Apparitions et guérisons miraculeuses à gogo(s) !
En 1664, la Sainte Vierge serait apparu à une bergère pour lui donner la recette d'une "huile d'onction" miraculeuse. Aujourd'hui, l'église catholique a reconnu officiellement ce lieu de pélerinage. L'huile magique est réputée avoir guéri de nombreux malades.
Exercice illégal de la médecine ?
Source :
La Croix, 4 mai 2008Citation:
Les apparitions de Notre-Dame du Laus officiellement reconnues
À l'issue de trois ans d'enquête, le groupe d'experts mandaté par Mgr Jean-Michel di Falco a conclu que les apparitions de la Vierge Marie à la bergère Benoîte Rencurel, en 1664, avaient un caractère « surnaturel »
Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus (Hautes-Alpes) a vécu hier matin un moment historique. Devant plus de quatre mille fidèles, rassemblés lors d’une messe en plein air, l’évêque de Gap et d’Embrun, Mgr Jean-Michel di Falco, a reconnu hier matin par décret les apparitions de la Vierge Marie, survenues il y a trois cent quarante-quatre ans à la jeune bergère Benoîte Rencurel, fondatrice du sanctuaire.
« Après avoir soigneusement étudié les faits et pris conseil auprès des personnes compétentes, je reconnais l’origine surnaturelle des apparitions et faits vécus et relatés par Benoîte Rencurel, entre 1664 et 1718. Le témoignage de sa vie est une garantie de la vérité de ses dires. J’encourage les fidèles à venir prier et à se ressourcer spirituellement en ce sanctuaire », a déclaré Mgr di Falco, entouré d’une trentaine d’évêques, de cardinaux venus du monde entier et du nonce apostolique en France, Mgr Fortunato Baldelli.
Et pour cause : une telle démarche est très rare. Il n’y a, dans le monde, qu’une quinzaine d’apparitions mariales reconnues officiellement par l’Église. « En soi, cette reconnaissance n’ajoute rien à la foi des pèlerins, mais, en confirmant ce que les fidèles vivent depuis trois siècles, l’Église donne une source d’espérance et de confiance supplémentaire », indique Mgr Renato Boccardo, secrétaire général de l’État de la Cité du Vatican.
C’est en mai 1664 qu’une « belle dame » apparaissait à Benoîte Rencurel, bergère de 16 ans, au vallon des Fours, au-dessus du village de Saint-Étienne-du-Laus. À l’automne 1664, cette dernière lui demande dans la chapelle de Bon-Rencontre, au hameau de Laus, d’y bâtir un lieu « pour la conversion des pécheurs ».