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MessagePosté: 18 Avr 2006, 20:48 
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Assalam alleykoum

Je t'écris afin de te parler des VRAIS droits et devoirs de la femme en islam,j'espère que tu prêteras l'attention que j'ai prêté à ton article :

-tout d'abord j'aimerais commencer par le fait que tu parles de l'épouse du prophète(Paix sur lui) comme si celle ci était une femme traumatisée de cette union car celle-ci s'est faite très jeune.
Que Aïcha ait commencé à vivre avec le Prophète lorsqu'elle était âgée de neuf ans, cela est rapporté par al-Bukhârî (n° 3681) et Muslim (n° 1422). Mais il faut considérer les choses avec les éléments sociaux de l'époque. En fait, dans l'ensemble de ce que le Prophète a fait, il y a certains faits qui ont, selon notre croyance, une vocation universelle, d'autre qui sont particuliers à lui (khussûssiyya), et d'autres encore qui sont le produit de la coutume d'alors. Concernant cette dernière catégorie, on ne peut appréhender les faits de cette époque en se fondant sur la référence aux mœurs d'aujourd'hui. Ce serait une erreur méthodologique grave. En réalité tout tourne autour du référentiel. Aujourd'hui on nomme pédophilie les rapports sexuels avec des personnes n'ayant pas atteint la maturité sexuelle prévue par la loi ; et la loi a fixé à 15 ans l'âge de la présomption de cette maturité sexuelle pour les personnes de sexe féminin ; qu'une personne soit exceptionnellement mature avant n'entre pas en compte et, des rapports sexuels avec elle, même consentis, constituent une infraction : ceci car la loi se fonde, comme je l'ai dit, sur une présomption et, en tant que telle, est faite pour être appliquée à tout le monde, sans vérification de savoir si la jeune fille de moins de 15 ans était mature ou non. Tout cela est dû à la loi d'aujourd'hui, promulguée sur la base d'une présomption destinée à protéger l'enfance. Mais il y a de cela 1400 ans en Arabie, on peut facilement imaginer que la pédophilie consistait en le fait d'avoir des rapports sexuels avec une personne n'ayant pas atteint sa maturité sexuelle biologique, et il n'y avait pas d'âge minimal fixé par une loi et constituant une présomption de cette maturité. Or rien ne nous prouve que Aicha n'était pas mature à 9 ans ; c'est exceptionnel, mais cela arrive. Et justement, les gens de l'époque rapportent que Aïcha était développée (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3903), et que d'autre part c'est le père de Aïcha, Abû Bakr lui-même, qui a demandé au Prophète de vivre avec son épouse (Fat'h ul-bârî, tome 7 p. 281).

Reste que, même si elle était nubile, il y avait une grande différence d'âge entre Aïcha et le Prophète. Mais ici encore, cela relève de ce qui se faisait dans la coutume d'alors, en Arabie. A l'époque les détracteurs du Prophète – il y en avait aussi, à l'instar des Mecquois idolâtres et des Hypocrites de Médine –, ne manquaient pas une occasion de le critiquer et de le dénigrer (comme lorsqu'il se maria avec Zaynab bint Jahsh, divorcée de Zayd ibn Hâritha, anciennement adopté par le Prophète, car ceci était considéré interdit dans l'Arabie pré-islamique) ; pourtant ils ne dirent rien à propos de son mariage avec Aïcha.
Il faut dire aussi que le Prophète, selon Martin Lings (page 160), "ne paraissait que la moitié de son âge" (alors cinquante-trois ans), ce qui est rapporté par de nombreuses personnes : les témoignages de Compagnons sont très nombreux qui racontent que même plus tard, à l'âge de soixante ans, le Prophète n'avait que quelques fils blancs dans toute sa chevelure et sa barbe (rapporté par al-Bukhârî). D'ailleurs, quand, à cinquante trois ans, le Prophète arriva à Médine en compagnie de Abû Bakr (de deux ans son cadet), les musulmans qui avaient seulement entendu parler du Prophète vinrent saluer Abû Bakr à sa place : c'est celui-ci qui paraissait être l'homme âgé (bien qu'en fait de deux ans plus jeune que le Prophète).

Si le Prophète avait été pédophile, il ne se serait pas marié à l'âge de 25 ans avec Khadîdja, une femme deux fois veuve et de 15 ans son aînée, qui n'a de surcroît jamais connu de co-épouse ! Le Prophète aimait certes Aïcha. Mais pas au point d'avoir oublié sa défunte épouse Khadîdja. Aïcha raconte : "Je n'ai jamais été jalouse d'une autre épouse du Prophète comme j'ai été jalouse de Khadîdja. Je ne l'ai jamais vue mais le Prophète pensait souvent à elle. S'il abattait une chèvre, il en envoyait des morceaux aux amies de Khadîdja. Parfois je disais au Prophète : "C'est comme si dans le monde il n'y avait comme femme que Khadîdja !" Il me répondait : "Elle avait telle et telle qualités. Et nous avons eu des enfants" (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). Une autre fois, Aïcha dit à son époux le Prophète : "Qu'as-tu à penser à une vieille femme parmi les vieilles femmes qurayshites, dont les gencives étaient rouges et qui est déjà morte depuis longtemps. Dieu t'a donné de meilleures femmes qu'elle !" Il répondit : "Dieu ne m'a pas donné de meilleure femme qu'elle…" (rapporté par Al-Bukhârî, Muslim et Ahmad).

Dernier point : Aïcha racontait plus tard comment elle avait été jalouse lorsque le Prophète était vivant. Elle l'avait ainsi suivi une nuit, croyant qu'il allait se rendre chez une autre épouse, alors qu'il se rendait en fait au cimetière pour prier Dieu pour les défunts. Et le Prophète s'aperçut ensuite de sa présence (rapporté par Muslim). Quand une fois une autre épouse du Prophète envoya au Prophète un plat cuisiné alors que le Prophète se trouvait chez Aïcha, elle cassa le plat et le Prophète dut intervenir (rapporté par Al-Bukhârî). Un jour que le Prophète lui dit que si elle venait à mourir quand il était vivant, il prierait sur elle, elle lui fit cette boutade : "Je pense plutôt que tu souhaites que je meure afin que le même jour tu te rendes auprès d'autres épouses." Le Prophète se contenta de sourire à cette réplique (rapporté par Al-Bukhârî et Ahmad). A un moment de la vie du Prophète, il était arrivé un tiraillement entre ce dernier et ses épouses : les épouses du Prophète insistaient sans arrêt pour obtenir de lui plus de facilités matérielles, et le Prophète n'en avait pas. Ces tiraillement répétés avaient poussé le Prophète (sur lui la paix), à prendre du recul par rapport à ses épouses, puis, sur l'ordre de Dieu, à demander à chacune d'elles de se prononcer clairement et librement sur leur volonté de rester mariées avec lui – et de se contenter de ce qu'il pourrait leur donner –, ou de choisir le divorce. Aucune n'a choisi de le quitter. Or, Aïcha faisait partie de ces épouses, et c'est même par elle qu'il commença, en lui demandant de ne pas se presser pour répondre (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). Sont-ce là les propos et les actes d'une femme traumatisée ?

Un Compagnon raconte pour ce qui a trait à la période après la mort du Prophète : "Chaque fois que nous les Compagnons du Prophète nous avions un problème pour comprendre un règlement de l'islam, nous trouvions quelque connaissance à ce sujet auprès de Aïcha" (rapporté par At-Tirmidhî).

Il faut replacer les événements dans leur contexte. Le mariage avec une fille ayant atteint sa maturité biologique mais étant d'un âge moindre que 15 ans est interdit par la loi d'aujourd'hui, mais ne l'était alors pas : on se fondait alors sur le constat de maturité biologique, l'âge fût-il de moins de 15 ans. Le savant musulman Mustafâ as-Sibâ'î précise d'ailleurs que le changement de coutume doit être pris en compte, et cite et approuve des pays musulmans qui ont, au nom des principes mêmes de l'islam, fait des lois interdisant le mariage avec une mineure, se fondant sur l'avis de Ibn Shub'ruma et al-Battî (Al-mar'a bayn al-fiqh wal-qânûn, pp. 57-58), et d'autres lois accordant au responsable administratif le droit de refuser de marier un homme âgé avec une femme beaucoup plus jeune que lui si les motifs de ce mariage ne paraissent pas conformes à l'éthique musulmane (Ibid., pp. 63-64).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


-L'enterrement des petites filles vivantes:
Sache, mon ami que cette pratique se faisait à l'époque préislamique.^
En effet,la fille était tellement haïe et rejetée qu'elle pouvait même être enterrée vivante la naissance.
Aussi,le Coran a-t-il fortement dénoncé cette coutume et assuré à ses auteurs un châtiment sévère ,à la mesure de leur acte:
"Et lorsqu'on annonce une fille à l'un d'eux,son visage s'assombrit,et une rage profonde(l'envahit).Il se cache des gens,à cause du malheur qu'on lui a annoncé.Doit-il la garder la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre?combien est mauvais leur jugement!"(Coran 16/58-59)
N'est-ce pas là une reuve de la situation dégradante de la femme,dont la simple apparition dans un foyer bouleverse le responsable de cette naissance,en l'occurence le père?Ibn Khatir explique ces versets et conclut:"Quel grossier mensonge qu'ils ont proféré,quel mauvais partage ils ont fait et quellle grave faute ils ont commise,en attribuant Dieu ce qui est manigestement faux."
Il cite l'histoire de Qays Ibn Acis qui se présente au Prophète(Paix et Bénédiction D'Allah sur Lui) en disant:"Ô messager de Dieu,j'ai enterré vivantes huit de mes filles avant l'ère de l'islam"
-"Fais l'aumône en donnant pour chacune d'elles une chamelle en sacrifice"lui répondit le Prophète.
Les tribus arabes,qui se livraient à ces usages,pour le moins barbares,pensaient éviter ainsi le déshonneur qui les filles pourraient,éventuellement,leur causer plus tard,ou la pauvreté en se débarrassant d'une bouche à nourrir, plus forte raison en ces temps où la famine était fréquente.Mais l'interdiction divine est formelle:"Dis:"Venez,je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit:ne Lui asociez rien;et soyez bienfaisants envers vis père et mère.Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté.Nous vous nourrissons tout comme eux.N'approchez pas des turpitudes ouvertement ou en cachette.Ne tuez qu'en toute justice la vie que Dieu a faite sacrée.Voilà ce que Dieu vous a recommandé de faire;peut-être comprendrez vous"
Ibn Khatir rapporte au sujet de ce verset,le hadith suivant,en référence à Ibn Mas'ud qui avait demandé au Prophète:"Quel est le plus grand péché?"-C'est d'attribuer à Dieu un associé alors que c'est Lui qui t'a créé",lui répondit-il-"Ensuite,quel autre péché le suit?"-"C'est de tuer ton enfant,de crainte qu'il se nourrisse avec toi"-Et ensuite?"-"C'est de commettre l'adultère avec l'épouse de ton voisin"lui dit-il avant de réciter le verset suivant
"Et ceux qui n'invoquent pas d'autre dieu avec Dieu et ne tuent pas la vie que Dieu a rendu sacrée sauf à bon droit:qui commettent pas l'adultère-qui quiconque fait cela encoure une punition et le châtiment lui sera doublé,au Jour de la Réssurection,et il y demeurera éternellement couvert d'ignominie"(Coran 25/68-69)


-Egalité des sexes


"Et les hommes ont un degré sur elles"" (Tafsîr at-Tabarî, Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 94). "Un degré sur elles" : infériorité de la femme ? soumission de la femme ? Pas du tout : d'après Ibn Abbâs, ce "degré de l'homme" signifie tout simplement que l'homme doit, davantage, savoir fermer les yeux sur des droits qui lui reviennent, tout en s'acquittant scrupuleusement de ses devoirs vis-à-vis du conjoint. C'est cet avis de Ibn Abbâs que at-Tabarî a retenu : il écrit : "L'avis le plus pertinent dans l'exégèse de ce verset est ce que Ibn Abbâs a dit : le "degré" ("daraja") que Dieu a évoqué dans ce verset est que l'homme passe sur certains de ses droits dont son épouse ne s'acquitterait pas, tout en s'acquittant, lui, de tous ses devoirs vis-à-vis d'elle" (cf. Tafsîr at-Tabarî, Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 95).
Quant au verset 4/34, qui dit : "Les hommes ont autorité sur les femmes à cause du fait que Dieu a donné des faveurs à certains sur d'autres", il parle tout simplement de la fonction de chef de famille (Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 101), laquelle fonction ne correspond absolument pas à une dictature mais doit être au contraire vécue avec amour, respect, concertation et – comme nous venons de le voir – en sachant fermer les yeux quant à ses droits : c'est très précisément ce qu'a enseigné le Prophète dans la Sunna ; les paroles de celui-ci à ce sujet sont visibles dans Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla (tome 5 pp. 104-108) ; contentons-nous ici d'une seule : le Prophète a dit : "Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec son épouse" (Tirmidhi 3895, aussi Ibn Maja 1978).
Dans les recueils de la Sunna on lit aussi que le jeune Ibn Abbâs l'ayant un jour questionné au sujet du sens d'un verset coranique, Omar ibn al-Khattâb, second calife du Prophète, lui donna la réponse ; puis il lui raconta : "Avant la venue de l'islam, nous autres n'avions pas de considération pour les femmes. Puis, lorsque vint l'islam et que Dieu évoqua leurs droits, nous nous mîmes, à cause de cela, à comprendre qu'elles avaient des droits sur nous. Néanmoins nous ne leur permettions pas de se mêler de nos affaires" (Bukhari 5505). Omar parle là du moment où, après la venue de l'islam, il vivait toujours, en tant que qurayshite, dans la société de La Mecque. Mais quand, ensuite, il dut émigrer à Médine – où le Prophète allait vivre dix ans encore –, il se retrouva au contact des musulmans de là-bas ; et il dut changer encore dans sa perception des choses ; il raconte à Ibn Abbâs : "Chez nous autres les qurayshites, c'étaient nous, les hommes, qui menions les femmes ("naghlib un-nissâ'"). Mais les Ansâr (à Médine) étaient un peuple où les femmes menaient les hommes ("qawmun taghlibuhum nissâ'uhum"). Quand nous nous installâmes (à Médine), nos femmes se mirent à prendre cette façon d'être des femmes ansarites" (Bukhari 4895). "Ainsi, un jour que j'avais une discussion avec mon épouse, elle me tint des propos très vifs" (Bukhari 5505). L'épouse de Omar lui donna aussi des conseils quant à ses affaires (Bukhari 4629). "Que t'arrive-t-il donc ?" s'étonna Omar. Son épouse lui répondit : "Ton attitude est étrange, Ibn al-Khattâb ! Tu ne voudrais pas qu'on te réponde ?" (Bukhari 4629). Omar a été étonné de ce que lui a dit son épouse parce que, en tant que qurayshite, il n'était pas habitué à ce genre de remarques de la part d'une femme. Mais jamais il n'a opposé à son épouse les deux versets coraniques susmentionnés. Si ceux-ci signifiaient que l'épouse doit "la fermer" devant son mari, qui est "supérieur", cela se serait su... Et les femmes médinoises de l'époque du Prophète auraient toutes été "désobéissantes au Coran"... Or ce n'a jamais été le cas, et, bien au contraire, le Prophète a fait leurs éloges en tant que musulmanes dans des paroles bien connues.
Il n'y a pas d'infériorité ou de soumission de la femme. Pour l'islam, homme et femme sont égaux dans leur humanité et dans leur valeur humaine. Par contre, ils ont des rôles complémentaires, parce qu'ayant des natures qui présentent, à côté de nombreuses similitudes, des différences et des particularités. Lesquelles différences, on le sait aujourd'hui, ne sont pas toutes dues à la culture et à l'éducation – comme auparavant certains le pensaient – mais sont bel et bien dues pour un certain nombre d'entre elles à la nature même : physiologique, hormonale, psychologique…
Il est certain que la situation concrète de la femme est, dans le réel de nombreux pays musulmans, loin d'être ce qu'elle pourrait et devrait être dans l'idéal. Mais cela, qui le nie ? Le savant musulman syrien Mustafâ as-Sibâ'i l'a exprimé ainsi : "Puis, en fonction de l'évolution de la situation dans la civilisation musulmane et des traditions locales de pays musulmans, la femme a connu des périodes différentes. Dans la période de décadence, la femme a même connu un délaissement, et, dans les faits, un manquement par rapport aux droits qui lui revenaient." "Le besoin s'est donc fait sentir que la pensée des musulmans engagés se tourne également vers la situation de la femme dans leur pays" (Al-mar'a bayn al-fiqh wal qânûn, pp. 46-51). L'universitaire Marcel Boisard écrit quant à lui : ""Le paradis est sous les pieds des mères" ou encore "Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa femme", dit le Prophète. De telles affirmations ne sauraient émaner d'une société qui ne respecterait pas la femme en tant que telle. Sa relative infériorité actuelle par rapport à l'homme est la conséquence directe des conditions sociales et économiques globales de la société islamique. Les mouvements féministes [musulmans] l'ont d'ailleurs bien compris, qui appuient leur revendication sur les deux piliers usuels du réveil de la conscience musulmane : l'aspect politique et l'aspect religieux. A cet égard, leur combat risque d'être à la fois plus aisé et plus difficile que celui des femmes occidentales. Elles auront en effet à combler un retard plus considérable. En revanche, leur tâche sera facilitée par le fait qu'il ne leur faudra pas lutter contre une législation établie surtout par des hommes, habilités d'accepter ou de refuser de leur octroyer les "privilèges" qui diminueraient la sévérité des codes civils. Le droit de la musulmane à l'égalité sociale, à la propriété privée personnelle, au respect et à la sécurité dans le mariage, à la compensation en cas de divorce, à la jouissance d'intérêt purement féminin est acquis : la loi divine le leur accorde déjà. Elles auront à en obtenir l'application pratique par les hommes en évoquant, précisément, l'islam" (L'humanisme de l'Islam, Albin Michel, p. 110).

D'un côté il y a donc des préjugés chez certains (je dis bien : "certains") occidentaux quant à ce que l'islam dit réellement au sujet de la femme (comme il y a par ailleurs des préjugés chez certains musulmans de pays musulmans quant à la réalité du monde occidental). D'un autre côté il y a réellement, dans des sociétés musulmanes, des problèmes quant à la situation de la femme ; des réformes doivent être entreprises pour améliorer ces réalités-là. Ces réformes ne seront cependant efficaces, profondes et durables que si elles viennent de l'intérieur même des références musulmanes, comme l'a écrit Boisard. Voici d'ailleurs des lignes extraites du Monde Dossiers et Documents (n° 251) à propos de la situation de musulmanes de Turquie : "Derrière le voile [il s'agit du foulard] apparaît un nouveau profil de la femme musulmane : éduquée, urbanisée, revendicative, et qui, pour être voilée, n'est ni passive, ni soumise, ni cantonnée à l'espace intérieur" (p. 4) ; "ces étudiantes en médecine, en dentisterie, en philosophie, souvent brillantes, qui dissimulent leurs formes sous un pardessus et portent un "turban" (foulard recouvrant la tête et les épaules et ne laissant découvert que le visage) ont une connaissance approfondie du Coran, savent parler de l'histoire ou de la sociologie de l'islam" (Ibid.). Une nouvelle fois, remarquez : elles sont "revendicatives" et non "passives" ou "soumises" ; si les deux versets coraniques en questions signifiaient que la femme doit "la fermer" devant l'homme, forcément "supérieur", ces femmes n'auraient pas "une connaissance approfondie du Coran"...
Sur la même page mais dans un autre article on peut lire que le même phénomène est visible chez des Egyptiennes : "Les jeunes Egyptiennes sont peut-être voilées, mais elles sont en train d'accéder au savoir, à la liberté de mouvement dans la ville, à l'emploi, à la vie publique. Alors que certains ne veulent voir dans la société égyptienne d'aujourd'hui que les effets d'une "réislamisation" inquiétante, les Egyptiens – et les Egyptiennes – sont peut-être tout simplement, en s'aidant de l'école, en train de conquérir leur modernité" (Ibid.).
Ces témoignages prouvent que l'amélioration de la situation de la musulmane dans les pays musulmans n'est pas une vue de l'esprit mais bel et bien un processus actuellement en marche. Il lui faut simplement du temps pour s'étendre.

Il reste que, préjugés résorbés et réforme menée à bien, le modèle d'émancipation que la majorité des femmes musulmanes réaliseront sur la base des normes du Coran et de la Sunna et en prenant en compte les travaux du Fiqh réalisés depuis quatorze siècles, présentera malgré tout, à côté de points communs, des différences par rapport à celui que la majorité des femmes occidentales ont réalisé. C'est ce qu'un passage de l'article du Monde dossiers et documents suscité souligne : ces musulmanes de Turquie, peut-on y lire, ne suivent ni le "traditionalisme musulman, qu'elles jugent affadi et ignorant", ni le "modernisme occidental". La question qui se pose dès lors est : est-on prêt à ne pas confondre les principes d'une émancipation bien comprise et les repères du seul modèle occidental d'émancipation, produit par des circonstances historiques et des références culturelles précises ? Est-on prêt à accepter concrètement le multiculturalisme (à l'échelle nationale) et le pluralisme des civilisations (à l'échelle mondiale) ? Ou bien ces termes ne seraient-ils destinés qu'aux beaux discours bien ciblés, tenus lors de meetings et de colloques ?

Un dernier mot : nous l'avons dit, les sociétés musulmanes sont telles qu'il y a des améliorations notoires à apporter quant aux mentalités et quant aux comportements vis-à-vis des femmes. Mais si on est honnête avec soi-même et si on n'a pas été "endoctriné" – puisque c'est un terme que d'aucuns aiment à user, semble-t-il –, il faudrait aussi ne pas oublier que dans les sociétés occidentales la situation de la femme n'est pas non plus telle que rien ne serait plus à entreprendre pour changer les mentalités et les comportements… Marie Trintignant n'habitait pas en pays musulman, et n'était pas non plus une citoyenne française issue de l'immigration (laquelle immigrée est forcément "victime des machos musulmans, qui s'appuient sur les dires du Coran et sévissent dans les banlieues"), n'est-ce pas… Est-elle la seule ou seulement la plus connue ?

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


-Les femmes forment la majorité en Enfer

Au cours de sa vie, le prophète Muhammad (paix soit sur lui) fut présenté à des visions du Paradis et de l'Enfer. En effet, le prophète eut la chance de voir l'au-delà nottament lors de la nuit de Al-Miraj. Après avoir vu le Paradis et l'Enfer, le prophète déclara dans une tradition authentique :

Hadith Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, No 126:
Le prophète (paix soit sur lui) a dit : J'ai regardé le paradis et j'ai vu que la majorité de ses résidents étaient les pauvres. Et j'ai regardé le feu (de l'enfer) et j'ai vu que la majorité de ses résidents étaient des femmes.

Vous citez ce hadith pour tenter de prouver que l'Islam est une religion misogyne. Toutefois, rien dans les dires du prophète (paix soit sur lui) affirme que les femmes sont mauvaises ou destinées à l'Enfer. La piété en Islam est indépendante du sexe. Vous avez pu le constater par les versets coraniques cités plus haut. Quand on discute d'un sujet, il faut traiter tous ses aspects. Taire sciemment des faits est mentir par omission.

De plus, selon la Sounna, le nombre de femmes augmentera massivement. En effet, le prophète Muhammad (paix soit sur lui) a spécifé, dans une tradition authentique, que l'accroissement massif du nombre de femmes était un des signes précurseurs du jour du Jugement Dernier :

Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, No 158:
Anas a raconté [...] j'ai entendu le messager de Dieu (paix soit sur lui) dire : "parmi les signes de l'Heure (du jugement dernier), on comptera les suivants : la connaissance religieuse sera perdue, l'ignorance générale (en religion) s'accroîtra, les relations sexuelles illégales prévaudront ainsi que la consommation des boissons alcoolisées. Les hommes diminueront en nombre et les femmes augmenteront en nombre à un point tel qu'un homme sera en charge de cinquante femmes."

S'il y aura, dans un futur rapproché, 50 fois plus de femmes que d'hommes, alors pourquoi est-il impensable qu'il y ait plus de femmes que d'hommes en Enfer ? Pourquoi dire que cela est misogyne ?
Tout homme et toute femme pieuse sera pardonnée et entrera au Paradis pour y demeurer éternellement. Le prophète Muhammad (paix soit sur lui) a aussi déclaré dans une tradition authentique que la meilleure chose au monde était une femme croyante.

Hadith Sahih Muslim Livre 008, No 3465:
Le prophète (paix soit sur lui) a dit : le monde entier est une provision et la meilleure chose au monde est une femme pieuse.

Le Coran [4:124]
Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes oeuvres, tout en étant croyant... les voilà ceux qui entreront au Paradis; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d'un creux de noyau de datte .

Que Dieu soit loué !
Amen !

-Le port du voile

Quant au voile,il est nécéssaire avant tout de mettre en évidence qu'il est une obligation que l'on retrouve aux origines des trois religions dites monothéistes.Ainsi la femme juive doit porter le voile et se couvrir entièrement les cheveux.Le Christianisme n'échappe pas cette règle.On trouve dans le Nouveau Testament cette parole de Paul:
"Car si une femme n'est pas voilée,qu'elle se coupe aussi les cheveux.Or,s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée,qu'elle se voile(Epître de Paul aux Corinthiens,I,11,6)
Le voile n'est pas un symbole d'asservissement de la femme.Bien au contraire,c'est librement que la musulmane choisit de répondre aux injonctions coraniques et aux recommandations du Prophète(PBAL).Elle obéit ainsi à Dieu et de cette obéissance découle sa liberté véritable parce qu'elle décide alors de refuser toute autre domination. Dans le contexte d'une société qui affiche parfois ouvertement son hostilité à l'islam, le voile est un défi à l'ignorance, et pour beaucoup de croyantes une preuve de courage et de detérmination."PAS DE CONTRAINTE EN RELIGION",dit le Coran(2;256)

-Le droit de battre sa femme
Je vous envoie, comme réponse à votre affirmation, l'extrait d'un article dont je trouve qu'il traite bien l'affirmation que vous donnez :

"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…)
En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…)
C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.



La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.



Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)



La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).
Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l"'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de la l'homme et de la femme.



(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)



Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – At-Tabarî).
En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna") son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, Al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif.


Tous les commentateurs du Coran, du plus ancien (At-Tabarî) au plus récent, ont précisé qu'il s'agissait de passer par les étapes prescrites. Si rien de tout cela n'y fait, alors, et alors seulement, il serait permis de "frapper" : il s'agit, comme le dit Ibn Abbâs dans une interprétation qui date de l'époque du Prophète (sur lui la paix) d'un coup symboliquement manifesté à l'aide de la branchette du siwâk.


Le propos devient dès lors plus clair. A l'adresse des Arabes, il est précisé que toutes les voies doivent être utilisées avant d'en arriver à exprimer sa mauvaise humeur. Il est la dernière instance et en cela, dans son non-violence, il est la seule violence permise. Le message adressé aux hommes est on ne peut plus clair : la voie du dialogue et de la concertation avec son épouse est celle qui correspond à l'esprit qui se dégage de la Révélation.
Par ailleurs, l'enseignement ne s'arrêtait pas à ce verset et à son interprétation : l'exemple du Prophète, plus que tout, était à même d'exprimer le comportement idéal." (Islam, le face à face des civilisations, Tariq Ramadan, annexe IV)



Je voudrais, pour ma part, juste ajouter deux lignes pour rappeler qu'en effet, le Prophète a dit : "Ne frappez pas les servantes de Dieu [les femmes]." (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî).
Des femmes musulmanes étaient venues se plaindre auprès des épouses du Prophète que leurs maris les frappaient et le Prophète dut faire une intervention dans la mosquée en ce sens (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî). D'autres Hadîths authentiques du Prophète existent encore sur le sujet ("an-nah'y 'an-idh-dharb il-mubarrih", etc.).
D'ailleurs, Aïcha, épouse du Prophète, raconte de lui : "Jamais il n'a frappé quelqu'un, ni une épouse, ni un serviteur. La seule occasion [où il utilisait la force de son bras contre quelqu'un] était lorsqu'il combattait pour la cause de Dieu [contre des soldats ennemis]." (rapporté par Muslim).
Le Prophète a dit aussi : "Le plus parfait des croyants est celui qui a le meilleur caractère. Et les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leur femme" (rapporté par At-Tirmidhî, authentifié par An-Nawawî).



De plus, des juristes musulmans sont d'avis que la femme battue ou maltraitée a le droit au divorce et qu'il lui suffit de porter plainte auprès du juge musulman (qâdî). C'est l'avis notamment de Chaykh Khâlid Saïfullâh, juriste musulman très connu en Inde (cf. Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 159-166).

Conclusion
L'islam n'a pas donné au mari le droit de battre sa femme.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).



Je conclurai juste mon ami en vous disant que je suis une jeune musulmane épanouie qui a ouvert les yeux sur l'islam et sa vérité,je n'ai jamais eu aucune contrainte familiale ni autre,j'ai choisi moi même de me renseigner sur ma religion,de l'apprendre,de la pratiquer et de l'aimer et d'adorer mon Dieu et la seule chose qui me rend malheureusement c'est la société dans laquelle je vis(Belgique) dans laquelle il ne m'est pas librement permis de pratiquer ma religion,c'est la chose qui me décois malheureusement,c'est l'intolérance de cette société qu'il faudrait ressortir et pas notre soi disant intolérance,car cette société prône la liberté des femmes,tu m'expliqueras alors pourquoi on traite la femme comme un objet:
-dans les publicités,on veut vendre un dentifrice,on expose une femme dénudée pour cela et c'est la même chose pour n'importe quel situation,on expose le corps des femmes pour le plaisir des yeux et vous venez ensuite me dire que vous considérez la femme dans cette société?je ne pense pas.Réfléchis-y bien mon ami et si tu as d'autres questions,je me ferais un plaisir de te répondre.
Prend soin de toi.

Soeur musulmane dévouée à son Seigneur

_________________
Soeur dévouée à sa religion et à son Seigneur


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MessagePosté: 19 Avr 2006, 03:55 
Ver de vase
Ver de vase

Inscription: 18 Avr 2006, 02:58
Messages: 15
salut j ai lu cet article et c vachement bien de trouver de tel soeur..et on est pas obligé chere amie d enseigner qqn ki sait la verité des choses mais qui ne veut pas reveler sa stupidité a obeir ;) je te di k l important ce n est pas d expliquer aux athés l'islam, car tout est clair seul le sot qui ne peut pas comprendre! d autre par notre responsabilité est de reagir plus que jamais devant les idées evangelik qui ont devier les gens de bons coeur commes ceuux ui ont fondé ce forum car ils sont pour moi des victimes des mouvement qui attendent eux meme le grand jour n tt ka on est ds la fin des temps

Ce n'est pas un "chat MSN" ici, ni une conversation "texto-mobile".
Ta stupidité et ton endoctrinement ne doit pas t'empêcher d'écrire dans un français correct.
Lord Dralnar


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MessagePosté: 19 Avr 2006, 08:07 
Glorbs
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Inscription: 02 Aoû 2005, 16:37
Messages: 656
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A un certain niveau de conversation le dialogue athée/croyant est quasi impossible

un exemple : http://www.musulmane.com/article.php3?id_article=4
(petite brochure sur les augments fallacieux)
cette page paraîtra anodine voir même excellemment convainquante à un croyant
celui qui utilisera sa raison trouvera dans cette page des arguments totalement débilisants

Devine donc ce qui cloche, Notradanus :wink:

Tu m'attristes et m'amuses quand même avec tes superstitions sur la fin du monde


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MessagePosté: 20 Avr 2006, 19:38 
Mister Universe
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Inscription: 02 Mai 2005, 14:47
Messages: 35
C'est long soeur dévouée à son seigneur.

Deux choses :
Pour les petites filles enterrées. Si le coran est la parole d'un dieu, comment expliques-tu qu'il ait mis si longtemps pour interdire cette pratique?
Ensuite, je ne comprends pas bien cette phrase : "Le voile n'est pas un symbole d'asservissement de la femme. Bien au contraire, c'est librement que la musulmane choisit de répondre aux injonctions coraniques et aux recommandations du prophète ..."
Et à la fin de cette tirade sur le voile tu écris "pas de contrainte en religion"
... Et ben, heureusement. S'il y en avait qu'est-ce que ce serait!


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MessagePosté: 20 Avr 2006, 20:39 
Photosynthétique
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Inscription: 08 Avr 2005, 23:37
Messages: 143
Kikou Albert ! Ca va ?
Toujours aussi fâché avec le prophète ?

_________________
Le rire est comme le jus de lait d'éléphant mâle. Sa saveur s'épuise moins vite que le bubble-gum de jus de canne à sucre.


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MessagePosté: 20 Avr 2006, 22:01 
Mister Universe
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Inscription: 02 Mai 2005, 14:47
Messages: 35
Oui ça boume. Il y avait longtemps qu'on n'avait pas eu un musulman(ne) venir expliquer le coran et prête à répondre aux questions en plus.
J'espère qu'un webmoncul ou autre orangina ne vont pas se pointer tout de suite et lui faire une réponse tout en délicatesse comme ils ont le secret et nous la faire fuir.

J'aurais bien aimé connaître le prophète et lui demander sa recette pour paraître la moitié de son âge comme le dit la soeur dévouée. Si à 60 ans il n'avait que quelques poils blancs dans sa barbe et quelques cheveux blancs on ne peut que s'incliner ... ça lui donnait tout à fait le droit d'épouser une gamine de 6 ans.


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MessagePosté: 21 Avr 2006, 07:19 
Glorbs
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Inscription: 02 Aoû 2005, 16:37
Messages: 656
Localisation: par ci par là
muslima1030


comment ce fait il que ton texte comporte autant de divergeances avec ce que j'avais apris il y a fort longtemps ?

de mémoire par exemple, ce n'est pas à 9 ans mais à 6 que Aïcha parti vivre chez Muhammad, age ou on peut noter son avancée intellectuelle formidable pour l'époque puisqu'elle jouait à la poupée avec ses petites copines
Mariage consommé à 9 ans, excuses moi d'etre une peu cru mais c'est ainsi que c'est rapporté

je me souvient aussi trés vaguement de hadith qui fesaient état qu'elle ne fut pas autorisé ensuite à assité a quelque bataille parcequ'elle était trop jeune pour cela

Elle dit aussi par ailleur qu'elle avait 18 ans quand Muhammad mourru
(je pense que ce n'est pas trop utile de tergiverser sur l'autenticité des dires de Aicha, du travail de Bukhari , Muslim et Tabari , aussi des confirmations et recouppement divers ......ou bien ce sont tous les hadiths qu'il serait judicieux de metre à la poubelle :lol: )

je note aussi que je n'ai jamais entendu que le pere de Aîcha était trés emballé de cette union au départ, étant entendu de la promesse qu'il aurait fait à une autre personne, ce qui contredit totalement ce que tu affirmes

bien sur, ma mémoire est faillible mais les sources pourait etre recherchées facilement et il me semble que beaucoup d'affirmations dans ton intervention son sujettes à caution

Je ne t'en veux pas trop de défendre ta croyance comme tu peux, mais ces erreurs sont elles involontaires ? N'aurais- tu pas pris systhématiquement les versions qui t'arrangent et n'aurais tu pas tenté d'édulcorer quelque peu la réalité des faits ?

je n'ai pas le temps (je n'ai meme pas tout lu) mais si cela reste lettre morte, j'essayerai de trouver les sources, et l'exégèse qui correspondent aux affirmations


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MessagePosté: 21 Avr 2006, 20:52 
Défioliant
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Inscription: 19 Juil 2005, 03:28
Messages: 459
Albert a écrit:
Il y avait longtemps qu'on n'avait pas eu un musulman(ne) venir expliquer le coran et prête à répondre aux questions en plus.
J'espère qu'un webmoncul ou autre orangina ne vont pas se pointer tout de suite et lui faire une réponse tout en délicatesse comme ils ont le secret et nous la faire fuir.


Je pense que c'est le post de Nostradamus qui l'a fait fuir, la soeurette. Quand elle a essayé de lire ce qu'il lui a répondu, elle a eu peur et je crains, Albert, qu'elle ne revienne pas.

Mais peut-être qu'ils sont partis tous les deux ensembles et qu'ils vivent le parfait amour grâce à leur rencontre sur www.rationalisme.org. Qui sait?


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MessagePosté: 22 Avr 2006, 10:40 
Glorbs
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Inscription: 26 Jan 2005, 15:44
Messages: 585
Salut belle Shakti je pourais ètre ton prophet si tu veux

chaqe étoile dans le ciel que tu vois c'est moi qui les est poser

muslima1030 les lois des femme pour nous les homme???

C'est bien cela que tu veux nous faire comprendre?


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MessagePosté: 22 Avr 2006, 18:32 
Glorbs
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Inscription: 02 Fév 2005, 09:02
Messages: 780
Salut Fernan !... gaffe, paraît-il que les harekrihsna tombent enceintes rien que de leur adresser la parole.
Enfin c'est webmoncul qui le prétend. :wink:


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MessagePosté: 22 Avr 2006, 19:56 
Ver de vase
Ver de vase

Inscription: 18 Avr 2006, 02:58
Messages: 15
Le verlan et le sms ne sont pas du français. Tu recommences tes posts en français correct.
La Modération


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