervelle cogite tant au niveau écologique que d'équité sociale.

Est-cela que l'on nomme prise de conscience ? Possible, il me semblait pourtant être relativement conscient, mais ces flashs ont l'effet de puissantes claques. Pauvreté, désastre climatiques et écologiques, je dois convenir que j'en parle, souvent, mais agir, bien moins. Pas facile d'agir, surtout quand l'action se traduit par une modification radicale du quotidien. Et là, je dois bien avouer que je suis dans la grande masse des velléitaires. Pas beau ça.


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 Sujet du message: Virus contre virus
MessagePosté: 07 Aoû 2008, 23:05 
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Nobs&SA a écrit:
Virus contre virus

NOUVELOBS.COM | 07.08.2008 | 12:04

Les virus eux-aussi peuvent être infectés…par d’autres virus. C’est la surprenante découverte faite par une équipe du CNRS.

Image
Virophage inclus dans une capside de Mimivirus, observé en microscopie
électronique à transmission. © Didier Raoult / CNRS


Spoutnick, c’est le nom de ce nouveau virus découvert par l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes. Sa particularité : il est capable d’infecter des virus « géants » comme le Mamavirus ou le Mimivirus, le plus grand virus à ADN jamais recensé, découvert par la même équipe en 2003 chez l’amibe..

Les chercheurs ont d’abord pensé que Spoutnick était comparable aux fragments d’acides nucléiques appelés satellites que l’on trouve régulièrement associés aux virus. Mais une analyse plus complète a démontré qu’il avait toutes les caractéristiques d’un véritable virus : il est incapable de se multiplier seul dans les cellules, il doit se reproduire dans l’usine à virus de Mimivirus où il est produit parallèlement et il « rend malade » son hôte en provoquant une diminution de la multiplication du Mimivirus ainsi que des défauts de fabrication, se caractérisant par des anomalies morphologiques.

En analogie avec les bactériophages (des virus qui affectent les bactéries) les chercheurs l’ont catalogué dans une nouvelle catégorie, celle des virophages. L’analyse de son génome a révélé qu’il échange des gènes avec Mimivirus mais qu’il a aussi importé des gènes de virus d’autres domaines de la vie. Les chercheurs ont en effet découvert chez Spoutnick une composition génique toute particulière : des gènes de Mimivirus, un gène de virus d’archée et deux gènes proches de ceux des bactériophages. Cette découverte renforce l’idée que les virus géants, comme les autres organismes, ont des parasites viraux qui sont susceptibles de permettre le transfert de gènes d’un virus à un autre.

Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants, pour se multiplier. Chaque domaine du vivant, eucaryotes, bactéries et archées, est parasité par des virus qui leur sont propres. Depuis de nombreuses années les biologistes se querellent pour savoir s’il faut ou non compter les virus parmi les êtres vivants. Ainsi, François Jacob, biologiste et Nobel de médecine en 65, dit d’eux que « placés en suspension dans un milieu de culture, ils ne peuvent ni métaboliser, ni produire ou utiliser de l’énergie, ni croître, ni se multiplier, toutes fonctions communes aux êtres vivants. » La découverte d'un virus géant qui tombe malade en étant infecté par un autre virus tend à les rapprocher du domaine du Vivant.

J.I.
Sciences et Avenir.com
07/08/2008

Ref.:


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MessagePosté: 05 Oct 2008, 10:36 
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Futura-Sciences a écrit:
Le Sida était déjà là il y a un siècle

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

En découvrant au Congo plusieurs prélèvements vieux d'une cinquantaine d'années, une équipe de chercheurs y a débusqué les restes de virus VIH, responsable du Sida. Les différences génétiques entre eux et avec les virus actuels indiquent que leur ancêtre commun existait probablement vers 1908.

Quand le virus du Sida est-il apparu ? A cette question, les scientifiques répondaient en général entre 1915 et 1941, même si un certain nombre n'étaient pas convaincus par cette datation. Cette fourchette provenait principalement des données recueillies sur un échantillon de sang retrouvé à Kinshasa (République démocratique du Congo) et datant de 1959, à l'époque où la cité s'appelait Léopoldville. Les chercheurs y avaient retrouvé le virus VIH-1, celui initialement découvert en 1981 comme responsable du Sida.

C'est la génétique qui permet de donner ce genre d'information chronologique. En effet, si le taux de mutation du virus est connu, l'analyse des différences entre deux exemplaires – on parle d'analyse phylogénétique – permet d'estimer à quand remonte l'apparition de leur ancêtre commun. Or, celui des VIH est connu. Il est d'ailleurs très élevé et en quelques années, les différences entre deux souches peuvent devenir importantes.

Collectionneur de vieux virus

Les estimations en seraient restées là si, encore une fois à Kinshasa, des médecins n'avaient exhumé 27 échantillons datant de 1960 et soigneusement conservés dans des blocs de paraffine. La découverte n'est pas tout à fait un hasard. Voilà en effet huit ans que Michael Worobey, biologiste de l'université de Tucson (Arizona), piste le VIH pour remonter à ses origines afin d'établir son évolution génétique et collectionne les échantillons africains pour y traquer le virus. L'un des 27 venus de Kinshasa, justement, contenant le reste d'un ganglion lymphatique, cachait un virus VIH-1, repéré par l'équipe de Worobey.

Les biologistes l'ont détecté en fragmentant les restes de matériel génétique, en les liant à des protéines pour les isoler et les identifier. Une seconde équipe, de l'université de Chicago, a effectué une autre analyse et ont eux aussi conclu à la présence du virus.

Image
Léopoldville en 1896 © Musée de l’Afrique centrale, Tervuren

Dans un article récemment paru dans Nature [&], les auteurs de l'étude affirment que les différences génétiques entre le virus datant de 1959 et celui de 1960 atteignent 12%. Selon eux, ce chiffre est très élevé et montre qu'à Léopoldville existaient alors deux souches de virus qui avaient dû évoluer indépendamment durant de nombreuses décennies. En se basant sur le taux de mutation connu du VIH, les chercheurs donnent même une date de naissance précise : autour de 1908, au moment où Léopoldville devenait un important centre commercial.

La maladie existait donc déjà mais elle est longtemps restée rare, ne se transformant en épidémie mondiale que bien plus tard.


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 Sujet du message: Phagothérapie
MessagePosté: 18 Avr 2009, 17:37 
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Une méthode thérapeutique méconnue en France:
La phagothérapie.

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Alice Sapritch


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 Sujet du message: Re: Phagothérapie
MessagePosté: 18 Avr 2009, 18:41 
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Oui, c'est intéressant. Je connaissais l'existence de la bacteriophagothérapie (*), pas si méconnue que ça. Et en fait, les virus bactériophages sont utilisés depuis perpet pour de nombreuses manips génétiques. Ils sont parmi les importants agents de modifs du vivant.

Bizarrement, cet article de wikipédia ne cite que "(un ou deux) des pays de l'ex URSS" comme utilisant ces bactériophages en thérapie. Or c'est pratiqué depuis plus d'un demi-siècle dans certains pays du tiers-monde, dont un qui fut probablement à l'avant-garde en bacteriophagothérapie et autres traitements truc chouette et systèmes D avec divers virus. Jusqu'à sa faillite économique complète et applaudie.
Le célèbre Alberto Recio Fons a publié divers travaux connexes et annexes, un peu dérivés et désuets aujourd'hui sans doute, dès le début du XXe s. Il est aussi célèbre dans une zone bien localisée de la planète qu'inconnu dans le reste de la terre, comme bien d'autres ainsi que leurs travaux. Une partie du monde ignore totalement les autres, et même les boude - les renie.
Ils n'ont ni reconnaissance ni même d'existence ni littéraire, ni scientifique, ni artistique, n'en ont jamais eue. Des fantômes.

(*) ä ne pas confondre avec bactériothérapie.

_________________
"Je veux qu'on me prenne pour un con car j'en suis un, qu'on me parle simplement pour que je capte bien car je suis idiot: si on me regarde et qu'on me parle sans égards, c'est déjà me considérer à peu près normal et pas uniquement comme un handicapé physique ou un déficient mental."


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MessagePosté: 18 Juil 2009, 01:47 
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Lentilles oculaires "made in Germany" pour tigre ou lapin
Image
Les girafes, les lapins et même les rhinocéros peuvent perdre la vue à cause de la cataracte. Heureusement une entreprise allemande a trouvé la solution pour leur rendre la lumière: des lentilles intraoculaires sur mesure.

Grâce aux implants de la société S&V Technologies, un lion de mer d'un parc aquatique en Californie a pu retrouver une vision nette et reprendre ainsi ses spectacles, un kangourou aveugle d'une réserve naturelle australienne a recouvré la vue, et une lionne malvoyante d'un zoo roumain a été guérie.

Les lentilles "made in Germany" ont également été utilisées avec succès sur des dizaines d'animaux de compagnie, de chevaux de course, d'animaux de cirque, d'espèces sauvages peuplant les réserves naturelles et même... de chiens-guides pour aveugles.

Dans le catalogue de la société, basée à Hennigsdorf à la lisière de Berlin, les lentilles sont proposées en toutes tailles: implants minuscules pour les chats, ou gros comme le poing pour les éléphants.

"A la différence des humains, la cataracte pour les animaux est synonyme en général de cécité", explique Ingeborg Fromberg, responsable des activités de médecine vétérinaire au sein de cette entreprise créée début 2008 et devenue un leader mondial dans son domaine.

En outre, les troubles de la vision peuvent rendre certains animaux dangereux: "lorsque quelque chose est désagréable pour un animal, s'il ne perçoit pas correctement son environnement par exemple, alors il peut devenir agressif, imprévisible, ou renfermé", explique Mme Fromberg.

Dans ce cas, les importantes sommes d'argent investies dans un étalon de course ou un animal de cirque sont menacées de partir en fumée, ce qui explique que les propriétaires soient prêts à débourser plusieurs milliers d'euros - coût des implants, brève opération chirurgicale et suivi du patient compris.

La cécité peut être également un frein à l'activité sexuelle et donc à la reproduction. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a ainsi investi dans des implants oculaires pour des ours bruns d'une réserve chinoise.

"Mais bien sûr ce n'est qu'une partie de notre activité", précise Mme Fromberg, qui souligne que de nombreux "clients" sont de simples chiens ou chats de compagnie, considérés par leurs maîtres comme un membre de la famille, et qui à ce titre valent toutes les dépenses.

Les lentilles sont implantées lors d'une intervention chirurgicale simple dans son principe, mais qui peut se révéler délicate dans la pratique, particulièrement du fait de l'anesthésie.

"Chez certains gros animaux, s'ils restent couchés trop longtemps sur le côté pendant l'opération, cela induit une trop forte pression sur le coeur", explique la responsable de S&V Technologies. "Chez la girafe, par exemple, la tête ne doit jamais être plus basse que le coeur. Chaque animal a ses particularités qu'il faut respecter".

Le principal frein au développement de la PME allemande, qui emploie 32 personnes en ex-RDA, reste la formation insuffisante des vétérinaires. Pour y remédier, la société a pris le taureau par les cornes en organisant, les week-ends, des stages pour apprentis "véto-ophtalmologues".

Penchés avec attention sur le regard mort d'un cadavre animal, des vétérinaires venus du Brésil, de Taiwan, du Japon ou des Etats-Unis y apprennent à rendre la vue, plus tard, à un tigre, un ours ou une chouette.

Source

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MessagePosté: 22 Juil 2009, 07:25 
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Et bien...ce sont les millions de morts annuels du paludisme, de la tuberculose, du sida...qui vont être ravis de la nouvelle! :chaise:


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MessagePosté: 05 Juin 2010, 01:09 
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Ben oui un topic consacré au désastre écologique qui ravage le Golfe du Mexique!

Ca fout la haine, je serais un habitant de Louisiane je demanderais à ce qu'on pende les dirigeant de BP par les couilles sur la place publique!

Caught in the oil


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MessagePosté: 06 Juin 2010, 06:50 
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Localisation: Terre( troisième planète du système Sol)
Meeuh non! Ce sont des braves gens, ces patrons!

La preuve? Ils ne toucheront pas aux dividendes promis aux actionnaires et ils mènent un combat épique, admirable, héroique afin de contrer....la baisse de l'action en bourse.

http://www.lecho.be/actualite/entreprises_energie/BP_ne_pompera_pas_dans_ses_dividendes.8922867-3026.art?ckc=1

Si c'est pas beau à voir, tout ça!


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MessagePosté: 25 Aoû 2010, 19:09 
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Deux news. La premiere, fraiche (ou presque) comme la rose, est le sujet principal de ce post:


Image

La deuxieme (si l'on fait abstraction des cocoricos dissemines deci dela), moins fraiche, et dont (presque) personne n'a rien a cirer, helas!, montre a quel point la vieille "gueguerre" entre maths dites pures et maths dites appliquees n'est aujourd'hui - la plupart du temps - qu'un jeu rhetorique nonsensique:



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MessagePosté: 16 Sep 2010, 18:31 
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FS a écrit:
On pourrait prédire quelles espèces seront un jour en danger

Lorsqu’une espèce est considérée comme menacée, il est souvent trop tard pour inverser la tendance. Des scientifiques viennent de montrer qu’il serait possible de prédire, grâce à des analyses statistiques, quelle espèce sera menacée demain. De quoi laisser le temps de réagir…

Si 2010 a été déclarée Année de la biodiversité, c'est parce que le taux d'extinction d'espèces est manifestement très élevé aujourd'hui. La valeur n'est précisément connue mais on estime qu'une espèce sur trois est menacée. L'une des questions actuelles est de quantifier le risque qui pèse sur une espèce donnée. Bien sûr, on sait qu'avant de disparaître définitivement, ses représentants deviennent de moins en moins nombreux. Sur la base de ce critère simple, l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) a établi des catégories pour les espèces en danger : quasi-menacée, vulnérable, en danger, en danger critique d’extinction... Mais comment est-il possible de déterminer le point critique au-delà duquel l’espèce est vouée à s'éteindre ?

Si on en croit une étude publiée dans Nature, il serait maintenant possible de le savoir avant d’arriver à ce point critique. Deux chercheurs, John M. Drake de l’Odum School of Ecology de l’Université de Georgie et Blaine D. Griffen de l’université de Caroline du Sud, ont montré expérimentalement l’existence d’un ralentissement critique au sein d’une population.

Ce terme, qui décrit la diminution du taux de récupération, après une perturbation, d’un système qui s’approche d’un point critique, est bien connu des physiciens ou des géologues. En biologie, si le ralentissement critique correspond à une population qui a du mal à se remettre de perturbations environnementales, il n’avait encore jamais été prouvé expérimentalement. Il s’agit donc d’une première !

Image
La daphnie est un petit crustacé (de 1 à 5
millimètres) faisant partie de la famille du
zooplancton. © Wikimedia Commons


Un délai de 8 générations

C’est en étudiant un minuscule crustacé, la daphnie (Daphnia magnia), exposé à des conditions environnementales difficiles que les scientifiques ont pu obtenir des réponses. Certaines populations ont été soumises à des conditions de stress, c'est-à-dire un apport décroissant en nourriture. D’autres, les groupes contrôles, ont été placés dans des conditions optimales. L’expérience s’est étendue sur une durée de 416 jours, le temps nécessaire pour voir disparaître complètement l’ensemble des groupes affamés.

Les scientifiques ont alors cherché des données statistiques permettant de prévoir l’arrivée du point critique (aussi appelé en mathématiques la bifurcation transcritique). Les valeurs de quatre données (pour les matheux : les coefficients de dissymétrie, de variation, d’auto-corrélation et de corrélation spatiale) augmentaient déjà 110 jours, soit 8 générations de daphnies, avant l’arrivée du point critique. Cet intervalle de temps correspond donc au ralentissement critique recherché.

La preuve étant là, ce système pourrait alors être utilisé dans le domaine de la sauvegarde de la biodiversité, mais également dans tous les domaines de la biologie. De plus, les auteurs assurent qu’il n’est pas nécessaire de comprendre ni de connaître les équations mathématiques sous-jacentes pour utiliser la théorie.

Même si l’environnement naturel est bien plus complexe qu’un laboratoire aux paramètres contrôlés, ces résultats devraient permettre de détecter suffisamment tôt les espèces dont la menace d’extinction est proche. Malheureusement, ils ne disent pas quelles sont les mesures à prendre pour éviter la disparition de l’espèce en question…

Image
L'ours polaire est une des espèces animales menacées d'extinction. Crédits DR

Addenda:



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 Sujet du message: Moratoire sur les PGM
MessagePosté: 18 Sep 2010, 05:45 
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La pétition est ci-dessous. Il faut rappeler qu'elle vise les PGM disséminés dans la nature, et non pas contre la recherche OGM dans des laboratoires confinés.

http://porcieu-amblagnieu-municipales-2 ... eu_gmo/?vl

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MessagePosté: 23 Sep 2010, 12:16 
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FS a écrit:
La résistance du virus du Sida à l'AZT est enfin élucidée

Le 23 septembre 2010 à 08h09
Par Claire Peltier, Futura-Sciences


Le mécanisme de résistance du virus du Sida face à une des molécules de la trithérapie, l’AZT, vient d'être comprise. De quoi envisager des traitements plus efficaces.

Pour lutter contre le virus du Sida, les trithérapies sont plutôt efficaces. C’est notamment grâce à des molécules comme l’AZT (aussi appelée zidovudine ou azidothymidine), que l’espérance de vie des personnes contaminées par le VIH a augmenté depuis la découverte du virus.

L’AZT est un inhibiteur de la transcriptase inverse du virus. Celle-ci est une enzyme virale qui a pour but de rétro-transcrire l’ARN génomique viral en ADN. Cette étape du cycle viral, qui se produit dans la capside, est cruciale puisque c’est elle qui lui permet ensuite de s’insérer dans le génome des cellules infectées et de se multiplier. L’inhibition de l’action de l’enzyme est donc délétère pour le virus et bénéfique pour le patient. L’AZT est notamment très efficace pour réduire la transmission du virus entre une mère et son enfant.

D’un point de vue moléculaire, l’AZT ressemble à un nucléotide (elle dérive de la thymidine). Elle est de ce fait insérée dans la chaîne d’ADN en formation par la transcriptase inverse qui la confond avec un vrai nucléotide. Cette erreur induit l’arrêt de la synthèse d’ADN car elle ne possède pas le groupement hydroxyle (OH) sur le carbone 3’ qui sert d’hameçon pour accrocher le nucléotide suivant.

Malheureusement, comme tous les virus à ARN, le VIH est capable d’acquérir des mutations et de devenir résistant aux molécules thérapeutiques, un peu comme le font les bactéries. Ainsi, il existe des souches de VIH devenues résistantes à l’AZT.

Image
La molécule d'AZT ressemble beaucoup à un nucléotide. Ici, les atomes de carbone sont en noir,
l'oxygène en rouge, l'azote en bleu et l'hydrogène en blanc. Crédits DR


L’AZT incorporée est ensuite éliminée

Mais le mécanisme de résistance était encore mystérieux. Il y a une dizaine d'années, des recherches avaient montré que la molécule d’ATP (la réserve d’énergie de la cellule) était impliquée dans le phénomène. Un nouvel article paru dans le journal Nature Structural & Molecular Biology apporte aujourd'hui un éclairage supplémentaire.

Les chercheurs de l’université Rutgers (New Jersey) ont réussi l’exploit de déterminer par cristallographie la structure moléculaire de cinq complexes différents. Ces complexes impliquent l’enzyme virale de la transcriptase inverse (sensible ou résistante à l’AZT), l’ADN, la molécule d’AZT et l’ATP.

En analysant les différentes structures obtenues, les chercheurs ont réalisé que l’AZT se fixait de la même façon aux enzymes sensibles et résistantes. La transcriptase inverse n’est donc pas dotée d’un mécanisme qui l’empêche de le confondre avec un vrai nucléotide. En fait, les mutations de l’enzyme résistante induisent une augmentation de l’affinité de l’enzyme pour l’ATP.

Plus précisément, la venue de l’ATP sur l’enzyme virale induit l’excision de l’AZT de la chaîne d’ADN en formation, sous la forme d’une molécule AZT-ATP particulière (avec quatre groupements phosphate : AZTppppA). L’ATP est donc capable d’éliminer l’AZT incorporée dans l’ADN, ce qui permet à la transcriptase inverse de reprendre la synthèse de l’ADN viral.

Image
Le virus du Sida sait s'adapter et devenir
résistant aux molécules antivirales. Les
chercheurs doivent donc être plus rapides
que lui. Crédits DR


Cette compréhension du phénomène de résistance est importante d’un point de vue médical. Elle permet d’imaginer des traitements qui pourront inhiber la fixation de l’ATP sur la transcriptase inverse, ou d’améliorer la molécule d’AZT pour que cette excision ne puisse pas avoir lieu.


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MessagePosté: 09 Oct 2010, 19:26 
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Deux bonnes nouvelles pourtant ! Et personne ne réagit !
Dès que quelqu'un fait un pet de travers tout le monde donne de la voix :chef: et là, quelque chose d'inattendu, de bienvenu et c'est le silence !!! :cry:

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MessagePosté: 09 Oct 2010, 22:21 
Glorbs
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Dommage qu'il n'existe pas de microbes, qui s'attaquent à la connerie humaine :hum:

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 Sujet du message: Re: News des sciences en vrac
MessagePosté: 24 Fév 2019, 21:33 
Défioliant
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Pour Avoir Un Nouveau Corps, il Accepte De Se Faire Couper La Tête ! C’est Inédit Dans L’histoire De La Médecine ! (c'est le titre d'un autre article)

https://www.lematin.ch/sante-environnem ... y/19146256

Vous souvenez-vous quand on parlait de ce sujet il y a une dizaine d'années ? Il me semble que dans ce forum on avait prévu avant 2050, ou 2030 dans un autre forum. La première tentative sur un humain, ce sera donc pour fin 2019. Un année de préparation pour cette opération. - qui bénéficiera bien entendu de toutes les expériences antécédentes sur d'autres espèces animales.

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