Citation:
L'Homme dont le corps porte tous les stigmates de l'Evolution (exemple entre mille, notre vision stéréoscopique qui nous vient de notre vie dans les arbres), serait le seul a disposer de naissance d'un psy parfaitement vierge, blanc comme neige, sans aucune trame laissée par l'Evolution. Plaisanterie.
Personne n’a prétendu cela dans aucun post. La caricature que tu fais des réponses que tu obtiens est intolérable.
Si dans la suite des discussions, lorsque l’on te rétorquera encore la prépondérance de l’acquis culturel dans le comportement social humain, tu nous sors encore une caricature du même tonneau, tu reçois ipso facto une baffe virtuelle et nuage d'urine, clair ?
Par respect envers les interlocuteurs qui gaspillent leur temps à te répondre avec excellence et qui ont trop souvent subi ce genre de stupides retours.
Pareil si tu répètes encore une fois ton affirmation ! Reformuler la même proposition avec les mêmes mots, n’est pas argumenter. Ca fait 3 fois que tu plaides "ancienneté, donc avantage, donc inné"… C’est pas bien malin, c'est stupide.
Je te recommande de lire attentivement ce qui t’est objecté avant de te précipiter à taper sur ton clavier.
Citation:
Mais enfin, 100'000 ans c'est déjà long, on arrive pas à l'imaginer. C'est ça qui me frappe dans vos commentaires, je parle Darwin et on m'oppose du mauvais Lamark avec les caries dentaires, les enfants de JS Bach et les quatre bras de dalnar !
Le propre de l'imbécile est de rejeter ce qu'il ne comprend pas. Tes interlocuteurs ont très bien compris tes propos, ils sont simples à comprendre. En revanche, toi tu rejettes leurs exemples parce que tu ne comprends visiblement pas les implications. (Enfants de JS. Bach, les 4 bras de Lord Dralnar, les caries dentaires de Zartregu).
Les caries dentaires de Zartregu n'ont rien à voir avec du lamarckisme, mais auraient dû faire réfléchir au fait qu'un phénomène apparu avec l'humain, comme un apport de glucides par un changement de régime alimentaire, peut avoir une conséquence néfaste comme les caries. Et te faire ainsi comprendre qu'une conséquence secondaire n'est pas une nécessité
sine qua non à quoi que ce soit ni à l'humanisation, mais fait partie d'un des chemins pris par celle-ci. Relis tranquillement la phrase de Zartregu, elle répond directement à certaines de tes mauvaises propositions évolutives.
L'humanité aurait très bien pu prendre d'autres chemins et d'autres formes physiologiques et historiques. Le constat du chemin pris par celle-ci ne peut pas être transformé en nécessité de l'humanité.
Les 4 bras de Lord Dralnar, auraient dû te faire réfléchir à une idée complémentaire : le chemin pris par l'évolution de l'Homme est un parmi les nombreux possibles
sous contraintes, pas nécessairement le plus avantageux parmi l'infinité d’imaginables.
La contrainte est ici que nous sommes héritiers de la structure et plan d'organisation de nos ancêtres. C'est-à-dire que même si 4 bras et 8 yeux tout autour de la tête seraient indéniablement avantageux pour notre self-défense, ce chemin n'a néanmoins pas été pris car il est improbable sous ces contraintes.
Par cette même réflexion, tu dois comprendre que prendre un quelconque caractère ou phénomène, et affirmer qu'il fut nécessaire et indispensable, est outrancièrement dogmatique. Ce n'est pas du tout une réflexion inspirée de darwinisme.
Les enfants de J-S. Bach que t'a proposé Gino, argument que tu as aussi trouvé déplacé, est un des plus célèbres exemples d' hérédité des aptitudes. Un arbre généalogique de la famille Bach, élaboré par Schneil, qui fait partie de la documentation la plus largement diffusée de part le monde : on le trouve dans des bouquins de génétique en arabe, en hindi, en tamoul, en espagnol, en anglais, en italien, et il est utilisé au chapitre génétique de biologie terminale D. en France.
C'est-à-dire que, d'où que tu sois, tu as raté et quelques cours et une occasion de te taire.
Le problème est surtout que tes propositions n'ont rien du tout à voir avec Darwin. Elles ne sont inspirées que de lectures superficielles, appuyées de réflexions d'attardé mental.
Citation:
Chez l'Homme, la religiosité (voir définition sur le Petit Larousse) est tellement répandue dans le monde présent, dans l'histoire, et si ancienne dans la préhistoire qu'elle fait forcement partie de l'inné, donc transmise par hérédité. Sur quel petit pois de Mendel ? pardon, sur quel gène ? je n'en sais rien et peu importe.
C'est n'importe quoi. C’est triplement n’importe quoi !
Tu sais, l'herpès buccal est autrement plus répandu que la « religiosité ». Avec des réflexions aussi peu abouties que les tiennes (reformuler 3 fois la même proposition), tu pourrais le déclarer inné tout aussi gratuitement. Pareil pour la "pudeur", et pareil pour le "sens de l'humour". L'herpès est moins problématique puisqu'il s'agit d'un virus, et même un glauque religiophile comme toi peut l'écarter de l'inné. Peux-tu écarter les deux autres ?
Que nenni ! Tu aurais bien de la peine à donner de différences neuralement objectivées entre « pudeur » et « religiosité » (
tous deux ne sont qu'une attitude observable par un faisceau de comportements, guère plus... ), et pourtant on sait que bébé n’a ni l’un ni l’autre, et acquerra peut-être les deux, l'un ou l'autre, mais pas obligatoirement.
Une des principales observations que l'on peut faire, parmi les plus flagrantes aussi, dans le fonctionnement intellectuel de l’humain (et d’autres espèces qui passent par une longue période d’apprentissage avant la maturité sexuelle) est précisément la place que prennent les comportements acquis au détriment et recul des comportements innés.
Réduits déjà à leur plus simple expression chez bébé, des résidus, ils vont s’évaporer dans le néant avec le développement intellectuel de celui-ci. (voir plus bas le réflexe de marche qui disparaît).
Toute la "théorie sociobiologique" est en fait à contre sens, à l’opposé des données des neurosciences, sur l’homme et les primates en général, et sur bien d'autres espèces en particulier.
Même en admettant que "religiosité" soit stigmatisée en trait de caractère ou comportement isolé, susceptible d’être objectivé par réflexions « biologiques », ce qui n’est pas le cas.
Et bien même ainsi, on ne peut pas affirmer qu’il fasse forcément partie de l’inné car, d’une part l’acquis ne « rentre » pas dans l’inné comme par magie ; et d’autre part, des aptitudes autrement plus anciennes tel le langage articulé, par exemple, ou la marche bipède, ne sont même pas innées : l’homme naît avec les organes complets pour articuler, mais pas avec le langage lui-même. Il doit l’apprendre. Cela va sans doute surprendre ton anus, qui n’y a bien entendu jamais réfléchi, mais même la marche érigée, connue chez les primates depuis encore plus longtemps, au moins 4 millions d’années dans la lignée humaine (et plus en comptant la lignée des chimpanzés), n'est même pas innée chez l’espèce humaine !
Bébé doit d’abord attendre la mise en place de son système nerveux, puis apprendre à coordonner ses mouvements, puis apprendre à marcher, debout comme les adultes qu’il voit, ce par imitation.
Si bébé est élevé chez des gazelles, il apprendra et adoptera la marche à 4 pattes (il apprendra éventuellement par lui-même la bipédie, vu sa facilité et prédispositions, mais c’est tout de même un apprentissage, un acquis).
Les réactions instinctives de bébé à la naissance sont liées à l’immaturité de son cerveau – réflexe de succion par ex. Liées à des exigences fondamentales, elles sont donc accomplies sans aucun apprentissage, mais ce n’est le cas d’aucun comportement complexe.
Encore moins d’un comportement ou série de comportements élaborés faisant appel à des sens et connaissances fortement relatives à l’apprentissage et au social.
Les comportement primaires, innés, disparaissent d’ailleurs tous après quelques semaines, même le réflexe inné de mettre un pied devant l’autre disparaîtra lui aussi : bébé devra réapprendre à marcher un an plus tard.
Restent bien entendu tous les réflexes automatiques et vitaux, inconscients le plus souvent, qui bien entendu sont innés car vitaux, dont on ne parle pas ici. lls dépendent d’autres processus et circuits neuraux, les systèmes neuroendocriniens et les nerveux autonomes.
Suchi & Web