Défioliant |
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Inscription: 24 Jan 2005, 09:45 Messages: 2054 Localisation: Aix-les-tantes (Pyrénées Orientales)
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Lu sur Islam la, posté par AJM (Alain Jean-Mairet) site http://www.ajm.ch
AJM a écrit, le 20 Mai 2006, 07:05 : Ce que je veux dire, tant avec cette maxime (littéralement: aucun maître n’est jamais tombé du ciel), qu’avec le reste, c’est qu’il faut passer par certaines épreuves pour comprendre la vie, et que cela peut revêtir toutes sortes de formes. Certains excès sont dès lors inévitables, et il ne faut vraiment s’en inquiéter que s’ils semblent ne pas déboucher sur un progrès, ou qu’un blocage grave se fait jour. C’est le cas avec l’Islam. Pas avec les débats autour du droit à la vie. Car c’est par le débat que la société apprend ce qui convient, pas par l’imposition d’idées toutes faites, si bonnes qu’elles puissent paraître.
Prenons donc ton exemple, l’esclavage. L’esclavage, c’est mal – voilà une vérité irréfutable, n’est-ce pas? Ne serait-ce que d’évoquer quoi que ce soit pouvant remettre cela en question est anathème, n’est-ce pas? Non, l’esclavage peut être une bonne chose, et sans cette fixation répandue à coup d’interdiction de penser et de débattre, elle aurait pu avantageusement remplacer certaines politiques indigentes.
Avant que l’esclavage ne devienne une industrie sanctionnée par certaines lois, c’était un statut connu, sous une forme ou une autre, par la majorité des communautés organisées. Il s’agissait de donner un statut, justement, à des gens qui n’en avaient pas, par exemple à la suite de guerres, de catastrophes, d’exode, ou encore de faillite. Dans les sociétés primitives, l’esclave était celui qui n’avait rien, souvent aussi celui qui ne parlait pas la langue de la communauté et dont il était naturel de se méfier, soit qu’il provienne d’une communauté qui pouvait être ennemie, soit qu’il ait perdu tout ses biens par sa faute. L’esclave était celui qui n’avait que son travail et sa bonne volonté pour se rendre utile à la communauté.
Si la communauté fonctionnait bien, sans trop d’idées trop rigides, après un temps, l’esclave faisait partie du paysage, savait la langue, comprenait les usages locaux, pouvait redresser le dos, et ainsi, progressivement, sortir de ce statut. C’était au moins le cas de ses enfants. Si nous comparons cela à certains camps de réfugiés où des gens pourrissent des années, voire des décennies durant, que faut-il en penser?
Que l’esclavage peut être bien vécu. Cela dépend de l’humanité ambiante, du degré de civilisation authentique d’une communauté, de la valeur qu’accorde cette communauté à la simple dignité humaine, avant toute autre réflexion intellectuelle. Ainsi, dans une société sainement normale, l’esclavage est un moyen d’intégration – fruste, primitif, évidemment inutile dans des sociétés aussi organisées et évoluées que les nôtres (à nous qui communiquons via Internet), mais légitime dans un certain cadre. Et ce n’est qu’après avoir compris cela, qu’il existe un «bon esclavage», que l’on devient capable de condamner le mauvais esclavage – même lorsqu’il ne porte plus toujours ce nom – qui reste pratiqué dans certains pays, où règne une certaine religion.
Citation: Réponse d'une intervenante, Alice : Ton baratin sur l'esclavage, qui pourrait être bien vécu (le servage alors ?), ne me convainc pas, surtout qund tu abondes vers le bon et le mauvais esclavage. Tant que tu y es, on a qu'à distinguer bonne et mauvaise pédophilie. Accuser les personnes qui voudraient que certains principes restent intangibles (donc comme l'abolition de l'esclavage) sous prétexte que ce serait totalitaire, c'est précisément le genre de rouerie dont T. Ramadan est familier (le coup du moratoire - tu fais la même chose avec l'esclavage). AJM répond à Alice, le 20 Mai 2006, 21:02 : L’esclavage peut être bon lorsque les conditions de son instauration sont imposées par des événements de force majeure, et qu’il est levé dès que possible, c’est-à-dire au plus tard à la génération suivante. Il est mauvais s’il est instauré par fait exprès, que l’on en profite ou qu’on le perpétue. La pédophilie ne saurait s’inscrire dans ce schéma. Et je ne vois pas comment le moratoire de Ramadan peut être mis en parallèle avec mon explication. Citation: Intervention de Lord Dralnar: Ajm, tu es une ordure comme jamais je n'en ai vu. Tu nous parles d'une justification d'un "certain" esclavage"! C'est complètement dingue! L'esclavage, c'est retirer le statut humain à une personne et les droits qui vont avec et en faire un objet! Un esclave peut être vendu, battu, tué, mutilé... sans le moindre problème. Si je tue un esclave ne m'appartenant pas, je peux être uniquement condamné à dédomager son propriétaire (comme si j'avais démoli sa bagnole). L'esclave ne peut évidement se marier. le propriétaire peut juste le faire se reproduire (comme une vache ou des chiens). Il peut même revendre la "portée". Tu prétends que l'esclavage est un statut?! C'est justement une absence de statut.Un esclave n'est plus un homme mais devient un objet! C'est assez dingue (mais pas le moins du monde étonnant quand on y pense) que ce type de propos puisse être tenu sur un forum. Car admettre seulement une seule seconde qu'il puisse y avoir un "bon" esclavage est révélateur d'une mentalité digne des pires théoriciens nazis. Admettre, calmement et posement, dans le confort de son fauteuil qu'il y a des justifications à l'esclavage, c'est faire preuve de la plus grande bassesse qu'il soit. C'est admettre que des populations entières puissent être privées des plus élémentaires de leurs droits et que des humains puissent être considérés comme des marchandises, des choses! Beeuuuurk...envie de gerber, moi, quand je lis ça! AJM répond à Lord Dralnar, le 21 Mai 2006, à 06:14 : << Ajm, tu es une ordure comme jamais je n'en ai vu. >> Tu n’as encore pas vu grand-chose. << Tu nous parles d'une justification d'un "certain" esclavage"! C'est complètement dingue! L'esclavage, c'est retirer le statut humain à une personne et les droits qui vont avec et en faire un objet! >> Non, ça, dans la vision que je propose, c’est le mauvais esclavage, précisément. Le bon n’est jamais l’œuvre de la volonté des hommes, évidemment, il résulte d’une situation imposée par les événements. Alors, on peut soit – refuser absolument l’esclavage, et laisser des millions de réfugiés pourrir dans des camps des années durant, où ils perdront leurs aptitudes, leur culture, leur amour-propre, ou – en faire des travailleurs sans droit, qui auront pour défi de s’intégrer dans la communauté environnante via le statut le plus bas qui puisse exister dans une société. Pour ma part, si je devais me trouver dans une telle situation, je choisirais sans hésiter l’esclavage. << Un esclave peut être vendu, battu, tué, mutilé... sans le moindre problème. Si je tue un esclave ne m'appartenant pas, je peux être uniquement condamné à dédomager son propriétaire (comme si j'avais démoli sa bagnole). L'esclave ne peut évidement se marier. le propriétaire peut juste le faire se reproduire (comme une vache ou des chiens). Il peut même revendre la "portée". >> Ceci est un résumé de la loi islamique sur l’esclavage. La loi islamique est une très mauvaise loi en la matière, en effet. << Tu prétends que l'esclavage est un statut?! C'est justement une absence de statut. Un esclave n'est plus un homme mais devient un objet! >> Seulement dans une société pervertie, où les gens sont découragés par la loi à respecter la dignité humaine. << C'est assez dingue (mais pas le moins du monde étonnant quand on y pense) que ce type de propos puisse être tenu sur un forum. Car admettre seulement une seule seconde qu'il puisse y avoir un "bon" esclavage est révélateur d'une mentalité digne des pires théoriciens nazis. Admettre, calmement et posement, dans le confort de son fauteuil qu'il y a des justifications à l'esclavage, c'est faire preuve de la plus grande bassesse qu'il soit. C'est admettre que des populations entières puisse être privées des plus élémentaires de leurs droits et que des humains puissent être considérés comme des marchandises, des choses! >> C’est là ce qu’a fait l’Islam, avec la bénédiction de son dieu et de son prophète. Ce n’est pas ce dont je parle. Je suis sûr d’avoir été assez clair sur ce point. Citation: Une intervention de Privighost : Non, car pour moi c'est la meme chose que de vouloir reformer l'esclavagisme, le nazisme.....(qui existe toujours) Pour ce que tu dis sur l'esclavagisme, je te poserais juste une question ? Aurais tu ecris la meme chose si tu avais été esclave ?
Réponse d'AJM, le 21 Mai 2006, 19:55 : L’esclavagisme (= système social ou économique fondé sur l’esclavage, dont par essence indigne) et le nazisme ne sont pas comparables à l’Islam. L’esclavagisme n’est qu’un comportement, il peut disparaître grâce à une interdiction ciblée (pour mémoire, les pionniers de cette lutte furent les Britanniques «coloniaux», et les plus ardents combattants en furent les Américains) et au progrès (même les pays musulmans l’ont à peu près abandonné); le nazisme est vaincu – ce qu’il en reste est insignifiant et disparaîtra avec le temps. [...]
<< Pour ce que tu dis sur l'esclavagisme, je te poserais juste une question : Aurais tu ecris la meme chose si tu avais été esclave ? >>
Si j’en juge par l’attitude à cet égard des quelques esclaves que j’ai pu approcher: probablement pas – leur traumatisme est trop profond. Mais il s’agissait d’esclaves de Musulmans, pas de serviteurs de maîtres sains d’esprit au sens où je l’entends.
http://www.islamla.com/modules.php?name ... ic&p=12926
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