Marrante cette manière que tu as d'amener des questionnements "innocents" dont tu as déjà une idée bien forgée des réponses. Ce serait un signe d'intelligence si ce n'était pas si visible.
Dans le désordre, car c'est bientôt Noël, mais ta page ne mériterait même pas de réponse. Elle est au niveau zéro de l'argumentation des racialistes :
Citation:
Ce qui fait qu'au bout de toute cette période, certaines "races" auraient un QI plus haut que d'autres (l'article dit que c'est les blancs ont en moyenne 100, les asiatiques 105, et les noirs 70, même aux USA. Si c'est vrai, c'est grave. Qu'en pensez-vous ?).
Nan, c'est po vrai ??? et l'article dit que ce sont les noirs qui ont l'intellect le plus faible ?
Incroyable. Je suis épaté et surpris, on n'avait jamais lu un article raciste concluant de la sorte...
Citation:
- La thèse fondamentale de l'article c'est de dire qu'il y a des différences intellectuelles profondes entre les "races" humaines.
L'auteur de l'article maintient la confusion entre
différences intellectuelles (héritées bio/génétiquement) et
résultats aux tests du QI.
Ce n'est pourtant pas pareil. Il n'existe pas d'outil scientifique efficace pour déterminer ce qui est héréditaire dans les performances intellectuelles comparées ; ni pour l'héritabilité de l'intelligence chez les populations humaines, pas plus que de claire détermination biologique entre les performances lors d'un test et les aptitudes intellectuelles plurielles. Et même si cette dernière (l'héritabilité de "l'intelligence") était précisément connue par
population/contexte, elle empiète peu sur la construction intellectuelle personnelle/
individu et la difficulté à le comparer à un autre.
Il y a des différences moyennes en résultats aux tests QI entre les gens de diverses populations testées. Le reste tiré à partir de là est spéculation souvent forcée voire gratuite. De plus, ces tests ont des biais bien connus, les populations testées ne peuvent pas prétendre à une équivalence éducative-sociale, ni même les tests eux-mêmes. etc. et patata.
Citation:
en raison d'un développement séparée et d'une pression environnementale beaucoup plus forte au nord qu'au sud.
Supposition sans aucune vérifiabilité. Rien ne permet de prétendre quoi que ce soit sur cette pression ayant affecté l'intellect + ici que là-bas, ni dans quelle mesure elle impacte ni défie la construction sociale de notre si
plastique intellect.
Citation:
En gros, les races blanches et asiatiques ont vécu des dizaines de milliers dans des régions froides et lors de la dernière ère glacière, les conditions de vie ont nettement empiré.
Les conditions de vie extrêmement dures, critiques, dans les régions désertiques proches des tropiques n'ont rien à envier en difficulté aux conditions du "Nord"... ois-je conclure que les touaregs sont les gens les plus intelligents au monde par pression sélective sur leurs dromadaires... pardon, sur leur intellect ?
Quant aux conditions de vie des tropiques-équateur: jungles, montagnes, savanes ou autres, elles ne sont pas toutes le conte de fées décrit dans un livre d'enfants ramassant des noix de coco en souriant. Le Sud n'est pas plus uniforme que le Nord.
Devrais-je conclure que les pygmées d'Afrique ou les jivaros d’Amérique du Sud sont plus intelligents que les texans ou les irlandais ?
Citation:
De ces conditions de vie très dures, la nature a sélectionné progressivement les gènes utiles à une meilleure adaptation à cette vie (il fallait être plus intelligent, plus préparé, plus organisé qu'au sud, où la nourriture et la vie étaient beaucoup plus faciles).
Tu me feras un stage en Amazonie à l'occase, ou en rase savane/campagne en Afrique centrale, un stage de quelques mois seul sans provisions. Tu me rediras à ton retour si la vie fut facile... ou si les noix de coco se trouvaient en quantité sous les cocotiers.
La nature ne sélectionne pas les gènes mais des
individus (organismes) ainsi que leurs descendants dans leur complétude, mais pas leurs gènes...
Elle ne sélectionne ni l'oeil ni le bras ni le gène, c'est systémique et non discriminant : les gènes sont embarqués avec l'individu sélectionné, favorablement ou défavorablement sélectionné. Systémique: un con sélectionné pour l'ensemble de ses aptitudes et contexte, dont sa force physique l'aurait beaucoup aidé à survivre et perpétuer sa lignée, pourra par conséquent exporter partie de ses gènes (ou de sa connerie), ou pas, chez ses descendants. Ses muscles l'ont fait survivre mais il n'a pas transmis sa puissante musculature. Il n'y a pas de "gène" sélectionné mais individu subissant une pression, dont gènes transmis via ségrégation et recombinaison.
Ton article est une merde sans nom. exemple:
Citation:
L'analyse d'un nombre important de polymorphismes par Luigi Luca Cavalli-Sforza et son équipe a permis de diviser l'espèce homo sapiens en neuf grandes races. On y trouve les Africains, les Européens, les Nord-Africains et Sud-Asiatiques, les Asiatiques de l'est, les Amérindiens, les peuples de l'Arctique, les aborigènes d'Australie, les Asiatiques du sud-est et les habitants des îles du Pacifique (voir ci-dessous). Durant la seconde moitié du XXe siècle, un nombre important de scientifiques ont affirmé qu'il n'était pas possible de déterminer l'ascendance d'une personne par ses gènes (Albert Jacquard en France, Stephen Jay Gould et de nombreux antiracialistes). Cette assertion est aujourd'hui invalidée. Il n'est pas non plus exact qu'un individu d'une ascendance donnée puisse montrer une proximité génétique supérieure avec un individu d'une ascendance différente. Si on analyse un nombre suffisant de gènes différents, la probabilité tombe rapidement à 0. Au début du XXIe siècle, on peut donc parler de revirement. Feldman, Lewontin et King résument ainsi la situation dans un article du magazine Nature, daté de 2003 : "Contrairement à l'idée défendue depuis le milieu du XXe siècle, on peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine. La connaissance du génome humain permet en effet de regrouper les personnes selon les zones géographiques d’où elles sont issues."
Tout y est quasiment faux ici ou confus. D'abord il est vrai qu'on ne peut pas déterminer l'ascendance d'un individu, car un individu a une infinité d'ascendances et non pas une seule : 2 ascendances de plus par génération, par ascendant... elles se multiplient par 2 dans les limites de la consanguinité/broussailles généalogiques recroisées.
Etc. etc.
Et ce paragraphe finit par un faux grossier: La citation de Feldman et Lewontin est fausse: elle ne vient pas de l'article original dans "Nature" (ils n'ont jamais écrit ce paragraphe !!) mais de l'introduction par un pigiste mal inspiré dans un article de la revue française "La Recherche".
Citation:
Il n'est pas non plus exact qu'un individu d'une ascendance donnée puisse montrer une proximité génétique supérieure avec un individu d'une ascendance différente. Si on analyse un nombre suffisant de gènes différents, la probabilité tombe rapidement à 0.
Le paragraphe est confus, mal rédigé. On n'analyse pas ici les gènes différents mais les variantes alléliques et/ou de nucléotides ciblés. Peu importe, mais aucun généticien n'a prétendu le contraire... Ce qui a été prétendu, à juste titre, est que les différences individuelles au sein d'une même population dépassent les différences moyennes interpopulations. Dû aux recombinaisons, à la situation mosaïque composant les populations d'individus apparentés : moyennement apparentés, individuellement très différenciés au sein de la même population.
La génétique (des populations) est un truc pas bien compliqué en surface, mais on y perd vite son latin si on approfondit un peu. Et les notions consensuelles perdent parfois leur sens commun. Par ex, si 2 frères issus de mêmes parents, ont tous la même parenté entre eux et avec leurs parents, ce n'est pas forcément de même pour leur similitude génétique.
Si tu es le frère de ta soeur, tu partages (en moyenne) 50 % de gènes (allèles) communs avec elle et réciproquement, ainsi que 50 % tous 2 avec chacun de vos 2 parents (*). Mais pourtant... ton frère Z avec qui tu partages 50 %, lui il partage 100% d'allèles communs avec son jumeau monozygote Z', et tous 2 partagent 50 % en commun et avec toi et avec vos parents.
Quel est le sens unique de parenté ici ? Vous avec la même parenté, la même origine, mais il y a au moins 2 notions sous le même nom, à distinguer de proximité et similitude génétique.
(*) et encore pire: par le hasard des (im)probabilités, il est théoriquement possible qu'un frangin héritant ce demi-assortiment génétique-ci de papa, ne soit pas à 50% le même que celui que son frangin a hérité (il peut être inf. ou sup), et même pourquoi pas à 100 % l'autre moitié de l'assortiment... voire le même scénario (im)probable aussi avec l'assortiment maternel.
Ils seraient alors tous deux à 50 % apparentés à leur père respectif, apparentés entre eux comme des frangins, mais avec moins de 50 % jusqu'à seulement 25% d'assortiment génétique commun paternel. Voire 0 % de gènes en commun si la mère a elle aussi transmis un lot différent à chacun. Tu suis ?
C-à-dire 2 vrais frangins complètement différents génétiquement (
alléliquement ) parlant, mais tous 2 à 50 % apparentés à leurs parents communs... et à 50 % génétiquement similaires aux autres frangins de la fratrie, y compris à frères Z et Z', qui tous 2 sont monozygotes. Tu suis toujours ?
Bref: parentés plurielles, ascendances communes et similitudes génétiques ne sont même pas indissociables.
Ceci dit, ton texte sur
http://fr.metapedia.org/wiki/Race_humaine pourrait faire l'objet d'un jeu concours: relever toutes les conneries qui parsèment chaque ligne. Par ex:
Citation:
Tout d'abord il est faux d'affirmer qu'il n'existe pas de gènes spécifiques à une race donnée. Le gène pour l'hybridation des yeux est présent chez les Asiatiques et absent chez les Européens par exemple.
Ben... le gène de l'
hybridation des yeux, on ne sait pas grand chose ni où qu'il est ni keske c'est.
Hybridés n'est pas le plus approprié pour parler de yeux bridés. arf arf Yeux bridés que pas mal d'européens présentent à des variables diverses et plein aussi notamment en Afrique. arf arf
Citation:
Donc pour que race il y ait, il faut une isolation géographique pendant un laps de temps suffisant pour qu'apparaissent des fréquences alléliques différentes.
Donc, ma famille est une race... CQFD
Citation:
On trouve le gène de la pigmentation supérieure de la peau chez les Africains, mais plus chez les Européens qui l'ont perdu ; de même que les gènes codant pour un plus haut taux de testostérone chez les Africains, une densité osseuse plus importante, des bras et avant-bras plus longs, un âge osseux plus précoce, ou encore l'apparition de la puberté un an plus tôt que chez un Européen.
De nos jours, les gènes identifiés et connus portent tous un nom, de chiffres et de lettres, même ceux ne codant rien.
Pourrais-tu fournir le nom de chacun de ces gènes ou séries de gènes dont tu donnes une expression phénotypique si tranchée ?
Citation:
un âge osseux plus précoce
Euh... quoi ça vouloir dire ?
Allez, bonne continuation.