C'est pas un canulard.
La société a été condamnée à enlever les affiches et à € 100.000 par jour de retard :
La Cène de Girbaud ne sied pas à la justice et aux évêques
Le tribunal de grande instance de Paris a prononcé jeudi l'interdiction de la campagne d'affichage de la dernière publicité de Marithé et François Girbaud qui détournait le tableau de la Cène de Léonard de Vinci.
Par AFP
jeudi 10 mars 2005 (Liberation.fr - 18:55)
Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a prononcé jeudi l'interdiction de la campagne d'affichage de la dernière publicité des créateurs de mode Marithé et François Girbaud qui détournait le tableau de la Cène de Léonard de Vinci «en tous lieux publics et sur tous supports». La société GIP dont dépend la marque Marithé et François Girbaud a décidé de faire appel de cette décision, a indiqué un porte-parole des créateurs de mode.
La Conférence des évêques de France, par le biais de l'association «Croyance et libertés», avait saisi en référé le TGI de Paris pour faire interdire l'affichage de cette publicité située uniquement avenue Charles de Gaulle, à Neuilly-sur-Seine et qui, selon elle, portait atteinte à la foi des catholiques. Le tribunal, présidé par Jean-Claude Magendie, a estimé que le choix d'installer, «dans un lieu de passage obligé pour le public», cette «affiche aux dimensions imposantes, qu'aucun regard ne peut éviter, constitue un acte d'intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds des croyances intimes». «L'injure ainsi faite aux catholiques apparaît disproportionnée au but mercantile recherché», a souligné le tribunal. Le tribunal a assorti «cette condamnation d'une astreinte de 100.000 euros par jour de retard, à compter du 3e jour suivant la signification» de cette ordonnance aux parties.
«Jamais il n'a été dans l'intention de la maison d'offenser qui que soit, a affirmé un porte-parole de Marithé et François Girbaud. Cette campagne a été pensée dans une logique de décodage des tendances du moment; ce qui a servi de support, c'est l'oeuvre de Léonard de Vinci, absolument pas le texte de l'Evangile», a-t-il déclaré: «Ca ressemble à une atteinte à la liberté d'expression, à la créativité.» «Le travail qui a été effectué est une photo conçue par rapport aux tableaux et non par rapport à la Bible», avait plaidé Me Bernard Cahen, avocat des créateurs. «Il n'y a rien d'outrageant pour la religion catholique, il s'agit d'une volonté de traduire la nouvelle place de la femme dans la société, qui correspond à l'évolution des moeurs», a-t-il dit.
La publicité représente une libre interprétation de la Cène de Léonard de Vinci (1498), évocation du dernier repas du Christ avant sa mort, dans laquelle les apôtres comme le personnage de Jésus sont des femmes habillées de vêtements de la marque, sur fond gris perle. Un seul homme, situé à la droite du Christ, c'est-à-dire à la place occupée dans le tableau original par Marie-Madeleine, apparaît, torse nu et de dos, habillé d'un jean et entouré des bras de l'une des «apôtres».
Voilà où on va, les gars.
Moi, je pense que je vais lancer un campagne de cochonneries bien blasphématoires, qu'ils ne sauraont plus où se foutre pour lancer leurs "fatwas"
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