Merci pour l'invitation au boulot ma poule ! Ca roule.
Déjà comme ça en creusant tranquille, un peu au pif, un samedi soir je lis :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dur%C3%A9e_du_jourCet extrait :
"L'évolution de la durée du jour solaire (durée d'une rotation de la terre sur elle-même) au cours des époques géologiques a été vérifiée expérimentalement au xxe siècle en comptant les cercles de croissance des coraux fossiles. Les coraux ont une croissance liée à l'éclairement diurne (formation du squelette calcaire uniquement le jour), mensuelle (coraux soumis aux marées) et annuelle (épaisseur des lignes de croissance différentes l'été et l'hiver). Il est ainsi possible de déterminer le nombre de jours par an aux époques géologiques, comme pour les Rugosa, coraux du Dévonien datés par radiochronologie5 de quatre cents millions d'années, qui montrent environ quatre cent dix lignes de croissance annuelles contre trois cent soixante-cinq pour les coraux actuels6. Sur d'autres coraux du Dévonien sont identifiées des bandes mensuelles équivalant aux intervalles entre les phases de pleine lune et correspondant à treize mois lunaires par année dévonienne de trois cent quatre-vingt-dix-neuf jours7. Des résultats similaires sont trouvés sur des stromatolithes8."Et je me dis, hummm, y a un fils la dedans à tirer peut-être. Cette histoire des coraux, des stromatolites, et la croissance en fonction de l'éclairement diurne, c'est passionnant et ça m'excite le trou de balle. Ces animaux vivaient en eau peu profonde, comme tu dis la vie était aquatique au Cambrien et avant.
Il est question aussi de température idéale pour la croissance ou la prolifération, comme pour les bactéries.
Y a un truc comme l'histoire d'une casserole d'eau que tu laisserais sur un feu fort juste dix secondes puis que tu retires, ainsi de suite, l'eau n'a pas le temps d'emmagasiner suffisamment d'énergie pour monter en température et aller à l'ébullition, alors que si on augmente le temps de contact jusqu'à permettre malgré le retrait d'atteindre sous les effets de pression, les 100°, ca bout in fine.
Pour en revenir aux coraux (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corail) :
"Le corail ne forme les célèbres récifs et atolls que dans les mers chaudes (entre les parallèles 30° nord et 30° sud, dans des eaux ne descendant jamais au-dessous de 20°C). Cependant, certaines mers froides (large de la Scandinavie, de la Grande-Bretagne et de la péninsule Ibérique) hébergent aussi des récifs coralliens, qui sont des récifs dits « d'eau froide », profonds, à corail non photosynthétique et à développement extrêmement lent. Ces récifs sont très poissonneux, certainement la raison pour laquelle les marins du Nord connaissent leur existence depuis des siècles. Au large de la Nouvelle-Écosse, des chercheurs ont ainsi découvert récemment une trentaine d'espèces de coraux dits « d'eau froide » qui peuvent vivre jusqu'à sept kilomètres de profondeur13.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d’Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur. Quelques espèces arrivent également à former des structures récifales de plus faibles dimensions en milieu subtropical voire tempéré, comme Cladocora caespitosa dans les parties les plus chaudes de Méditerranée, à quelques mètres de profondeur."La photosynthèse et la température joue sur la vitesse de développement. Le genre originaire des coraux, on en trouve au cambrien (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cnidaria).
Et aujourd'hui on constate une très grande diversité biologique et une très grande richesse d'êtres vivants sur leurs abords. Ils sont une niche écologique de premier choix, une base, un substrat. Ils peuvent vivre autant en eau de mer quand eau douce selon les espèces.
On a le Stromatolite dans cette histoire aussi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/StromatolitheLes premières publications scientifiques8 ont laissé penser qu'ils ont connu un optimum d'extension mondiale et un maximum de diversité de formes et structure au Précambrien (il y a 1,5 milliard d'années) qui aurait persisté à ce niveau jusqu'il y a environ 700 millions d'années. Des données plus récentes9 montrent que leur nombre et leur diversité se sont effondrés plus tôt, au profit d'autres espèces. On pense maintenant que s'il est possible qu'ils aient été la seule forme de vie, ou la forme très dominante jusqu'il y a environ 550 Ma, le déclin de leur diversité a commencé bien plus tôt qu'on l'a d'abord pensé. Inversement leur persistance est de plus d'1 milliard d'années. Le pic de diversité serait daté d'1 à 1,3 milliard d'années pour ensuite chuter à 75 % de ce niveau (entre -1 milliard et -700 millions d'années), pour enfin tomber à moins de 20 % de cette diversité au début du Cambrien.surtout :
C'est un support (autoconstruit) favorable à ce type de colonies bactériennes : cette structure leur permet en effet de ne pas être emportées au gré des courants et de rester idéalement fixées dans leur zone d'optimum écologique, disposant d'un ensoleillement maximal (sans ses inconvénients), mais aussi de sels minéraux et d'oligo-éléments apportés par le lessivage des roches continentales ;Bref, y a encore du taf pour constituer une vraie réflexion.