Ah ? Tu as rangé le pistolet à eau dans son étui ? Cool. Il y a aussi un astrophysicien indien assez célèbre qui défend une théorie différente du modèle big bang. J'ai oublié son nom, franchement. Je l'ai au bout de la langue, mais les prénoms hare-krishna j'oublie très facilement - les visages aussi. J'ai pas la mémoire des visages.
Voici le physicien,
J.V. Narlikar, avec un de ses articles sur, justement, ce sujet du big bang :
http://sites.univ-provence.fr/ruphy/pdf ... rlikar.pdf..........................
Au fait, pour en revenir aux dogmes des sciences, quelqu'un connaît-il un peu les ouvrages d'
André Pichot ? C'est quelque peu une singularité. On peut en lire une intéressante mais succinte introduction sur wikipédia. Ca surprend un peu, cela paraît et est parfois excessif, mais il y a un fond de vérité lorsqu'il révisite l'histoire des sciences. C'est un peu un révisionniste des sciences.
Voici un extrait des plus marquants :
Histoire des sciences
En histoire des sciences, Pichot, dans son Histoire de la notion de vie, passe en revue les théories sur la vie qui se sont succédé depuis l'Antiquité jusqu'à l'aube de la biologie moderne. A l'aide de nombreuses citations, il essaye de restituer la signification de ces théories dans le contexte des connaissances et des idées ayant cours à l'époque de leur formulation.
Pour la période moderne, il analyse plus particulièrement les théories de Lamarck, Claude Bernard, Darwin et des fondateurs du darwinisme (que, selon lui, il faudrait appeler weismannisme, du nom de celui qu'il considère être comme son principal théoricien August Weismann). Pichot s'emploie à réhabiliter Lamarck et à réévaluer le rôle de Charles Darwin. Ainsi, selon cet ouvrage, c'est Darwin et non Lamarck qui a élaboré une théorie de la transmission des caractères acquis et c'est Lamarck et non Darwin qui a construit une véritable théorie de l'évolution, Darwin cherchant en fait à établir seulement le mécanisme par lequel les espèces se différencient (d'où le titre de son ouvrage L'origine des espèces et non L'évolution des espèces).
Pichot se montre très critique vis-à-vis de l'histoire de la biologie, mais aussi et surtout sur la manière dont elle est encore enseignée et transmise au grand public aujourd'hui. Il dénonce, dans ses ouvrages, ce qu'il considère être comme les omissions, les erreurs, voire les falsifications des biologistes et des historiens actuels, comme les prises de positions « ambiguës » de certains scientifiques sur le racisme, l'eugénisme ou encore les manipulations génétiques. Ces positions ont été l'objet de vives critiques, notamment de la part de François Jacob ou de Pierre-André Taguieff.
Selon lui la biologie moderne est dans une impasse théorique qu'elle masque à l'aide d'opérations médiatiques et de débauche technologique (Téléthon, annonces fracassantes de thérapies miracles, séquençage du génome humain, etc.)
La domination du néo-darwinisme et de la biologie moléculaire (deux "dogmes" selon certains biologistes, et notamment Francis Crick) aurai, selon Pichot, stérilisé presque toute tentative de penser le vivant autrement que comme une machine. L'analogie mécaniste remonte au XVIIe siècle et n'était alors qu'une métaphore commode, faite faute de mieux ; aujourd'hui, selon ses thèses, la machine serai devenue le modèle exclusif par lequel les scientifiques tentent d'appréhender le vivant[réf. nécessaire]. Or une telle conception du vivant est l'objet de vives critiques. Selon Pichot il ne sortira rien de la biologie moderne.
André Pichot a défendu ses positions dans le journal Le Monde ou la revue Esprit, et s'est présenté comme témoin en faveur de René Riesel à Montpellier en 2001 lors du procès intenté par le CIRAD contre les personnes ayant saccagé un laboratoire de recherche public travaillant sur un riz transgénique.
Enfin, un aspect méconnu des travaux de Pichot concerne la biologie théorique.http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Pichot