Citation:
au pire pour moi , le léger décalage veut surtout dire que les petit animaux ont des cellules qui se divisent plus vite ( leur rythme de reproduction est d'ailleurs en accord avec ça ).
Cette explication me plaît déjà bien plus, en attendant que tu donnes des éléments factuels (et les sources) de l'autre (le nbre supérieur de diviisions)
Ecoute, je ne fais pas mon malin avec cette corrélation rythme cardiaque/longévité : c'est une donnée aussi intéressante que bien d'autres pour alimenter ce sujet.
http://assoc.orange.fr/bernard.langellier/longevite.htm
Par contre je te répète que cette adresse que tu me donnes en dernier n'est pas ce que j'appelle une
source sérieuse. Ou alors on n'a pas la même perception de la bouffonnerie toi et moi.
En effet, c'est probablement là que tu as trouvé 130 ou 150 ans de longévité par le cacatoès... Mais ce n'est pas sérieux.
Remarque que pourquoi pas ? Il y eut bien une Mme Calmant chez les humains. Cet âge du cacatoès est bien plus proche de la légende urbaine qu'autre chose, du moment que le chiffre avancé pour cette espèce assez bien connue en captivité - puisque encore commercialisée -, est de 80 ans environ.
Il suffit de te référer à d'autres sources, notamment des sites d'ornithologues ou des sites spécialisés dans les oiseaux de volière. Qui ont une bonne expérience de la longévité de ces espèces.
Les plantes ne vivent pas non plus des milliers d'années
comme il est écrit dans cette page donnée !!!
Si tu avais suivi plus attentivement tes cours de botanique, tu aurais assimilé qu'un Séquoia (par ex.) ou un Baobab, n'ont aucun tissu cellulaire (ni cellule) ayant vécu plus de quelques dizaines d'années : c'est bien entendu un organisme végétal mort à plus de 90 % de son constituant que l'on appelle "vieil arbre". Seules les
couches externes de sa structure (de son tronc notamment) sont des
tissus vivants.
Si l'ensemble "arbre baobab" peut bien avoir quelques millénaires, aucun de ses tissus en vie n'a cet âge-là.
Les végétaux, comme tous les multicellulaires, semblent eux aussi avoir hérité, malheureusement pour eux, un nombre de divisions pour l'instant limité (excepté pour les cellules reproductrices, comme il est précisé plus haut par Thanatos - dont le style d'écriture exalté ressemble curieusement au tien).. et bien entendu les unicellulaires font exception : dont on peut dire aussi comme pour nos gamètes, que d'une certaine manière, leurs divisions sont illimités et leur vie potentiellement infinie.
Une dernière chose : Singh t'a proposé des corrélations avec le métabolisme, qu'il a précisé être à prendre grosso modo, ce pour alimenter la discussion et exprimer son scepticisme sur le nmbre de divisions supérieures qui expliquerait la longévité des tortues. C'est une démarche honnête et étayée.
Je te propose à mon tour, comme il l'a suggéré, de comparer les espèces grosso modo, en restant intraordres : si en effet, les oiseaux moyens/gros ont une durée de vie extrêmemement longue par rapport à des mammifères bien plus massifs qu'eux, il faut non pas rejeter ces remarquables corrélations mais plutôt chercher ce qui pourrait différencier les oiseaux des mamifères pour ce point.
Je propose p-e- que la phylogénie des oiseaux, directement issue des archosauriens, pourrait refléter cette longévité : les crocos atteignent eux aussi le siècle, et ce sont leurs plus proches parents.
On peut par là avancer (homologie crocos + oiseaux) que les gros dinosaures n'étaient pas des animaux éphémères.
Pour ce qui est de la sénescence cellulaire : ce n'est pour l'instant qu'un terme peu biologique pour donner un nom quelque peu technique au vieillissement de l'organisme. Les différentes théories vont bon train et se mordent la queue, mais celle déjà avancée dans ce topic, l'explication sur la longueur finie des télomères, me paraît la plus élaborée.
Elle n'explique pas tout non plus. Notamment la désyhydratation (assèchement) progressif des cellules - que l'on constate et qu'on peut aussi appeler vieillissement - ni la détérioration progressive moléculaire de son constituant. Ce n'est que mon point de vue.