Soeur Emmanuelle a écrit:
Ouais ouais, moi je demande à voir les études à ce sujet. On se croirait un peu au café du commerce là.
Tu confirmes aussi mon grand fou ?
Bonne remarque ! Et c'est une colle.
Je n'ai actuellement pas d'étude à te proposer au sujet du moindre taux de pannes sexuelles chez les gays que chez les hétéros.
En fouillant le web, tu en trouveras sans doute car je ne tiens pas cela de l'éther, et il y en eut au moins une assez célèbre et sérieuse, effectuée sur un échantillonnage assez fort de la population américaine, qui était par hasard passé par mes écoutilles. Je l'avais survolé il y a fort longtemps. Une des explications données était p.e. que les homos mâles n'ont pas cette inhibition et "peur de la femme" relativement récurrentes chez les hétéros, vis à vis de leur partenaire. Cause d'angoisse et de moindre relaxation du gland (=> moindre circulation dans les artères incriminées => bite molle). Ces explications étaient données à une époque où les troubles de l'érection chez le mâle étaient le plus souvent proposés comme psychologiques.
De nos jours, la mode et la communication est plutôt de privilégier la cause "organique" à la panne. Mais c'est plutôt factice. La proche réalité est que la médecine peut guérir plus facilement qu'avant les problèmes d'érection par un traitement médical adapté - avec plus de possibilités moléculaires qu'avant, et très efficaces.
Le mot d'ordre de santé publique étant d'amener les réluctants à se faire soigner, vu que maintenant on guérit facilement ces pannes par le médical - mais dont la causalité est sans doute (comme il y a 20 ans) un nuage de physiologique modulé par le psychologique, et vice versa, dans bien des cas.
Une autre idée reçue sur les gays, lue et éjectée pat Pyne Duythr dans un autre topic :
Pyne Duythr a écrit:
Renaud a écrit:
on me dit facilement "gentil" dans la vie ; cela tient sûrement à ma sensibilité homosexuelle : gentil, doux, attentionné...
C'est de l'ironie? Parce que si tu veux, je peux te presenter a quelques potes gays qui ne sont ni gentils, ni doux, ni meme attentionnes. Des mecs plutot genre brute epaisse hypervirilisee a tronche de routier bulgare et aux bras noueux tatoues comme ceux d'un bagnard qu'a ecope perpet'. 'Tain, quel cliche de gros nase: {toutes les tapettes sont des decorateurs d'interieur cultives, effemines, sensibles, imberbes, doux, polis, modestes et charmants}. T'as pas honte de pondre de pareilles niaiseries Renaud (si ta remarque etait ironique, alors ce post est a cramer au bec bunzen, bien entendu)? Bordel de merde!
Oui, en effet, ce préjugé à la peau dure.
Et pour amener de l'eau au moulin, dans un autre rapport sur les gays américains, où des toubibs et sociologues avaient mis en commun un protocole de quelques marqueurs considérés comme "caractéristique de masculinisation" afin de quantifier la
masculinisation des gays (1) : genre pilosité corporelle hors des zones sexuelles, taux de graisse sur la peau, hauteur moyenne de la voix, et même psychologiques, genre "goût pour les activités et sports violents" etc. (je ne me souviens plus de tous les critères (1) considérés, ils sont tous +/- discutables - mais peu importe).
Les résultats de cette étude statistique comparative donnèrent les gays comme moyennement plus "
virilisés" et
"plus comblés en caractères de masculinisation (ceux considérés)", que les hétéros !
Je crois même me souvenir que l'étude avait proposé un taux légèrement supérieur d' "hormones mâles" dans les populations gays que chez les hétéros. Les gays américains étaient en fait proposés comme une minorité ayant une plus forte libido et besoin sexuels hard, typiquement "mâles", que la majorité hétéro; au contraire de ces idées reçues sur leur ambiguïté et féminisation supposées.
Des sortes de super mâles musclés, membrés, et sodomites. arf arf arf arf.
(1) à prendre avec circonspection bien entendu, tout comme le reste et comme toutes ces méta analyses sur des marqueurs sélectionnés - à défaut de mieux. Ce n'est pas la présence de X ou Z caractère qui fait le mâle ou pas mâle, et on s'en fout, mais faut bien choisir quelques critères pour éconduire les idées reçues elles aussi fondées sur des critères arbitraires filtrés par notre subjectivité. C'était plutôt une étude qui voulut bousculer les idées reçues sur la pseudo "féminité" physique et psychologique des homos... Et qui en effet les bousculait.
Pyne Duythr ou quelqu'un d'autre a peut-être souvenance de ça ? Ce n'est pas si vieux.