(c'est mon premier post mais comme je suis mauvais pour ce qui est de présenter, j'espère pouvoir me passer de cette étape)Je viens de tomber sur un blog collectif, semble-t-il, américain.
Human VarietiesLes sujets discutés sont vastes, mais ce qui m'a le plus frappé, c'est que les blogueurs (John Fuerst, Dalliard, Malloy) postent des articles réguliers que je dois dire pour le moins vertigineusement techniques, et peu accessibles au commun des mortels. Que ce soit l'utilisation des outils statistiques (SPSS), des régressions multiples, des vecteurs corrélés, du bootstrapping, Kruskal Wallis, analyse des facteurs, coefficient de congruence, point-bisérial, etc., je crois pouvoir dire que ces types sont certainement de purs cracks, et donc pas les premiers venus. J'avais meme entendu dire qu'on les avait recommandé de publier dans des journaux scientifiques. C'est dire...
Je n'y connais pas grand chose. Tout ce que je peux en dire, c'est qu'ils ont déjà adressé les critiques les plus vivaces aux sceptiques du QI. Je lis souvent par exemple que le Qi n'est pas une mesure fiable, pour mille et une raison. Mais meme en dépit de mes maigres connaissances, je crois que cette affirmation dénote simplement un manque de connaissance en la matière, et une preuve formelle que la personne en question ne sait pas du tout ce qu'est le facteur g. De ce que j'en ai lu, le facteur g est le facteur commun à tous les tests d'une batterie de tests cognitifs. Ce facteur commun serait "extrait" des tests via ce qu'on appelle une analyse des facteurs. La variance totale expliquée par le premier facteur (sans rotation) concernant toute la batterie de tests est le fameux g factor. Selon les héréditaristes, le facteur g et la confirmation de l'effet Spearman contredisent purement et simplement l'idée que le QI est soit (1) une fonction des influences culturelles (2) une fonction de la particularité des tests. Mais le facteur g est "invariable" d'où ma conclusion que ceux qui tiennent (2) pour acquis ont probablement de très grosses lacunes sur le sujet. Je soutiens que l'hypothèse (1) reste à confirmer et à tester, en revanche. Néanmoins, les héréditaristes semblent dire que l'effet Spearman/Jensen contredit également l'argument (1). Mais c'est un sujet trop vaste et compliqué pour moi.
Dalliard, du blog Human Varieties, a posté un long commentaire à ce propos, une critique à Cosma Shalizi. De ce que j'ai pu en voir, l'article a été cité par beaucoup de monde dans la blogosphère américaine, que ce soit Steve Sailer, HBD chick, etc. Je soupçonne qu'il a dû y avoir une quantité phénoménale de "hits". Voici le post d'intérêt :
Is Psychometric g a Myth?Some Further Notes on g and ShaliziAu delà des questions purement psychométriques, vient le sujet des "races" ou ethnicités pour un terme + neutre. Ils ont des séries d'articles, tous plus techniques et longs les uns que les autres. Par exemple, un topic qui revient souvent est une théorie nommée "colorism" ou la discrimination basée sur la couleur de peau. Ils ont couvert un nombre faramineux de sujets qui montrent que cette théorie de la discrimination ne tient pas. Les posts sont si techniques que j'en ai le vertige alors, je ne peux pas faire de commentaires constructifs, et j'espère que quelqu'un d'autre pourra m'aider à y voir + clair. Voici un échantillon de leurs "études" :
Color Differences: Ubiquitous Yet UnderstudiedColorism in America?Skin Color is Not Driving the Relationship Between Racial Admixture and IQHoles in the Colorism HypothesisMore than Just “Colorism”: Part 1.Color Differences: Corrections and Further Analysis. Part 1Color Differences: Corrections and Further Analysis. Part 2Pour introduire brièvement, ces types semblent dire que si la corrélation entre couleur de peau et salaire/éducation tombe à zéro (ou meme devient négative), alors la théorie de la discrimination est réfutée, car celle-ci stipule quelle serait indépendante des effets de toute autre variable socio-économique et/ou démographique. En outre, ils disent que si la corrélation entre couleur de peau et QI/éducation est significative entre familles mais non significatives à l'intérieur des familles, alors la thèse du "colorism" est discréditée. Pas sûr d'avoir tout compris néanmoins.
Aussi, j'ai trouvé des topics sur la régression vers la moyenne, disent-ils, qui serait selon eux un effet génétique, et non pas le reflet d'un quelconque artéfact statistique. Grosso modo, les africains régressent vers un moyenne (du QI) inférieur à celui des blancs. Et les différences de QI entre africains-blancs augmentent à mesure que le statut économique augmente. Et ça, par exemple, c'est quelque chose que j'aimerais bien comprendre. Je pensais que les différences de QI entre "races" diminueraient si le statut économique augmentait ? J'ai pas d'explication et me demande si c'est vrai. Y a-t-il des données hors USA ? Sinon, voici les articles référents :
IQ Regression to the Mean : the Genetic Prediction VindicatedEnfin, j'y ai aussi trouvé des articles qui fait état du lien entre mélange racial (chez les africains) et le QI. Quelques articles :
Cryptic Admixture, Mixed-Race Siblings, & Social OutcomesSpearman’s hypothesis and the NLSY97-ASVAB, part 2Self-reported white ancestry among US blacks : A Jensen effectEn gros, ils semblent trouver qu'il y a derrière là, un effet génétique, cohérent avec la théorie de Spearman et de Jensen, càd que le mélange racial serait corrélé au facteur g. Je suis pas certain d'avoir tout saisi, mais ils disent que g est la composante la + héritable du QI.
Ou encore, ai-je trouvé, un post étrange qui dit que même si les différences ethniques de QIs étaient 100% environnementales, les différences de QI persisteraient quand même, mais peut-être à des niveaux différents (+ élevées ou - élevées).
What if the BW IQ difference is entirely due to environment ?Mais ce n'est pas le + inquiétant. C'est cet article là qui a toute attention.
Secular Changes in the Black-White Cognitive Ability GapComme les graphiques indiqueraient, les différences de QI entre blancs et afro américains n'ont pas diminué depuis près de 100 ans. Je pensais de Flynn et Dickens avaient justement démontré le contraire. J'ai lu quelques commentaires sur ce blog, et ils semblent dire que les différences de QI ont rétrécit seulement dans l'échantillon des enfants, pas celui des adultes. Ils citent eux mêmes (Malloy je crois bien) James Flynn qui raconte que la différence BW du QI est resté stable à 1 écart-type soit 15 points. Si on peut confirmer (ou démentir) ce serait pas de refus.
Je sais que ce commentaire est long. Mais il me fallait introduire le topic. J'espère trouver ici des gens qui s'y connaissent. Si quelqu'un ici aurait le temps pour aller y jeter un oeil, serait-il possible de fournir des contre-arguments solides, et surtout, techniques ? Je pense que
démonter les failles méthodologiques et techniques de leurs méthodes serait la meilleure réponse possible.