J'avais pas lu ce forum, merci de donner ce lien.
Je copie colle ici une des réponses de Bouras. Je suppose qu'il va te ressortir les mêmes conneries puisque avec ta réponse tu soulèves encore les mêmes problèmes.
Cher Makhno,
Je vous remercie de m’offrir l’opportunité de rappeler sur ce site les valeurs qui m’animent dans mon combat et pour lequel ce comité de soutien dont vous vous retirez s’est constitué.
J’ignore qui est le « nous » que vous désignez lorsque vous écrivez « pour terminer je dirais que nous n’avons pas de valeurs inspiré du judéo-christianisme mais de l’héritage grec ».
L’héritage grec que vous invoquez et dont vous vous revendiquez nous a légué comme héritage celui de raisonner de manière logique.
Concernant les valeurs, j’ignore ce que sont les valeurs grecques.
A titre d’exemple, dans le commentaire de la REPUBLIQUE, Platon ne proteste pas contre l’élimination des enfants handicapés.
En revanche, Platon a développé la thèse de l’égalité des sexes.
Et c’est pourquoi, Averroes qui admirait Platon et Aristote était féministe parce qu’il était influencé par Platon Voici ce qu’écrit Averroès : "La capacité des femmes n’est pas reconnue car elles y sont prises seulement pour la procréation . Elles sont donc placées au service de leur mari et reléguées au travail de la procréation , de l’éducation et de l’allaitement . Mais cela annule leurs autres activités. Il arrive souvent qu’elles ressemblent aux plantes ; qu’elles soient un fardeau pour les hommes , dans ces Etats , est une des raisons de la pauvreté de ces mêmes Etats . Elles se trouvent être ici le double du nombre des hommes , alors qu’en même temps , du fait de l’éducation , elles n’assurent aucune des activités nécessaires , à l’exception de quelques unes qu’elles entreprennent le plus souvent au moment où elles sont obligées de combler leur besoin d’argent comme filer et tisser .. "
Averroès fut le premier à dénoncer la situation des femmes dans la société de l’époque.
En revanche, Averroès, s’est montré étonnamment silencieux sur le problème des Juifs et des chrétiens en terre d’islam. Pour lui, ceux qu’il appelle "les tributaires", les pauvres dhimmis qui paient un impôt pour être tolérés en terre d’islam, sont soumis au droit musulman. Averroes est un sunnite pur et dur et ce n’est pas un tendre contrairement au mythe développé.
Averroes est un parfait musulman : pour lui la matière divine juridique résiste à la rationalité même s’il vouait une admiration infinie aux philosophes grecs.
Ainsi, il est nul besoin d’être juif ou chrétien pour s’approprier les valeurs inspirées du judéo-christiannisme comme il n’est nul besoin d’être grec pour raisonner de manière logique.
Lorsqu’un musulman dénonce l’islamophobie et les mécanismes du bouc-émissaire qui seraient selon lui à l’œuvre, ce sont, à son insu, les évangiles qui alimentent son discours de victimisation.
Je n’y peux rien si ce sont les Evangiles qui dénoncent de manière aussi claire le mécanisme du bouc-émissaire pour la première fois dans l’histoire de l’humanité et si cette dénonciation a permis d’inventer les droits de l’homme.
C’est un fait anthropologique.
Lorsque je conduis ma voiture, je m’efforce de le faire le plus rationnellement possible pour ne pas mettre la vie des autres et la mienne en danger sans me poser la question de savoir si mon comportement est inspirée de valeurs grecques, judéo-chrétiennes ou persanes.
Et je me demande encore moins si les techniques employées par ceux qui ont fabriqué ma voiture que je conduis sont d’inspiration arabe sous prétexte que les arabes auraient inventé les mathématiques ce qui, au passage, est faux. Tant que ceux qui conçoivent les voitures et les avions pensent que 2 et 2 font quatre, je ne m’interroge pas sur leurs origines : je n’ai pas que ça à faire !
De plus, nous descendons tous du singe : alors, votre débat sur l’origine grecque de vos valeurs, je m’en tape le coconneau et le coquillard !
Je ne pas joue sur les mots Je ne me joue pas des mots comme ces antisémites « arabo-musulmans » qui, guoguenards, répondent qu’ils ne peuvent être antisémites puisqu’en tant qu’arabes, ils sont sémites.
Toutefois j’aime jouer avec les mots mais sans en altérer le contenu comme par exemple le mot racisme
Je vous invite à lire un excellent article publié sur le site Libertyvox pour connaître la définition du mot racisme :
http://www.libertyvox.com/article.php ?id=134
En voici l’introduction : « Vous avez dit "Racisme" ? Pas un jour sans que le mot “racisme” ne soit lâché à l’encontre de tel ou tel ayant l’outrecuidance de remettre en cause le dogme du politiquement ou du religieusement correct. Mais qui sont les vrais racistes ? Jean-Gérard Lapacherie se fait horloger pour remettre quelques pendules à l’heure et que le sens des mots ne soit pas perverti. »
Je suis actuellement harcelé, menacé de mort et même violenté à cause de mes convictions islamiquement incorrectes. Les personnes qui me menacent m’ont écrit « On a du sang maghrébin dans les veines et on va te le montrer ».
Qui est raciste dans cette affaire ?
Ce que je sais, c’est que mes détracteurs « arabo-musulmans » qui me qualifient de Le Pen Maghrébin sur Roubaix sont, eux racistes, puisqu’ils insinuent que les maghrébins seraient violent biologiquement.
Ils me menacent également de me vitrioler à l’acide sulfurique : charmant !
Et pourquoi tout cela ? : parce que j’ai l’outrecuidance d’écrire que je suis fier d’être français, que j’aime ce pays béni des dieux, que j’aime sa culture, sa littérature, ses paysages, ses fromages et ses vins sans parler des françaises.....
C’est en tant que père de famille que je mène mon combat.
L’étymologie du mot éducation nous indique qu’en latin, cela vient de « duce, conduire. ». Conduire, qui donc ? Hé bien justement celui qui vient au monde, c’est-à-dire l’enfant. Ainsi, éduquer, c’est conduire l’enfant pour qu’il devienne un adulte responsable c’est-à-dire un adulte dont le oui est un oui, dont le non est un non, qui ne pratique pas la langue de bois, qui ne trompe pas, qui ne triche pas. C’est quand même une lourde responsabilité.
C’est parce que je n’ai pas de problème identitaire que je peux écrire qu’aujourd’hui deux cultures s’affrontent : l’une judéo-chrétienne pardonne à la femme adultère ; l’autre, musulmane , lapide la femme adultère .
Comme je ne doute pas que vous êtes une brave personne animée par l’amour, la tolérance et la paix, je vous invite à me démontrer que vos valeurs ne sont pas d’inspiration judéo-chrétienne.
Par charité chrétienne, je vous dis tout de suite que vous n’allez pas y parvenir quelle que soit vos réflexions.
Le dictionnaire petit robert nous indique que réfléchir est un verbe transitif : renvoyer par réflexion dans une direction différente ou dans la direction d’origine. Réfléchir se dit aussi quand on ne veut pas prendre une décision sur le champ : « je demande à réfléchir ». Si bien que réfléchir sur une question, c’est aussi cogiter pour ne pas dire gamberger.
Bref, réfléchir à quelque chose, c’est souvent tourner en rond !
Réfléchir au racisme comme vous le faites, c’est différent de penser le racisme ce que vous ne parvenez pas encore à faire malgré l’héritage grec dont vous vous faites l’écho qui pourtant vous fournit les armes pour y parvenir.
Pensez-y ou réfléchissez-y !
Pour ma part, je sais ou je vais car je sais d’où je viens et je sais surtout quelle est ma maison éthique.
Et je sais également quelles valeurs je vais m’efforcer de transmettre à mes enfants : elles sont d’inspiration judéo-chrétiennes.
Désolé de vous froisser ! Et de grâce, n’écrivez pas que je suis raciste car je crois que je crois que je ne m’en remettrais pas !
Cordialement,
Messaoud Bouras