Le premier article est pseudo croustillant (Ce texte s'adresse à un public adulte et averti) et assez banal. Ce qui est marrant c'est que l'article inclut une critique qui l'attaque de plein fouet. Autocritique ou absence de réflexion ?
Citation:
... on accorde beaucoup d'attention ces temps-ci à tous ceux qui dénoncent ceci ou cela au nom de la bonne morale», dit Mme Maillé.
Le deuxième lien est une réaction de bourgeoise coincée et raciste. Les arguments ne sont qu'un prétexte pour annoncer qu'il faut respecter sa morale, c'est à dire ne pas la heurter en présentant à sa connaissance des musiques de sauvages faites par des sauvages sans foi ni loi.
Alors la dame essaie de rallier à elle ceux qui luttent contre l'obscurantisme religieux. Mais je ne vois pas le rapport. Ici, on parle de culture au sens d'art. L'excision et le voile n'ont rien d'artistique (sauf certaines danses orientales, mmm).
C'est encore le combat de l'art bourgeois contre l'art populaire. La chatelaine contre les chansons paillardes, la mère de famille contre le rock, la féministe contre le hip hop.
Malgré tout, il est nécessaire de réfléchir aux conséquences comportementales de ces musiques. Les viols ne sont pas à prendre à la légère. Mais comparée à l'ancienneté de ce type d'art (les chansons paillardes, où la femme est soit une salope, soit un objet), la reconnaissance du viol comme un crime est très récente. Il faudra sans doute songer à revoir l'éducation sexuelle pour que les femmes soient moins en danger.
Alors est-ce que ça annonce la fin des chansons paillardes ? Dans ces cas là, je souhaite qu'on interdise les journeaux féminins où on dit aux femmes qu'elles doivent exiger de leur mari de les faire jouir trois fois par soir, d'être viril comme un taureau et sensible comme un agneau. C'est dégradant pour l'homme.