Ouais, mon gars... dur dur ce qui se prépare en ce monde.
Et dur dur de trancher dans ce cas-ci.
http://rakotoarison.over-blog.com/artic ... 019cg.htmlextrait:
"Le pire, sans doute, c’est d’expliquer que son état non seulement n’est pas acceptable par lui (il est impossible de le savoir), mais aussi par son épouse : « La limitation extrême ou totale de ses capacités d’accès à la conscience, de communication, de motricité, d’expression de sa personnalité, l’altération irréversible de son image, lui porte atteinte à un point qui n’est pas acceptable par lui-même et par son épouse et tutrice. ». Mais que vient faire l’état qui ne peut pas être supporté, ou plutôt accepté, par son épouse, soit-elle sa tutrice qui, d’ailleurs, est un statut qui n’a rien à faire dans une décision d’arrêt de soins (c’est bien précisé dans la loi Claeys-Leonetti et ce point a été beaucoup débattu au Parlement) ?
En écartant "d’un revers de la main" (selon l’expression du communiqué des soutiens de Vincent) l’avis de cinquante-cinq médecins spécialistes de l’évaluation de patients comme Vincent, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne n’a pas adopté une attitude neutre et rationnelle, voire impartiale. C’est la question que s’est posée l’un des avocats des parents de Vincent, maître Jean Paillot, le 23 janvier 2019, après l’audience du 21 janvier 2019 : « Sommes-vous en présence d’un tribunal impartial lorsque celui-ci, au moment de juger de l’état de Vincent, a déjà considéré (par mémoire écrit adressé à la cour d’appel administrative) que l’expertise se serait merveilleusement bien passée et que les experts auraient rempli toute leur mission : et ceci, alors qu’il nous a été interdit de discuter du protocole d’évaluation ? ».
Les cinquante-cinq médecins avaient écrit au tribunal administratif le 20 janvier 2019 pour contester la méthode d’expertise : « Monsieur Vincent Lambert n’a pas été évalué conformément aux règles de l’art. Cela est d’autant plus inquiétant que ce qui s’appliquera à sa personne pourrait, par la suite, concerner aussi tous ceux qui partagent sa condition. ».
La question est de savoir si les personnes les plus fragiles ont encore leur place dans la société d’aujourd’hui. Cette décision est très grave. Les avocats vont saisir le Conseil d’État mais la décision de ce tribunal remet en cause les valeurs fondamentales. "Grave problème d'éthique et de droit, qui semble avoir été "bafoué" ici mais je ne connais pas tous les détails: je comprends la mère de Vincent et je peux aussi comprendre l'autre partie adverse de la famille, son épouse. Ce que je comprends moins c'est qu'un toubib puisse prendre la décision d'arrêter l'hydratation contre l'avis de la famille ou d'autres médecins, si c'est bien le cas ici. Vu ainsi, ça craint pour le futur des graves handicapés.
Mais je ne tiens pas à me renseigner plus - pour savoir si mon impression est plutôt bonne ou mauvaise, car il semblerait bien que le cerveau de Vincent soit vraiment bousillé et que seules soient maintenues des réactions réflexes et fonctions physiologiques automatiques - dont la respiration. Ca c'est la vie d'une plante, pas celle d'un mammifère...
Je n'aimerais pas qu'on me garde dans cet état toutes ces années - ce sans pouvoir exprimer de me laisser partir. Un cauchemar si je suis un minimum conscient. Vaut mieux être légume complet à ce moment-là: je n'ose pas imaginer si, SI, ce type est un minimum conscient et passe sa journée enfermé dans un corps qui ne répond plus, il ne voit plus (n'arrive pas à fixer un point avec sa vue en tous les cas), est conscient de la dégradation de son corps, des humiliations qu'il subit quotidiennement (toilette, etc.) entend les mots, les larmes de ses proches sans pouvoir leur répondre... purée, mais c'est pas une vie ça ! Etre condamné à ça pendant des années ?
Mais là je parle pour moi "SI" j'étais dans son même état [quasiment] végétatif mais un peu conscient, seulement pour moi: je ne voudrais pas de cette vie de conscience minime, et encore moins de cette vie consciente.