Jean Peuplut a écrit:
En fait, ce qui est une erreur de base dans le raisonnement c'est de définir quelqu'un en fonction de sa croyance uniquement
Donc, pour toi, un chrétien modéré (ou un musulman modéré, etc...), c'est un abus de langage, une expression peu heureuse ?
Dans ce cas, quid des croyants fondamentalistes ou intégristes ?
Jean Peuplut a écrit:
Que donc, il serait utile de limiter les situations équivoques, en matière de religion, pouvant libérer des pulsions dangereuses,
Je ne pige pas... Euh... Qu'est-ce que tu appelles une situation équivoque ?
Penses-tu que, par exemple, Charlie Hebdo n'aurait pas dû titiller les croyants ?
Ou, ( plus probable ) est-ce de limiter des choses comme les écrits d'appel à la violence dans les st bouquins(avec une ellispe fanchienne pour le bouddhimse & co), certains discours dans les prêches etc... et au fait, comment tu t'y prends pour les limiter ?
( J'ai une bière forte en alcool dans la tronche là, si j'ai dit une bêtise, c'est la faute à la bière !
)
Jean Némar a écrit:
c'est son niveau de croyance
J'en reviens encore à ça, je ne comprends pas le principe de niveau dans une croyance, mais je dois être un tantinet bouché. Car pour moi, le truc qui me semble bien logique, c'est soit une personne croit en un machin, soit elle n'y croit pas, un truc binaire en somme, une gradation, là-dedans, me semble totalement impensable. Mais je commence à penser que je suis peut-être psychorigide et fermé sur ce point dans cette question ( et que Fanch en a fait les frais...) .
En fait, j'arrive un petit peu à intégrer cette gradation, mais en voyant les croyants modérés comme des faux-cul hypocrites.
Je n'arrive pas à avoir une pensée structurée et cohérente sur ce qu'est un modéré, j'ai des bugs, des paradoxes, des contre-sens dans le ciboulot quand je me penche sur ce sujet !
Pour me sortir de cet état de bug, je me dis parfois que ce sont les modérés qui sont incohérents et pas moi...
Mais est-ce bien le cas ?
Fanch a écrit:
Citation:
Soit il croit – quelque soit la chose à laquelle il croit – soit il ne croit pas. Notre illuminé.
on n'a jamais parlé de modération dans la foi, moi en tout cas, mais de modération dans les actes
Pourquoi séparer la question du niveau de ferveur et des actes ?
C'est plus "facile"(mot mal choisi, je sais, j'ai le bon mot sur le bout de la langue, mais il ne veut pas sortir, m'enfin...) d'aller faire une attaque suicide pour un gus, lorsqu'il y croit à fond les ballons dans sa cause, dans sa (lecture de sa) religion, aux 72 vierges etc... euh oui ou non ?
Après, je ne dis pas que tout les croyants non modérés dans la foi sont des terroristes !