Citations
A mon mari
Cet artiste qui depuis des années illumine mes jours de ces toiles remplies de fantaisie.
Ce grand coloriste donne une envie de bien-être éternel.
Je lui souhaite une grande réussite qui de par ses souffrances sera bien méritée
Nicole
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Si tu ne sonstruis pas ta propre prison, ils t’emprisonneront dans les leurs.
Majo
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Titre à mon ami Dominique
Cabochard de première. Caractère de Troyen. Partageant depuis longtemps la misère nous réussissons quand même à ne pas avoir faim.
Mon Scudner, mon ami, avec toi je suis bien.
Majo
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Recherche de la preuve.
L’absence de preuve est-elle, que la preuve n’existe pas.
Ne pourrions-nous pas simplement faire preuve de modestie.
Majo
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Certitude
La certitude est l’absence de doute.
Sans avoir au paravant douté, il est impossible d’acquérir la certitude.
Donc la certitude n’est pas ‘absence du doute.
Majo
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Elévation
Bois, comme une pure et divine liqueur, le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Beaudelaire par Robert Tabaran
Robert Tabaran
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Un soir d’avril, un vieux chapeau versait des larmes dans un ruisseau.
Un soir d’avril, un vieux chapeau ne se trouvait vraiment pas beau.
Une marmotte à l’air gentil, vint lui souffler des mots d’ami.
Une marmotte vraiment gentille, vient lui souffler des mots jolis.
Soulevant son bord, le vieux chapeau voulu se jeter dans le ruisseau.
La petite marmotte lui demanda la raison de son désespoir, alors le chapeau lui répondit,Borsalino ou bien melon, un chapeau a toujours l’air con.
Majo
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Gardez vos structures,elles ne sont pas de mon royaume.
Dans ce dernier il n’y regne que la liberté, pourvu que vous en soyez choqué.
Majo
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Quand la mort se masturbe, éjaculant des millions de cadavres.
Quand sous les bombes, les larmes et les drames, aux amours volent la place.
Quand par lacheté, l’homme assit se voile la face.
Quand sonne à nos oreilles sourdes, l’heure des regrets et des manques d’audace.
Alors toi qui nais, j’admire ton courage.
Majo
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La toile encore blanche avait le parfum de ces longs dimanches.
Mais sans inspiration à quoi bon se relever les manches.
Devant son chevalet et dans toute sa magnifiçance ne crains-tu pas mon aimée, que ton artiste ne flanche.
Majo
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C’était un de ces jours gris, transpercé par de longues flèches de pluie.
Un de ces jours où tous les fromages de Hollande ne suffisent pas à attirer le plus petit museau de souris.
Dans la cour, au milieu de grandes flaques, s’écrasaient par dizaines de gros chevaux lourds.
Ces chevaux sortis tout droit de mon esprit, n’attiraient même pas l’attention du petit chat gris.
En un mot ce jour s’appelait l’ennui.
Majo
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Je me hisserai au cimmaises de l’art, pour pouvoir vous cracher dessus de bien plus haut.
Messieurs les bien pensant, je vous emmerde.
Majo
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Un chien au plumage roux secouait ses ailes devant la cheminée, tout en surveillant du coin de l’œil, un vieux chat à la carapace usée par la mer et qui révait à de grosses souris aux nageoires rouges et bleues.
Moi pendant ce temps, dans mon scaphandre au hublot enbué, j’attendais de pouvoir respirer.
Majo
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Des canards en sucre aux ailes déployées, hésitaient devant l’étang déséché à se baigner.
Sous l’œil d’un vieux chien de ferraille rouillée aux yeux jaunes écarquillés, mourrant d’envie de les lécher.
Sous ce soleil pâle et glacé, tel une statue de cire pétrifiée, seul devant la maisonnée, je pensais à ces étés où il faisait bon de congédier la cheminée.
Majo
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Je suis
Je suis comme beaucoup le produit de la jouissance de mon père, venu au monde un soir d’été d’une année déjà très éloignée.
Je suis un être à l’apparence humaine, répondant au nom d’homme, fier de l’être dans ce monde où tu devras vivre.
Je suis une infime partie de ce monde conçu contre nos volontés, nos volontés étant simplement de vivre libre et égaux; en paix loin des tourmants engendrés par le profit sans pudeur et sans limites, de quelques crapules sanguinaires, n’ayant pour but que de s’engraisser, de nous assouvir, s’abrevant de notre sueur ruisselante de nos fronts martyrisés par le travail. Le travail que dis-je, l’esclavage, cet esclavage moderne assujéti à ces lois pensées pour mieux nous dominer, nous aservir, pour faire de nous, ces robots pro-formatés dociles et silencieux.
Silencieux !!! oui, le silence, c’est important. Le silence comme disait Ferré (le silence armé c’est beau, mais il faut bien fermer sa gueule.)
Sauf qu’aujourd’hui on crève de l’avoir trop fermée.
C’est pourquoi ce soir, je gueule, je hurle tel le loup blessé à mort, je suis tout comme toi, riche de ma personne et de ma différence, riche de vouloir vivre sans ces contraintes religio-capitalistiques, n’ayant pour but ultime que de nous dresser contre nos frères, nos semblables et la race ou la couleur n’a rien à voir dans ce bordel mondial.
Je suis vivant et libre dans mon esprit. Je suis.
Majo
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