Quelques nouvelles de Louis Chagnon.
Pour rappel, ce professeur avait été sanctionné par le rectorat sur plainte de parents d'élève et du MRAP pour avoir présenté Mahomet sous un jour négatif (mais réèl) à ses élèves, à l'époque j'avais signé pour son soutien. Vous vous souvenez probablement de cette histoire.
Depuis le brave homme a fait du chemin puisqu'il est candidat à la députation dans la 3ème circonscription de Haut de Seine et ce sur la liste du "Mouvement Pour la France" de Phillipe De Villier.
Je vous laisse découvrir son site :
http://louischagnon.hautetfort.comEt pour le dessert, un texte cosigné par le riant Bernard Antony, président de l'AGRIF et d'autres zozo que je ne connais pas plus que ça.
L'AGRIF s'est quand même distingué pour avoir fait des procès à ceux qu'elle estiment être insultants à l'égard du catholicisme, d'ailleurs on parle de racisme anti-chrétien et anti-français sur son
site.
Voici le texte:
Citation:
A l’attention des candidats à l’élection présidentielle :
PROPOSITION EN VUE D’UNE POLITIQUE DE PAIX ET DE COHÉSION NATIONALE PAR RAPPORT À L’ISLAM
Les participants au colloque organisé par Chrétienté-Solidarité à Paris le 31 mars 2007 :
Considérant l’augmentation du nombre de musulmans en France ;
Reconnaissant leur dignité et leur droit à la liberté de prière ;
Considérant que tous les penseurs musulmans, depuis les origines jusqu’à nos jours, s’appuyant sur le Coran, refusent la distinction du politique et du religieux, du spirituel, du temporel et du culturel, et qu’ainsi l’islam, selon bien de ses penseurs actuels, entre difficilement dans les limites de l’acception du mot « religion » ;
Considérant que le Coran est pour les musulmans la parole de Dieu éternelle, incréée, et ne souffre aucune remise en cause, qu’il est le fondement de la loi civile et de l’identité musulmane en tout temps, en tout lieu ; qu’il comporte de nombreuses sourates appelant à la guerre sainte contre les Infidèles, les Juifs et les chrétiens ; que les « incroyants » doivent être mis à mort et les gens du Livre mis en dhimmitude ;
Observant que l’islam met parmi ses principes fondamentaux fixés par le Coran non seulement l’appartenance à l’Oumma, « la meilleure des communautés » qu’Allah ait donnée aux hommes, et supérieure à toutes les autres, mais qu’en France, « l’Oumma » se subdivise en organisations d’obédiences étrangères (marocaine, algérienne, turque, égyptienne, pakistanaise, saoudienne, etc.) structurant le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) ;
Observant que ce Conseil créé par le gouvernement de la République française n’est donc pas principalement français ;
Observant que la notion de culte est ambiguë en islam et recouvre essentiellement l’ensemble des lois et pratiques régissant tous les aspects de la vie communautaire et individuelle ;
Considérant que la distinction d’essence chrétienne, entre le religieux et le politique, le spirituel et le temporel, n’existe pas conceptuellement dans l’islam et que toutes les tentatives de laïcité, kémaliste ou baasiste, ont finalement échoué ;
Rappelant que selon l’enseignement constant des docteurs de l’islam, les musulmans ne peuvent accepter un ordre politique non islamique que tant qu’ils n’ont pas la puissance nécessaire pour imposer le règne de l’islam ;
Rappelant que dès qu’un tel espace est conquis socialement, puis politiquement, les non-musulmans n’ont que le choix entre le jihad et la dhimmitude comme dans plus de cinquante pays dans le monde ;
Rappelant que la France est principalement une création et un fleuron de la civilisation gréco-latine et chrétienne, qui a façonné jusqu’au concept de laïcité entendu comme nécessaire distinction entre les sphères du religieux et du politique ;
Refusant la mise sur un pied d’égalité du christianisme, fondateur de l’identité de la France, et l’islam, ordre social opposé à ses valeurs en bien des points ;
Estiment que l’Etat français devra donc exiger des musulmans de France et de leurs institutions :
1. La renonciation à l’affirmation de l’Oumma comme ensemble politique supérieur à la patrie française et par là-même la renonciation à toute solidarité politique ou militaire avec des Etats ou des groupes musulmans.
2. L’acceptation du principe fondamental d’égalité juridique de l’homme et de la femme et par là-même la reconnaissance du droit des femmes à choisir leur mode de vie ; la condamnation explicite de la polygamie ;
3. L’acceptation du principe fondamental de liberté de choisir sa religion ou de la quitter sans risque ;
4. L’acceptation de l’identité chrétienne de la France et des modes de vie qui en découlent ; l’engagement à ne pas avoir recours à l’appel public à la prière ;
5. La condamnation du jihad ;
6. La réprobation des régimes musulmans qui pratiquent discriminations et violences à l’égard des non-musulmans.
Bernard Antony, Richard Haddad, Louis Chagnon, René Marchand, Joachim Véliocas
J'ai souligné ce qui me semble être un des moteurs de ce texte.
Drôles d'amitiés tout de même.