Salut Marcel.
Salut Geovathankull,
Permettra tu que je fasse un semblant de réponse en semblant d'hommage à la colère ?
Citation:
Pas complet ton article ! Pas de problème, d'ailleurs...
L'article au complet ( quelques 2 pages au format A3+) n'est disponible – semble t il - que pour les abonnés. Je l'ai quant à moi lu sur l'édition papier.
Citation:
Pas bien compris non plus en quoi cet extrait d'article illustre tes réflexions plus haut.
…/... un profond désir de changement.Pour user d'une métaphore : Même si l'on ne sait pas trop ce qu'on fera de l'espace libéré il est sans doute urgent de se débarrasser de la décharge « publique »(!) qui envahit la cité...
On en est – c'est ainsi que je comprend l'article – a constater que n'importe quoi serait mieux...Même si on ne sait encore trop à quoi ressemblera ce n'importe quoi.
Manquent encore la stratégie politique permettant de le faire aboutir et l'espérance qu'il adviendra. Pour « nuancer » mes propos un peu « éparpillés » :
Un souhait d'une autre politique ? D'une autre vision du monde ?
Peut être que dégager l'horizon de toutes ces monstruosités qui le bouchent serait un bon début ?
C'est ainsi que j'ai compris l'article.
Je vais parler de moi.
Ca changera un peu. Et comme dit LaFontaine « l'âne a sa place dans la fable »
J'ai l'indignation facile. Mais ca en reste finalement à ça : Je suis un vilain velléitaire. Un foutu branleur. Et je crains n'être pas seul.
J'ai , il y a peu, un peu foutu le merdier dans ma vie professionnelle. Par provoc, un peu, et ainsi que je l'avais écrit à un ami pour retrouver mes colères de jeunesse. Rien de très héroïque, ni dangereux : Rassure toi ! Et c'était finalement une démarche égoïste. Un mot essentiel...
C'est- de toute façon - raté. Difficile d'aller contre sa nature. Je suis plus le genre Bernardo* que Zorro. Faudrait que je m'y fasse.
A croire que ce monde me convient....
Je sais bien que non. Non.
Nous savons tous que non( je m'avance peut être). Et nous/ils sont de plus en nombreux à admettre que ça ne peut continuer. Mais, bien installés que nous sommes dans nos canapés, on a un peu de mal à imaginer autre chose. Il est après tout assez confortable d'être Français.[ Chérie, tu peux m'apporter une bière?] Et, surtout, nous avons de plus en plus de mal à oser imaginer autre chose.
Je regrette nos égoïsmes. Facile. J'aurais aimé que l'on bouge d'avantage contre l'exclusion des Roms que pour nos retraites...[ Encore que leur sort fasse partie des revendications de beaucoup de manifestants. Même si « nos » journalistes le passe un peu sous silence.]
Je regrette... Et...Voilà.
Peut être que je ne suis pas suffisamment en colère ?
Colère qui pourtant semble s'installer ? Un peu maladroitement. Un peu égoïstement...
Mais, à quelque chose malheur est bon... Cette colère même si elle suinte de nos (finalement …) petites jalousies, inonde des grèves qui avait bien besoin d'être lavées. Il nous faudrait un Hercule spécialisé en nettoyages héroïques ?
Hercule...Ou Zorro...
Un peu le problème des humains du reste. Ca me fait penser à Boudiaf s'adressant au peuple Algérien qui voyait en lui le « sauveur ».
« Je ne suis pas Zorro. Votre destin c'est à vous de le prendre en main » (en gros)
Mouais...
J'ai encore l'impression de défoncer une porte ouverte. Je vais en faire ma spécialité. Foutu Bernardo* va !
Pourtant me reste cette idée que ce chemin qu'on pourrait prendre une fois déblayé de ce fatras accumulé depuis plus deux siècles pourrait bien – si enfin
« la stratégie politique permettant de le faire aboutir et l'espérance qu'il adviendra. » se décidait, nous décidait, nous amener un peu plus loin vers...une nouvelle sorte d'humanité ? ?
Fatras que j'écris... Je ne sais trop de quoi il est fait ce fatras. C'est tellement hétéroclite. Mais le ciment qui le maintient, paradoxalement, est bel est bien ce cynisme qu'affichent les « gros » de ce monde.
Cynisme que beaucoup salueraient comme une vertu. Foutu Zorro va ...
Citation:
Pas de problème, d'ailleurs...
Ben...Un peu quand même ! C'est bien là le problème !
Bon, je t'accorde que tout cela n'est que de la branlette pseudo intello d'un vieux con...Et qu'en effet ca ne changera pas grand chose.
Au fond qu'est-ce que j'aurais dit tout au long de ces lignes ?
Que la colère – pourtant si mauvaise conseillère ? - pourrait bien être notre seule raison ?
Édifiant !
Et je suis tellement calme...
* Ce serait déjà pas si mal....Après tout son courage vaut bien celui de son abruti de « maitre » que la nature à doté de tous les dons...