En fait, il me semble que cela peut être une excellente stratégie de communication pour une entreprise. On place une affiche détournant des thèmes chrétiens ; les croyants effarouchés protestent vertement en affirmant être blessés au plus profond de leur foi. Et suite à ces gesticulations, l'affiche est retirée, non sans avoir fait parler d'elle.
Voici quelques exemples relevés ces derniers jours.
Jésus représenté en croupier par un bookmaker irlandais
(Cliquer sur l'image pour un gros plan).
Dans une
dépêche de presse (en anglais) un père jésuite trouve cette image "
grossièrement inappropriée et vulgaire" ; l'image serait "
une insulte aux sensibilités religieuses de nombre de gens et devrait être retirée immédiatement." Le bookmaker n'a aucunement l'intention d'obtempérer.
Jésus fait la promotion de la PlayStation : "dix ans de passion"
Le scénario est bien rôdé. Dans une
dépêche de presse (en anglais) le rédacteur en chef d'un journal catholique affirme "
Cette fois ils sont allés trop loin". Du coup, Sony exprime publiquement son "
regret" et fait cesser la campagne, l'objectif accompli.
A mon avis, il s'agit de risques savamment calculés par les responsables de la promotion de ces firmes. Et les catholiques se prêtent à ce jeu de bonne grâce : à part les affiches "blasphématoires", à quelles autres occasions les prélats locaux ont-ils les honneurs de la presse?