Citation:
Bien sur. Mais en quoi ce que t'appelles "conscience" (en supposant que ce bidule existe) ne serait-elle pas apprehendable par le materialisme tel que je l'ai defini dans mon precedent post?
Par delà les sens, les perceptions, les événements, ont peu faire l'expérience directement d'une conscience qui perçoit le train qui passe, les trois baffes que j'ai pris plus haut :-) la mort d'un proche, la maladie etc ... Tous ces événements défilent mais il reste toujours une conscience, une fonction observatrice qui englobe cela. Elle utilise certe un matériel biologique comme le cerveau, mais elle n'est pas localisable, on ne localise que des fonctions dans le cerveau et ce qui perçoit ces fonctions à l'oeuvre. Mais la pensée "Moi je" n'est qu'une idée et pourtant c'est cette pensée qui créé l'ego et cause la fragmentation dans l'esprit humain entre ce qui est à moi et ce qui est à toi et ensuite les guerres et conflits d'appartenances, de possession dont le monde a tant soupé.
Le matérialisme est un chemin très intéressant, mais il posséde une limitte je pense quand à l'expérimentation directe de la réalité. Car il créé lui aussi des illusions en s'identifiant à la matière, alors que l'être n'est pas la matière. Certains travaux en physique des particules nous amène à comprendre que le champs subquantique, ce champs electromagnétique qui compose l'univers est unifié et qu'ainsi tout ce qu'il contient est interconnecté. Cela nous amène même à théorisé (pour le moment) sur le fait que le contenu de notre cerveau, mémoire, souvenir etc ..., ne serait pas dans le cerveau, mais que ce dernier serait en fait comme une antenne qui captera des informations contenu dans le champs subquantique, c'est à dire la conscience universelle.
Ensuite, humainement, l'athéisme n'apporte pas de solution à la souffrance humaine, à la détresse intérieure que tous ressente, la perte du sens de la vie, la profondeur de l'existence. L'être humain est sensible, doué d'émotion, d'un raffinement artistique, mais aussi d'amour, cet état qui lui procure une sensation d'expansion et le rend tous simplement heureux et en harmonie avec ses semblables. Mais peut t-on être en harmonie avec ses semblables si l'on a encore peur de la mort ?
Et je pense que ni l'athée, ni le croyant n'arrivent jamais échappé à la peur de la mort, car aucun des deux n'en fait réellement l'expérience directement. Le croyant y colle tout un tas de projection, d'au delà merveilleux ou infernal, l'athée c'est tous l'inverse sont paradis est ici et rien ensuite, mais dans les deux cas cela ne comble pas le vide existentiel, aussi bien chez l'un que chez l'autre, pourquoi ?
Parce qu'à mon sens (pas de dogmes ici, juste un partage) dans les deux cas on colle une idée au vrai problème, on masque, on camoufle, on retarde, mais le réel est toujours là et la peur dans les coeurs. Pour le croyant la vie doit se faire rapidement et comme il faut pour être tranquille avec papa dans le ciel ensuite et pour l'athée il faut jouir un max maintenant, mais pourquoi faire ? Puisque si la vie n'a pas de sens, jouir aujourd'hui ou dans 10 ans c'est la même chose, alors pouquoi vivre ?
Ces questions sont essentielles une personne sensible ne peut pas les ignorer et pour les dépasser il faut les regarder en face.
merci
Davco