J'ai trouvé sur le net ce qui devrait correspondre à la connerie de dépêche sur S&Vie :
Les mouches vivent plus longtemps si elles restent bêtes
<< Dans la nature, l’intelligence et le développement de capacités intellectuelles est un luxe parfois inutile qui peut même s’avérer préjudiciable pour certaines espèces animales. Les résultats des travaux d’une équipe de chercheurs de l’Unil sont éloquents
Tadeusz Kawecki, professeur à la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne. (Crédit : Unil)
Tadeusz Kawecki est professeur à la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne (Unil). Né en Pologne en 1966 il a terminé ses études de biologie à Cracovie, puis a poursuivi par une spécialisation en zoologie à Bâle en Suisse. Par la suite il a exercé ses talents de chercheur et d’enseignant en Finlande, aux Etats-Unis et en Suisse. Il dirige à l’Unil avec Joep Burger une unité de recherches qui étudie depuis des années les conséquences pour des mouches du vinaigre (drosophile) d’une amélioration de leurs capacités intellectuelles.
Les mouches du vinaigre sont des cobayes rêvés pour les chercheurs. Elles se multiplient très vite, évoluent (mutent) facilement et ont une faible longévité (80 à 85 jours). Les chercheurs ont comparé des observations sur 2 groupes de mouche, le premier est resté à l’état naturel, le second a été entraîné à développer des capacités d’apprentissage en leur faisant associer une odeur de nourriture à un goût, ces expériences se sont prolongées de génération en génération, au bout de 30 à 40 générations, les insectes entraînés apprennent mieux et mémorisent plus longtemps.
L’évolution naturelle d’une espèce suit son cours quand les avantages qui en découlent sont plus importants que les inconvénients. Les chercheurs ont deviné que les capacités améliorées des mouches devaient entraîner d’autres problèmes. La publication récente des résultats de ces observations a démontré que les drosophiles "améliorées" avaient une vie plus courte de 15%, que leurs capacités de reproductions étaient réduites et que le taux de mortalité de leurs larves était de 50% plus élevé à celles d’une mouche à l’état naturel. La conclusion est simple : le développement de leur intelligence raccourcit leur vie et menace la survie de l’espèce.
De la drosophile à l’Homo sapiens
Peut-être le résultat négatif de l’investissement dans l’accroissement des capacités des drosophiles explique pourquoi ces espèces ne développent pas leurs potentiels. Une antilope qui se poserait des questions sur les intentions d’un lion, au lieu d’obéir à son instinct qui lui ordonne de fuir, ne vivrait pas longtemps. Le cerveau chez l’homme, compte seulement pour 2% de la masse corporelle, mais même en état de veille, il utilise en moyenne 20% de l’énergie d’un individu (chez les bébés presque 50%). En ce qui concerne les conséquences de ces observations pour l’homme, le Professeur Tadeusz Kawecki reste prudent, mais constate que si notre durée de vie est plus longue qu’auparavant malgré l’augmentation du volume et des capacités du cerveau, il n’est pas exclu que le prix à payer serait l’apparition de maladies alors inconnues chez nos lointains ancêtres. Une question reste toutefois sans réponse : Quand arriverons-nous au stade où le développement de l’intelligence chez l’homme cessera d’être rentable ?
Joanna ROQUEBLAVE. (http://www.lepetitjournal.com - Varsovie) mardi 10 juin 2008Bé. C'est bien une connerie d'article avec une foule de conclusions à la con, et même une question finale à la con. S&Vie ne faisait que reporter en news un court résumé d'une connerie d'article de plus. Faut bien remplir les pages sans pub ni annonceurs avec quelque chose.
Papiers svp et circulez. Rien à voir, et allez.