Pas nécessairement à tort.
Nlle espèce est
ici une proposition provisoire, et à mes yeux une considération des auteurs. (Ici = au sein d'espèces et/ou populations étroitement apparentées.)
Disons que "espèce" a le dos
large ou
étroit selon la compréhension qu'englobe ce terme. Les espèces de grenouilles en côtoyant d'autres, apparentées et dans une même région, forment souvent un foutoir de populations hybridées où il est périlleux d'aller trop vite en besogne et en taxons : Je ne serais pas surpris que cette population de grenouilles léopard soit le résultat d'une patate évolutive complexe, mais féconde avec ses proches consoeurs dont le coassement est différent. Encore moins surpris que bien des herpétologues ne considèrent jamais cette nlle espèce comme nlle espèce... Malgré ce que proposent provisoirement les auteurs de cette étude, analyse phylogénétique à la clef :
http://www.sciencedirect.com/science/ar ... 0312000383Extrait:
Citation:
We focus on four problematic frog populations of uncertain species affiliation in northern NJ, southeastern mainland NY, and Staten Island to test the following hypotheses:
(1) they are conspecific with Rana sphenocephala or R. pipiens,
(2) they are hybrids between R. sphenocephala and R. pipiens, or
(3) they represent one or more previously undescribed cryptic taxa.
Pourquoi pas ceci :
(4) ces 4 populations sont issues d'une souche de
R. sphenocephala (ou
R. pipiens), voire des 2 ou plus, et forment une sous-espèce ou variété locale...
3 <= 4 en fait.
Citation:
Peux tu s'il plait (pour ceux qui n'y connaissent pas grand chose) préciser a partir de quels éléments on peut définir un cas particulier comme étant une nouvelle espèce?
Si on voulait être extrêmement rigoureux (trop même, car pas mal d'espèces ainsi considérées seraient alors volatilisées), ce serait par la barrière reproductive accomplie dans tous les sens du terme.