La foi... bien sur mais n'oublions pas l'argent, la tune, la faiche, l'oseille, l'artiche et .... l'argent de la communauté, ... venez à moi les deniers publics.
L'Eglise catholique dépréciée
Le soir en ligne
mardi 25 avril 2006, 19:30
L'Eglise catholique ne s'est guère montrée favorable à des modifications du système qui préside à l'organisation et au financement des cultes en Région wallonne.
Tel est l'un des constats qui est ressorti de l'audition en Commission des Affaires intérieures du parlement wallon de Mgr Léonard, évêque de Namur, sur ce thème. Il y a certes des améliorations possibles mais nous ne souhaitons pas de modifications substantielles. Le système fait ses preuves depuis deux siècles, a d'ailleurs confié l'ecclésiastique en marge de la réunion.
En 2001, après l'accord de la Saint-Polycarpe, la Région wallonne a hérité de la compétence de l'organisation et du financement des cultes reconnus ainsi que de la laïcité organisée. Le parlement wallon a entamé une série d'auditions sur le sujet pour adapter, si besoin était, la législation à l'évolution de la société et à la montée en puissance de religions qui se sont implantées récemment en Belgique.
Mgr Léonard a voulu rappeler l'importance de l'Eglise catholique malgré la diminution de la pratique religieuse à laquelle elle est confrontée. A ses yeux, sa présence demeure appréciable et elle a conservé son utilité sociale. Même si la pratique dominicale a diminué, elle reste enviable. Quel mouvement politique ou religieux ne souhaiterait pas voir dix pour cent de la population se réunir librement une fois par semaine, sans compter l'affluence que nous connaissons pour certaines fêtes, les mariages ou les funérailles?, a-t-il expliqué.
Selon lui, l'Eglise rapporte d'ailleurs plus à la collectivité qu'elle ne coûte. Son utilité n'a pas faibli avec le temps, estime-t-il, que du contraire. Et de citer l'enseignement catholique, les mouvements de jeunesse, l'aide apportée aux personnes en difficulté, etc. Sur le plan économique, l'Eglise épargne largement à la collectivité ce qu'elle lui coûte, a-t-il souligné.
Dans les rangs des parlementaires, qui pour la plupart sont aussi des mandataires locaux, les interventions n'ont pas manqué pour mettre en avant la charge parfois importante que représentaient les budgets des fabriques d'église dans les budgets communaux. La législation, héritée du Concordat de 1801, impose en effet aux communes de combler les déficits de ces fabriques.
André Bouchat (cdH) s'est montré le plus clair sur la question. Je vous le dis amicalement. Vous devez savoir, Monseigneur, que les communes sont confrontées à des difficultés financières de plus en plus importantes. Vous avez proposé le dialogue mais maintenant, il faut l'établir pour éviter des situations conflictuelles, a-t-il lancé.
Parmi les pistes évoquées, figurait la fusion des fabriques d'église qui dans bien des cas sont trop petites et trop nombreuses sur le territoire d'une même commune. Les biens fonciers, parfois importants, que possèdent les fabriques d'église ont également été abordés. Le ministre des Affaires intérieures, Philippe Courard, avait suggéré qu'une partie des terrains qu'elles possèdent puisse être utilisée pour contribuer à augmenter l'offre de logement en Wallonie. Le secrétaire de l'évêché de Namur, Philippe Dumont, s'est dit ouvert à l'idée à condition que les terrains puissent être échangés contre des terres de culture qui fournissent un revenu régulier. La vente en tant que telle n'intéresse par les fabriques, a-t-il affirmé.
L'idée d'un impôt dédicacé n'a pas trouvé grâce aux yeux des représentants de l'Eglise catholique. Selon Mgr Léonard, le mécanisme serait difficilement applicable en Belgique. Les églises, nombreuses, seront toujours là, fréquentées, ne fût ce que pour une visite, même si seulement une minorité de la population dédicace son impôt à l'Eglise catholique.
Tant de "bonne foi" mélangée à une telle mausaise foi me donne la nausée
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