Plus je réfléchis à cette définition de l’extrême droite, plus je me pose des questions sur cet épouvantail moral.
Lorsqu’une minorité de décervelés défilent le bras tendu, je me dis qu’il n’y a pas à douter qu’il s’agit bien d’admirateurs d’un parti à l’origine national ET socialiste.
Il est vrai que ces individus sont pour la plupart du temps habités par la haine envers TOUTES races et également les juifs. Sans connaitre leur profil psychologique type, il semblerait qu’ils habités par ce fantasme de race pure et de système d’ordre, dans lequel ils auraient peut-être une chance d’évoluer et d’accéder à la reconnaissance sociale. Un peu comme un raté sans avenir qui va s’engager à l’armée.
Là où ça commence à devenir trouble, c’est quand certains individus dits d’extrême droite, vont commencer à se battre pour la préservation des libertés individuelles (également condition sine qua non pour se faire entendre) et prendre la défense de minorités raciales. Premier paradoxe pour ceux qui font le raccourci direct avec le premier groupe.
Ces mêmes vont dénoncer l'apartheid actuelle et accuser certains lobbys de contrôler les pouvoirs et médias afin de couvrir une politique connue sous le nom de « sionisme ». Se pose donc le problème de savoir comment on peut, dans un même temps être profondément
antiraciste tout en faisant preuve d'une grande haine envers une communauté en raison de son caractère religieux. Là encore, je me demande, si ces soi-disant extrêmes droites sont antisémites ou simplement conspirationnistes. Mais là encore, les conspirationnistes ont tendance à être taxés d’extrémistes de droite et motivés par la haine contre cette minorité à peine perceptible dans notre société.
Alors, je m’interroge s’il est possible de condamner publiquement la colonisation de la Palestine et d’accuser l’oppresseur de manipulateur de pouvoirs publics et de médias sans pour autant être traité d’antisémite.
Là où ça devient pervers et carrément du non-sens, c’est quand ce sont des juifs qui dénoncent ces mêmes dérives. Mais alors, peut-on accuser un juif d’antisémitisme ?
La réponse à ces militants juifs antisioniste est simplement prétendre qu’ils ne s’aiment pas et qu’ils se font du mal à eux-mêmes. Une forme de masochisme jamais démontrée.
En fin de compte, on tourne en rond avec le diable qui se bouffe queue (au moins, il a de la chance, il y arrive,
)
Est-ce moi qui fait une erreur de réflexion quelque part, ou bien il y a un gros bug dans l’étiquetage politique de certains individus et partis contestateurs qui croient s’attaquer à un certain pouvoir occulte ?