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MessagePosté: 20 Fév 2007, 21:51 
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Zartregu a écrit:
une différence est que la valeur d'une cellule de ton automate dépend probablement de ses voisines en deux dimensions.

S'il a deux dimensions, oui.

jean_louis a écrit:
je ne parlais pas de pattern en 2D pouvant donner des formes et silhouettes, mais plutot en 1D, c'est à dire linéaire

Bibi aussi.

Citation:
d'ailleurs l'image des chromosome correspond bien à la répartition des bases dans le génome avec une majorité d'adénine et de thymine, que l'on retrouve avec la dominance de pixels verts et rouges.

Exact.

Zartregu a écrit:
Dans le cas de cette représentation de l'ADN, il s'agit d'un long fil arbitrairement disposé en rectangle.

Vi. Mais je le repete: c'est dans les processus qu'il peut y avoir similarite, pas dans les representations de ces sequences de bases/bits/? qui reposent sur des choix arbitraires meme si raisonnables (il n'empeche que, comme tu le dis plus loin, y'a des representations plus fertiles - du moins potentiellement - que d'autres). Bref, j'vais pas en faire un fromage, sinon c'est rebelote pour 20 kilometres de posts.

Citation:
Ce qui n'empêche pas l'oeil humain, pareidolie aidant, de repérer des motifs dans ces images. <...> Je prédis que d'ici peu, des chrétiens affirmeront reconnaître la Vierge Marie dans certaines images. Après le Bible Code, le DNA Code...

Prediction gagnee retrochronologiquement. Arf! Y'a deja de nombreux emules. Une des pages les plus "benignes" (y'a bien pire ailleurs sur le net) est celle de l'inevitable origins.com: "The Code Word". "Science & Vie" (vieille mouture) ou "Pour La Science" (j'sais pu') avait pondu y'a deja quelques annees un article bidon poissondavrilesque (un blurg quoi) ou il etait question de messages mysterieux (divins ou peut-etre d'origine extraterrestre) inscrits dans l'ADN. Marrant.

Citation:
il y a peut-être une utilisation légitime à trouver pour notre capacité à discerner des motifs, un équivalent biologique de la spirale d'Ulam. Idéalement, une représentation astucieuse permettrait de repérer les gènes à l'œil nu, par exemple. On pourrait commencer par utiliser un multiple de 3 pour l'arête du rectangle, puisque ce sont les triplets de bases qui sont codants. Ensuite, je ne sais pas !

Why not. A voir.


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MessagePosté: 30 Mar 2007, 14:58 
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Extinction des dinosaures ne rime pas avec boom des mammifères

NOUVELOBS.COM | 29.03.2007 | 13:49

Contrairement à une hypothèse très répandue, la disparition des dinosaures à la fin du Crétacé n’a pas entraîné la diversification rapide des mammifères modernes, affirment des chercheurs dans la revue Nature.

On a longtemps considéré que sous le règne des dinosaures les mammifères n’avaient pas eu beaucoup de place pour se diversifier et qu’ils existaient surtout sous forme de petites bêtes nocturnes de la taille d’un rongeur. De récentes découvertes ont ébranlé cette conviction en montrant que les mammifères qui côtoyaient les gros reptiles étaient plus diversifiés qu’on ne pensait. Passons sur les incertitudes concernant la fin des dinosaures –ont-ils été victimes de la chute d’un astéroïde ?- un autre postulat est désormais battu en brèche : la disparition des gros reptiles n’a pas eu d’impact majeur sur le développement des familles de mammifères modernes.

Image
Le daman des rochers est le plus proche parent vivant des éléphants : leur ancêtre commun vivait il y a 83 millions d’années. (Richard Grenyer)

L’équipe d’Olaf Bininda-Emonds (Université de Iéna, Allemagne) a construit un ‘’super-arbre’’ phylogénétique des mammifères pour mieux appréhender leur évolution. Ce travail, effectué par des paléontologues, des biologistes moléculaires, des informaticiens et des spécialistes de l’évolution, consiste à réunir en un seul arbre les 2.500 ‘’sous-arbres’’ construits par groupes de mammifères en fonction de leurs gènes. Au total, 99% des espèces vivantes de mammifères (4.510 sur 4.554) sont incluses dans ce super-arbre moléculaire. Sa chronologie est ensuite comparée à celle des fossiles.

De cette comparaison il ressort clairement que les mammifères modernes ne se sont pas diversifiés brusquement et rapidement après la grande extinction de la fin du Crétacé qui a eu les peau des dinosaures, il y a 65 millions d’années. Il faut attendre l’Eocène (35 millions d’années avant le présent) pour assister à une importante radiation des familles de mammifères placentaires*.

Image

Autre enseignement de cette étude : une première période de diversification a eu lieu il y a 85 à 100 millions d’années. A ce moment-là les grandes lignées (ou super-ordres) de mammifères ont divergé. Que s’est-il donc passé après la disparition des dinosaures ? Des groupes plus archaïques de mammifères se sont développés mais ces lignées se sont éteintes, expliquent Bininda-Emonds et ses collègues dans la revue Nature datée du 29 mars.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(29/03/07)

* il existe trois grandes divisions chez les mammifères : les euthériens ou placentaires (la majorité), les marsupiaux (kangourous) et les monotrèmes (ornithorynque).

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MessagePosté: 02 Avr 2007, 01:04 
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Après l'Arbre de la Vie, voici l'Arbre de la Connaissance !

Une carte des connaissances scientifiques a été automatiquement générée en analysant 800.000 articles scientifiques. Les articles qui sont souvent cités ensemble par d'autres articles ont été groupés en 776 "paradigmes" (les cercles colorés sur le schémas). Si deux de ces groupes partagent des articles (traitant à la fois de statistique et de virologie par exemple), un trait relie ces deux groupes. Le trait est d'autant plus court que les articles communs sont nombreux, et donc que les groupes sont "proches".

Image (Cliquer sur l'image – attention : 8,7 MO. Faire défiler l'image car la carte est grande...)

Accroché à chaque groupe, un phylactère énumère les mots qui ne se retrouvent que dans les articles de ce groupe. Cela permet de l'identifier facilement.

Source : Seed Magazine

.


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MessagePosté: 02 Avr 2007, 11:00 
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Zartregu a écrit:
Après l'Arbre de la Vie, voici l'Arbre de la Connaissance !

Tres sympa. J'avais lu la news sur Complexity Digest. Petit detail ici inoffensif: comme beaucoup, j'ai quelques doutes quant a la fiabilite des indices de citation couramment utilises; il se pourrait donc que la structure du graphe des arborescences proposee par Klavans, Boyack & Borner (en particulier lorsqu'elle se propose d'exhiber des "paradigmes") soit un peu moins fidele a la realite que prevu.

En passant, et just for fun, une cartographie subjective de la blogosphere francophone:

Image

Toujours a propos de blogs (last but not least): les plus perspicaces prendront sans doute plaisir a jouer aux voyeurs pseudo-aleatoires.*

*: je sais: je recycle des "vieux" machins. M'en fous.

Enfin, sur le modele des cartes celestes, naviguer dans des cartes interactives des "mythologies modernes". Pas mal foutu, joli et sympa:

Image


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MessagePosté: 16 Avr 2007, 00:09 
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Physorg.com a écrit:
Quantum secrets of photosynthesis revealed

Sunlight absorbed by bacteriochlorophyll (green) within the FMO protein (gray) generates a wavelike motion of excitation energy whose quantum mechanical properties can be mapped through the use of two-dimensional electronic spectroscopy. Image courtesy of Greg Engel, Lawrence Berkeley National Laboratory, Physical Biosciences Division

Through photosynthesis, green plants and cyanobacteria are able to transfer sunlight energy to molecular reaction centers for conversion into chemical energy with nearly 100-percent efficiency. Speed is the key - the transfer of the solar energy takes place almost instantaneously so little energy is wasted as heat. How photosynthesis achieves this near instantaneous energy transfer is a long-standing mystery that may have finally been solved.

A study led by researchers with the U.S. Department of Energy’s Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) and the University of California (UC) at Berkeley reports that the answer lies in quantum mechanical effects. Results of the study are presented in the April 12, 2007 issue of the journal Nature.

"We have obtained the first direct evidence that remarkably long-lived wavelike electronic quantum coherence plays an important part in energy transfer processes during photosynthesis," said Graham Fleming, the principal investigator for the study. “This wavelike characteristic can explain the extreme efficiency of the energy transfer because it enables the system to simultaneously sample all the potential energy pathways and choose the most efficient one.”

Fleming is the Deputy Director of Berkeley Lab, a professor of chemistry at UC Berkeley, and an internationally acclaimed leader in spectroscopic studies of the photosynthetic process. In a paper entitled, Evidence for wavelike energy transfer through quantum coherence in photosynthetic systems, he and his collaborators report the detection of “quantum beating” signals, coherent electronic oscillations in both donor and acceptor molecules, generated by light-induced energy excitations, like the ripples formed when stones are tossed into a pond.

Electronic spectroscopy measurements made on a femtosecond (millionths of a billionth of a second) time-scale showed these oscillations meeting and interfering constructively, forming wavelike motions of energy (superposition states) that can explore all potential energy pathways simultaneously and reversibly, meaning they can retreat from wrong pathways with no penalty. This finding contradicts the classical description of the photosynthetic energy transfer process as one in which excitation energy hops from light-capturing pigment molecules to reaction center molecules step-by-step down the molecular energy ladder.

"The classical hopping description of the energy transfer process is both inadequate and inaccurate," said Fleming. "It gives the wrong picture of how the process actually works, and misses a crucial aspect of the reason for the wonderful efficiency."

Image
2-D electronic spectroscopy developed in the research group of Berkeley Lab’s Graham Fleming enables scientists to follow the flow of light-induced excitation energy through molecular complexes with femtosecond temporal resolution. In this 2-D electronic spectrum, the amplitude of the quantum beating signal for exciton 1 is plotted against population time. The black line covers the exciton 1 peak amplitude. The experimental data's agreement with theory is shown on the right. Credit: Lawrence Berkeley National Laboratory

Co-authoring the Nature paper with Fleming were Gregory Engel, who was first author, Tessa Calhoun, Elizabeth Read, Tae-Kyu Ahn, Tomas Mancal and Yuan-Chung Cheng, all of whom held joint appointments with Berkeley Lab’s Physical Biosciences Division and the UC Berkeley Chemistry Department at the time of the study, plus Robert Blankenship, from the Washington University in St. Louis.

The photosynthetic technique for transferring energy from one molecular system to another should make any short-list of Mother Nature’s spectacular accomplishments. If we can learn enough to emulate this process, we might be able to create artificial versions of photosynthesis that would help us effectively tap into the sun as a clean, efficient, sustainable and carbon-neutral source of energy.

Towards this end, Fleming and his research group have developed a technique called two-dimensional electronic spectroscopy that enables them to follow the flow of light-induced excitation energy through molecular complexes with femtosecond temporal resolution. The technique involves sequentially flashing a sample with femtosecond pulses of light from three laser beams. A fourth beam is used as a local oscillator to amplify and detect the resulting spectroscopic signals as the excitation energy from the laser lights is transferred from one molecule to the next. (The excitation energy changes the way each molecule absorbs and emits light.)

Fleming has compared 2-D electronic spectroscopy to the technique used in the early super-heterodyne radios, where an incoming high frequency radio signal was converted by an oscillator to a lower frequency for more controllable amplification and better reception. In the case of 2-D electronic spectroscopy, scientists can track the transfer of energy between molecules that are coupled (connected) through their electronic and vibrational states in any photoactive system, macromolecular assembly or nanostructure.

Fleming and his group first described 2-D electronic spectroscopy in a 2005 Nature paper, when they used the technique to observe electronic couplings in the Fenna-Matthews-Olson (FMO) photosynthetic light-harvesting protein, a molecular complex in green sulphur bacteria.

Said Engel, "The 2005 paper was the first biological application of this technique, now we have used 2-D electronic spectroscopy to discover a new phenomenon in photosynthetic systems. While the possibility that photosynthetic energy transfer might involve quantum oscillations was first suggested more than 70 years ago, the wavelike motion of excitation energy had never been observed until now."

Image
The Fleming Group

As in the 2005 paper, the FMO protein was again the target. FMO is considered a model system for studying photosynthetic energy transfer because it consists of only seven pigment molecules and its chemistry has been well characterized.

"To observe the quantum beats, 2-D spectra were taken at 33 population times, ranging from 0 to 660 femtoseconds," said Engel. "In these spectra, the lowest-energy exciton (a bound electron-hole pair formed when an incoming photon boosts an electron out of the valence energy band into the conduction band) gives rise to a diagonal peak near 825 nanometers that clearly oscillates. The associated cross-peak amplitude also appears to oscillate. Surprisingly, this quantum beating lasted the entire 660 femtoseconds."

Engel said the duration of the quantum beating signals was unexpected because the general scientific assumption had been that the electronic coherences responsible for such oscillations are rapidly destroyed.

"For this reason, the transfer of electronic coherence between excitons during relaxation has usually been ignored," Engel said. "By demonstrating that the energy transfer process does involve electronic coherence and that this coherence is much stronger than we would ever have expected, we have shown that the process can be much more efficient than the classical view could explain. However, we still don’t know to what degree photosynthesis benefits from these quantum effects."

Engel said one of the next steps for the Fleming group in this line of research will be to look at the effects of temperature changes on the photosynthetic energy transfer process. The results for this latest paper in Nature were obtained from FMO complexes kept at 77 Kelvin. The group will also be looking at broader bandwidths of energy using different colors of light pulses to map out everything that is going on, not just energy transfer. Ultimately, the idea is to gain a much better understanding how Nature not only transfers energy from one molecular system to another, but is also able to convert it into useful forms.

"Nature has had about 2.7 billion years to perfect photosynthesis, so there are huge lessons that remain for us to learn,” Engel said. “The results we’re reporting in this latest paper, however, at least give us a new way to think about the design of future artificial photosynthesis systems."

Source: Lawrence Berkeley National Laboratory

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MessagePosté: 16 Avr 2007, 00:33 
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"The Fleming Group"
A là là, qu'est-ce que la consanguinité peut faire comme dégâts dans les jazz bands.

_________________
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MessagePosté: 16 Avr 2007, 00:45 
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Archie Cash a écrit:
"The Fleming Group"
A là là, qu'est-ce que la consanguinité peut faire comme dégâts dans les jazz bands.

Surtout chez les flutistes.

Resume drastique (en francais) for dummies (aka for Jean Foutre Premier qui sinon me les brisera menues meme s'il en a rien a peter) de la news susmentionnee, poils au nez: le groupe de free jazz de Graham Fleming (U-Berkeley) a semble-t-il enfin reussi a piger le fonctionnement du "moteur energetique" des plantes (crevindjieu!): les phenomenes quantiques y jouent un role extremement important. En effet, par l'entremise d'une technique de spectroscopie optique a impulsions laser, la fanfare des pompiers dirigee par Fleming a pu suivre ponctuellement le passage de l'energie a l'interieur de la proteine de la photosynthese - d'une bacterie qui joue non pas du hautbois mais de la photosynthese chlorophylienne parkerienne - decouvrant ainsi que ce transfert 1) s'effectue par "saccades" le long de parcours inattendus et non-lineaires et 2) est base sur la coherence quantique (qui optimise, justement, ce transfert). Ces recherches n'ont evidemment pas qu'un interet intrinseque (arf!) donc gratuit (arf bis!): reussir a reproduire le mecanisme de la photosynthese permettrait - en theorie - de maitriser une technologie capable de convertir de facon efficace l'energie solaire en energie de type chimique.


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MessagePosté: 16 Avr 2007, 01:26 
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T'as deviné mes pensées coco ! C'est bien, bonne anticipation ! :twisted:


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MessagePosté: 16 Avr 2007, 01:31 
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Jean Foutre Premier a écrit:
T'as deviné mes pensées coco ! C'est bien, bonne anticipation ! :twisted:

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Arf!


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MessagePosté: 16 Avr 2007, 07:04 
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C'est chouette!

Il y aura donc bientôt une deuxième utilité à ma plantation de canabis; faire fonctionner mon alambic électrique !! 8-)


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MessagePosté: 08 Juin 2007, 13:14 
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Des cellules de la peau remodelées en cellules-souches

Publié le vendredi 8 juin 2007.

Trois équipes de chercheurs viennent de surprendre la communauté scientifique en reprogrammant des cellules de la peau en cellules-souches embryonnaires chez la Souris, s’affranchissant par la même occasion des techniques habituelles de prélèvement de cellules-souches effectuées sur des embryons. Une véritable révolution dans le monde de la biologie cellulaire !

Les cellules-souches embryonnaires sont une véritable aubaine pour les chercheurs : en effet, ces cellules sont capables en théorie de croître indéfiniment et de se différencier en n’importe quel type cellulaire, pour peu que le manipulateur leur donne les facteurs de croissance nécessaires. Une propriété fondamentale qui ne se restreint pas qu’au laboratoire : depuis quelques années, l’étude de multiplication et de la différenciation contrôlée des cellules-souches a donné naissance à de nouvelles disciplines, comme la thérapie cellulaire et l’ingénierie tissulaire. A terme, les biologistes espèrent pouvoir cultiver des cellules-souches afin de réaliser des auto-greffes chez des patients atteints de maladies dégénératives comme Parkinson ou nécessitant l’implantation de nouveaux organes fonctionnels complexes.

Malheureusement, l’obtention de cellules-souches embryonnaires passe par la destruction d’embryons, se heurtant de plein fouet à de nombreux problèmes éthiques. Divers groupes de recherche ont tenté de contourner cet obstacle en proposant des méthodes alternatives, comme l’utilisation de cellules-souches du cordon ombilical ou du liquide amniotique, le prélèvement d’un seul blastocyste chez des embryons vivants ou encore l’utilisation d’embryons morts ou non viables. Aucune de ces techniques ne semble cependant avoir clairement levé le débat éthique.

Aussi les résultats publiés mercredi 6 juin dernier dans les journaux Nature et Cell Stem Cell ont attiré l’attention de la communauté scientifique, de part leurs surprenants résultats : Shinya Yamanaka, de l’Université de Kyoto, est parvenu à transformer des fibroblastes à l’aide de vecteurs viraux (rétrovirus) en leur insérant 4 gènes. Ces inserts, codant pour des facteurs de transcription, activent l’expression de gènes engageant les cellules vers un état pluripotent. Ces résultats, d’abord publiés en 2006 [1], avaient été accueillis avec scepticisme par la communauté scientifique : ces cellules pluripotentes pouvaient se propager et former des colonies, mais une fois insérées dans un embryon murin, elles ne parvenaient pas à donner naissance à une souris chimère.

Yamanaka récidive cette année [2] en présentant une nouvelle génération de fibroblastes remodelés en cellules pluripotentes, capables cette fois-ci de donner naissance à des souris chimères une fois injectées dans des embryons. De plus, l’équipe japonaise n’est pas la seule à être parvenue à ce résultat : un groupe dirigé par Rudolf Jaenisch du Whitehead Institute for Biomedical Research de Cambridge (Massachusetts, USA) [3] et un travail collaboratif entre Konrad Hochedlinger du Harvard Stem Cell Institute et Kathrin Plath de l’Université de Californie (USA) [4] sont parvenus à des résultats similaires en utilisant les mêmes facteurs de transcription. « C’est facile, assure pour sa part le chercheur japonais. Il n’y a ici aucune tricherie, rien de magique ».

La seconde étape consiste désormais à reprogrammer des fibroblastes humains. Un défi scientifique que tente actuellement de relever l’équipe du Pr. Yamanaka. « Nous travaillons très dur - jour et nuit » confie le chercheur au journal Nature, rajoutant que la manipulation chez des cellules humaines pourrait nécessiter l’intervention de facteurs de transcription supplémentaires. La tâche est également plus délicate, le nombre d’embryons humains disponibles pour la recherche au Japon étant limité. L’équipe devra également résoudre de nombreux problèmes rencontrés chez les souris chimériques : en effet, 20% d’entre-elles présentaient des cancers. Les rétrovirus eux-mêmes employés afin de tranformer les fibroblastes peuvent entraîner des mutations ou activer des cancers. Les applications médicales sont encore bien loin : « Ces traitements sont très dangereux. Nous ne transplanterions jamais ces cellules chez un patient » met en garde Jaenisch, pour qui l’obtention de cellules-souches embryonnaires par clonage reste « absolument essentielle ».

Accueillis avec espoir, ces résultats apportent une nouvelle approche alternative pour l’obtention de cellules-souches embryonnaires. Son application aux cellules humaines pourrait résoudre de nombreux problèmes éthiques ralentissant la recherche sur les cellules-souches : de nombreux scientifiques américains y voient d’ores et déjà une solution pertinente afin de contourner le véto du Président Bush sur la recherche embryonnaire. Etape-clé de la recherche sur les cellules-souche, cette technique permettra peut-être également de progresser vers les promesses des thérapies cellulaires.


[1] Takahashi, K. & Yamanaka, S. Cell 126, 663-676 (2006)
[2] Okita, K., Ichisaka, T. & Yamanaka, S. Nature doi:10.1038/nature05934 (2007)
[3] Wernig, M. et al. Nature doi:10.1038/nature05944 (2007).
[4] Maherali, N. et al. Cell Stem Cell doi:10.1016/j.stem.2007.05.014 (2007).


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MessagePosté: 05 Juil 2007, 23:00 
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Le biocarburant du futur pousse sous les mers

Par Marceau Vesperi

Publié le: 5 juillet 2007

Elles ne réclament aucun engrais, n'ont aucun effet sur la déforestation et la production agricole. Les microalgues, au coeur du projet Shamash, pourraient être à la base d'un nouveau type de carburant vert.

Les chercheurs du Laboratoire océanographique de Villefranche-sur-Mer (LOV) concoctent depuis décembre 2006 un produit énergétique étonnant. Capable de faire tourner un moteur, il est fabriqué à partir d'organismes microscopiques poussant dans l'eau douce ou l'eau de mer : des microalgues. Produites par photosynthèse, elles peuvent contenir jusqu'à 60% de leur masse en lipides. Avec cent grammes d'huile extraits d'un litre de microalgues, la promotion de ces cellules permet donc d'espérer un rendement à l'hectare trente fois supérieur à celui du colza ou du tournesol !

Un « bioréacteur » qui transforme des micro-algues en biocarburant
Dans le contexte actuel du réchauffement climatique et de la flambée du prix du baril de pétrole, les biocarburants sont présentés comme une alternative énergétique durable. Mais de nombreuses voix s'élèvent aussi pour dénoncer les conséquences sociales et environnementales de la fabrication de biocarburants à partir de produits agricoles, comme le maïs. Au-delà de la déforestation et de la consommation d'énergie que leur culture implique, ils peuvent mener dans certains pays une rude concurrence aux produits destinés à l'alimentation. Selon des experts, il faudrait en effet planter l'équivalent de la surface de la France en oléagineux pour faire rouler toutes les voitures du pays. D'où la nécessité d'inventer un nouveau carburant à bas prix, non polluant, économe en énergie et qui ne prenne pas la place des cultures terrestres.

Coût de production élevé

Les microalgues pourraient satisfaire à tous ces critères. Le Programme National pour la Recherche en Biotechnologies (PNRB), via l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), a donc décidé de financer sur trois ans ce projet qui s'élève à 2,8 millions d'euros. Le nom de code du programme : Shamash. La mission des chercheurs, venus de sept équipes universitaires françaises est désormais de trouver la microalgue capable de produire le plus de biocarburant et de rendre cette production rentable.

Les chercheurs ont déjà institué un processus de fabrication non polluant. L'élaboration d'algues en bassin permet la récupération et le recyclage de substances minérales néfastes pour l'environnement. Qui plus est, les stations de production d'algues seront couplées avec des stations de production de carbone afin de recycler les émissions de CO2 grâce à l'énergie solaire.

À l'heure actuelle, le litre de carburant d'algue coûte plus cher que le pétrole. Mais plusieurs éléments permettent d'espérer, à terme, une bien meilleure rentabilité. Certaines microalgues contiennent des molécules à haute valeur ajoutée, comme les oméga 3 et les antioxydants, très recherchées dans le domaine de l'agroalimentaire ou de la cosmétique. « En améliorant les procédés de séparation des différentes molécules et en stimulant les microalgues selon certains procédés, on pourrait faire de la coproduction et diviser les coûts », estime Antoine Sciandra, directeur de recherche au CNRS. Encore un peu de patience, donc, mais d'ici à 2010, les premiers litres d'essence d'algues feront peut-être rouler vos voitures.


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Reçu de la news letter de "terre sacrée"

Ca me parait plus que prometteur


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MessagePosté: 21 Juil 2007, 00:18 
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... et pour finir en beaute:


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MessagePosté: 21 Juil 2007, 08:26 
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Salut, Pyne Duythr

Citation:
"Une secte à l’université Panthéon-Sorbonne".


C'est sur qu'avec 400 personnes qui crachent 125 à 145€, le mec, il va surtout régler ses petites maladies financières en un rien de temps!!

Ce type de mec me donne envie d'investir dans une arme de gros calibre car je sais qu'ils foisonnent, ces tarés profiteurs du malheur des gens et vendeurs d'espoir!!


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MessagePosté: 21 Juil 2007, 12:56 
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Lord Dralnar a écrit:
Ce type de mec me donne envie d'investir dans une arme de gros calibre car je sais qu'ils foisonnent, ces tarés profiteurs du malheur des gens et vendeurs d'espoir!!

Vi. Y sont partout, comme les acariens, et y collent, comme la merde au cul d'un nourrisson. La rue, les petites-annonces et, bien sur, le net, mais egalement les entreprises [&] et l'ecole (universite comprise), sous des formes aussi diverses que variees. Bref, j'en reviens toujours a mon dada obsessionnel compulsif: le probleme n'est pas la religion "en soi" (ou plutot: pas seulement la religion), mais la credulite, la desinformation, la Pologne et les pratiques coercitives, quelles qu'elles soient, poils au bras.

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MessagePosté: 05 Aoû 2007, 18:14 
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La Biologie Totale me semble plus une vague escroquerie qu'une secte. Les journalistes du Nouvel Obs et de Science et Avenir ont quelque peu abusé du terme me semble t'il. Il s'agit plus d'une arnaque qui vise à créer une certaine adiction chez des patients crédules que d'une secte selon moi. Même si il faut l'avouer les techniques employées et la base loufoque et superstitieuse qui l'accompagne peut laisser penser à une mouvance sectaire c'est surtout : GROSSE ARNAQUE qu'il faut crier. Ne mélangeons pas tout.

Il s'agit en fait d'une pseudo-science, une sorte de psychanalyse qui fera remonter l'origine des maux à des troubles psychologiques enfouis, des actes vécus par les malades ou par leurs ascendants ! Du grand n'importe quoi en somme qui abuse de la crédulité des adeptes des médecines alternatives avides de superstitions...

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Un éventuel adepte de la Biologie Totale est venu sur mon autre forum préféré pour tenter de défendre cette déviance (cf ICI. Les adeptes sont partout, nombreux (plus de 5000 formateurs), et recrutent à tour de bras (voir les divers fora internet qui traitent de médecine).


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MessagePosté: 08 Aoû 2007, 17:30 
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Le dauphin blanc de Chine s'est éteint

Voilà la Une du Independent du 8 août 2007 qui titre qu'"une partie de l'âme chinoise s'en est allée". Ainsi que l'explique le journaliste Clifford Coonan à Pékin, le dauphin blanc de Chine était surnommé "la Déesse du Yang-Ze", parcourant pendant des millions d'années les eaux des plus longues rivières chinoises. Sa réputation vient de ce que l'on croyait que ce dauphin ("Baiji" en chinois) était une princesse ayant refusé de se marrier à un homme qu'elle n'aimait pas, et fut donc exclue de la famille par son père.

Long de 2,5 mètres, ce dauphin était cousin de ceux que l'on trouve dans les eaux du Mékong, du Gange ou de l'Amazone. Sauf que le Yang-Ze ("Chang Jiang" en chinois, le "fleuve long", de 6300 km) a une importance psychique énorme en Chine, et représente aussi une route commerciale importante, vitale pour la vie économiques des 9 régions qui le bordent. La raison de l'extinction.? La pollution, alors que 30% des rivières chinoises sont maintenant très polluées. Les chinois voulaient essayer de sauvegarder l'espèce dans un lac, artificiellement, mais il était trop tard (source).

Il s'agit du premier Cétacé humain déclaré éteint à cause des humains. Jeremy Laurance explique pour The Independent que l'expédition partie pendant 6 semaines à sa recherche n'en a pas trouvé un seul. Et cette extinction est maintenant confirmée dans le journal de la Royal Society, Biology Letters. Le nombre croissant de cargos parcourant le Yang-Ze, ainsi que les filets de pêcheurs emprisonnant les dauphins, sont au banc des accusés.

En 50 ans, selon le journaliste, c'est le premier animal vertébré à s'éteindre, et seulement la 4ième famille de mammifères à diparaître depuis Christhophe Colomb (auparavant, ce fut le lémurien géant de Madagascar, au XVIIème siècle; la musaraigne des Antilles, probablement à cause des rats accompagnant les expédition de Christophe Colomb; et enfin le tigre de Tasmanie - le dernier est mort en captivité en 1936).

Pour un des membres de l'expédition, le biologiste Sam Turvey de la société de zoologie de Londres, cette perte est une tragédie: "elle représente la disparition d'une branche complète dans l'évolution de l'arbre de vie. Cela met bien en avant que nous n'avons pas encore pris nos complètes responsabilités en tant que guardiens de la planète". C'est le moins que l'on puisse dire. D'autant qu'à ce rythme, c'est aussi l'alligator de Chine qui est menacé, le marsouain, mais aussi le "poisson spatule", qui peut faire jusqu'à 7 mètres de longs et qui n'a pas été vu en Chine depuis 2003. Il faudrait que cette disparition donne un réel signal d'alarme!

Plus concrètement, l'expédition de décembre dernier a croisé un cargo tous les 800 mètres (19830 bateaux sur 1669 km parcourus). Le dauphin se déplaçait à l'aide de son sonar (la vue est inutile dans les eaux troubles), mais le traffic sur le fleuve est tel que celui-ci ne pouvait plus fonctionner, étant fortement assourdi, sans parler du risque d'être blessé par les hélices. Un dixième de la population mondiale vit aujourd'hui dans le bassin du Yangtsé. Le baiji, lui, y vivait depuis plus de 20 millions d'années.

Source : http://ecopolit.eu:80/2007/08/08/le-dau ... st-eteint/

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MessagePosté: 27 Sep 2007, 23:05 
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Vous vous rappelez de Eternal Sunshine of the Spotless Mind, film où les personnages principaux vont dans une clinique pour effacer une partie de leur mémoire ?

Dieu seul le sait mais ce sera peut-être un jour possible à titre thérapeutique.
Un article par Nicolas Bérubé trouvé sur le net mais provenant de La Presse
Des chercheurs de l'Université McGill ont découvert une nouvelle façon de soigner les personnes victimes de flash-backs à la suite d'un événement traumatisant: une pilule qui permet «d'effacer» les souvenirs douloureux.

Présentement à l'étude, ce médicament réussit à briser le lien entre un souvenir et l'état de stress qui l'accompagne. Au bout du traitement, les participants qui ont vécu un événement traumatisant comme un viol, un accident d'auto ou une agression, en garderont le souvenir, mais ne seront plus affectés par celui-ci. Les autres souvenirs ne sont pas touchés par le traitement.

Pour le Dr Alain Brunet, chercheur au Centre de recherche de l'hôpital Douglas et professeur adjoint au département de psychiatrie de l'Université McGill, les résultats préliminaires encourageants laissent entrevoir la mise au point d'un traitement qui pourrait révolutionner la façon dont vivent les victimes d'événements traumatisants.

«En fait, nous avons été très étonnés des résultats. On ne pensait pas que ça marcherait. On est emballés, parce qu'on réalise qu'on est peut-être en train de faire une découverte importante pour le traitement du stress post-traumatique.»

Marqué au fer rouge

Le souvenir d'un événement traumatisant est conservé de façon particulière dans le cerveau, ce qui permet aux chercheurs de l'isoler et de s'y attaquer, résume le Dr Brunet. «Pour les gens qui souffrent de stress post-traumatique, c'est comme si la mémoire de l'événement était gravée au fer rouge. Le souvenir est trop fort. C'est cet effet-là qui va s'estomper avec les traitements.»

«Quand on accède à un vieux souvenir, celui-ci doit être consolidé de nouveau pour persister dans sa forme originale. Si on arrive à empêcher le processus de reconsolidation, le vieux souvenir pourrait être dégradé ou perdu. On s'attaque ainsi à la mémoire émotionnelle, celle qui se souvient de nos sentiments.»

Le médicament employé par les chercheurs est le propranolol, bêtabloquant inventé il y a 25 ans et utilisé pour traiter l'hypertension. Le propranolol entraîne peu d'effets secondaires et a comme principale fonction de ralentir le pouls des patients.

En cours depuis un an et demi, l'étude compte une vingtaine de participants ayant vécu un événement traumatique qui les empêche de fonctionner normalement. Dans des séances intensives, les participants sont invités à se remémorer l'événement traumatisant dans le détail. Puis ils reçoivent une dose de propranolol ou de placebo, selon le cas. Après quelques semaines, les patients ayant reçu du propranolol présentaient beaucoup moins d'épisodes de flash-backs et de stress liés à leur état. Même après l'arrêt des traitements, l'état des participants restait stable et les bienfaits demeuraient intacts.

«L'étude est toujours en cours, souligne de Dr Brunet. On est à la recherche de participants.» (Les personnes intéressées peuvent appeler au 514-761-6131 #2368).

L'action du médicament ressemble un peu au processus de deuil, qui lui se déroule sur une période de temps plus longue, dit-il. «Si vous vivez un deuil, les premières semaines vont être difficiles. Puis les années passent, et vous vous souvenez de votre deuil, mais vous ne serez pas aussi bouleversé qu'au début. C'est un peu ce qui se passe avec le traitement.»

Cette recherche fait instantanément penser au film Eternal Sunshine of the Spotless Mind, sorti en 2004, dans lequel les personnages pouvaient effacer des souvenirs de leur mémoire au moyen d'une technologie d'intervention cérébrale. «La grosse différence, c'est que dans le film, ils arrivent à effacer complètement les souvenirs. Nous, on n'efface pas les souvenirs. Les gens se souviennent de leur trauma, mais on atténue la mémoire émotionnelle», explique le Dr Brunet.

Les personnes victimes d'un événement traumatisant peuvent voir leur vie complètement bouleversée. «Certaines personnes ne vont plus à tel endroit, car ça leur rappelle un événement. D'autres n'écoutent plus les nouvelles, de peur de voir des images qui vont leur rappeler leur trauma. Les gens deviennent déprimés, ça devient lourd de vivre avec un tel poids.»

Si l'expérience est concluante, le propranolol pourrait devenir le tout premier traitement pour les victimes de stress post-traumatique.

«Présentement, tout ce qui existe, ce sont les antidépresseurs. Ce n'est pas très efficace, ça masque les symptômes et quand on arrête de les prendre, les problèmes reviennent. Il y a aussi la psychothérapie, qui n'est pas à la portée de toutes les bourses», note le Dr Brunet.

L'éventuelle commercialisation du traitement ne risque pas de rapporter une fortune aux chercheurs. Le brevet qui protège le propranolol est expiré, ce qui fait que le médicament peut être facilement copié, et est donc peu attrayant pour les compagnies pharmaceutiques. «Autrement dit, il n'y a pas d'argent à faire avec ça...»





Je ne savais pas que le produit était déjà prêt. Un article parut en août 2007 dans Science (n°317) parle d'expériences sur des rats par injection d'une molécule ZIP qui bloque l'enzyme PKM-zêta (qu'est ce que c'est ?) qui leur auraient fait oublier que l'eau sucrée piégée au lithium donne la gerbe. Je ne pige que dalle au procédé mais c'est assez fascinant ... et à la fois effrayant. :cut:


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MessagePosté: 27 Sep 2007, 23:07 
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Pseudo-science ?


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MessagePosté: 28 Sep 2007, 14:50 
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Salut

Citation:
Pseudo-science ?


Je ne pense pas et, à la réflexion, l'effet décrit dans cette expérimentation de ce bon vieux propanolol (indéral) est logique.

C'est un bloqueur beta adrénergique non sélectif. Il diminue donc la décharge d'adrénaline. L'adrénaline est, entre autres, le neuromodulateur qui intervient dans les phénomènes très "émotionnels".

Ce propanolol était utilisé pour réduire la tension ainsi que pour diminuer le rythme cardiaque. Il n'est plus guère utilisé dans cette indication du fait de ses effets secondaires (dûs eux-mêmes à son absence de spécificité).

il reste utilisé par les étudiants pour réduire les manifestations du stress lors des examens (mains moites, tachycardie, diarrhée, hypersudation, tremblements) mais aussi comme traitement de fond des migraines.

Il est aussi utilisé comme dopant, par les sportifs de disciplines de précision (tir à l'arc ou à la carabine, par exemple).

Les antidépresseurs agissent sur les neurotransmetteurs ; surtout la sérotonine pour les plus moderne d'entre eux mais aussi l'adrenaline/noradrénaline.

Le propanolol (et son action sur les migraines le prouve) passe la barrière hémato-encéphalique et, donc, agit comme réducteur de décharge adrénergique aussi dans notre cerveau.

Or, un stress post traumatique est une décharge d'adrénaline provoquée par le remémoration d'un évènement traumatisant ayant déjà entraîné une décharge d'adrénaline. Le processus de deuil n'est autre que la diminution de cette décharge avec le temps, ce qui entraine une diminution de l'impression désagréable liée au souvenir.

Donner du propanolol tout en provoquant le remémorisation est probablement un excellent moyen pour accélerer ce processus de "deuil" et maintenir le souvenir conscient en éliminant la mémoire émotionelle.

Ca ne me fait pas "flipper" outre mesure. Le "lissage" émotionnel est le résultat de l'utilisation de tous les antidépresseurs et le propanolol ne me fait pas spécialement peur, dans ce cadre.


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MessagePosté: 29 Sep 2007, 02:05 
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Salut tout le monde. Lord Dralnar, Jaborde, mes hommages !

Ouais, c'est intéressant ce médoc. J'ai quelques souvenirs traumatisants à oublier moi, bordel de dieu ! J'aimerais oublier ma toute première fois. :mrgreen:
En plus, il est facile à obtenir puisque classé comme dopant. Il suffit d'aller voir un bon toubib et de lui dire : "Je suis coureur cycliste, j'ai des poblèmes pour uriner !". Z'ont l'habitude des langages codés, et de répondre aux p'tits besoins. (Nan, je plaisante !).

Bon, juste pour dire que vous êtes tous cordialement invités au

Premier concile athée qui aura lieu à Toledo, en Espagne, du 9 au 11 Novembre 2007.

Ca risque d'être plus chiant que chiant; alors allez-y bien dopés pour ne pas en garder un souvenir traumatisant. :arf2: (Moi j'y vais pas, j'ai arrêté de me doper depuis longtemps. Ca ne me fait pas souffrir...)

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 Sujet du message: auculmnesisme athee
MessagePosté: 29 Sep 2007, 10:59 
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My clone is rich a écrit:
vous êtes tous cordialement invités au Premier concile athée qui aura lieu à Toledo, en Espagne, du 9 au 11 Novembre 2007.

Sans doute en memoire des interminables conciles toledo-wisigothiens. Arf!

Citation:
Ca risque d'être plus chiant que chiant

Au moins. D'autant plus que ca m'etonnerait que ca puisse ressembler ne serait-ce qu'a un pourcent de ca:

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MessagePosté: 29 Sep 2007, 22:12 
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:fr: Voilà, tout-à-fait en phase. Et rien ne vaut les conciles privés entre oeculméniques :
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MessagePosté: 30 Sep 2007, 00:36 
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Pardon ?


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MessagePosté: 30 Sep 2007, 09:35 
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 Sujet du message: News des sciences en vrac
MessagePosté: 13 Oct 2007, 15:14 
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Une algue qui flirte avec le monde animal

NOUVELOBS.COM | 12.10.2007 | 17:52

Organisme modèle très apprécié des chercheurs, aux côtés des levures ou des nématodes, l’algue verte Chlamydomonas reinhardtii est une créature de seulement 10 micromètres, suffisamment intrigante pour qu’une centaine de chercheurs ait séquencé l’intégralité de son génome. Cet organisme eucaryote (dont la cellule possède un noyau enfermant l’ADN) réalise la photosynthèse comme les plantes mais possède des gènes que l’on ne trouve que chez les animaux, comme ceux qui lui permettent d’agiter ses deux flagelles.

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Les Chlamydomonas se déplacent grâce à leur flagelle (image obtenue par coloration). A droite une coupe transversale de ce flagelle révélant les neuf microtubules et une magnifique structure en étoile. (EMBO Practical Course) (Junya Awata, George B. Witman)

Par conséquent, cette petite algue peut à la fois permettre de mieux comprendre certaines maladies humaines liées à un dysfonctionnement des cellules ciliées –éléments motiles semblables aux flagelles- et ouvrir aux chercheurs de nouvelles pistes de recherches dans le domaine de l’énergie solaire. C’est d’ailleurs l’institut de génomique (JGI) du Département américain de l’énergie (DOE) qui a financé l’essentiel de ce séquençage. Des chercheurs français du CNRS, dont les laboratoires d’Olivier Vallon et de Laurence Maréchal-Drouard, ont contribué à la description des 15.000 gènes de l’algue, affectueusement surnommée Chlamy par les chercheurs. Ces travaux sont publiés dans la revue Science datée du 12 octobre.

L’algue verte vit dans le sol ou dans les milieux d’eau douce. Chlamy s’est séparée de la famille des plantes terrestres il y a environ 1 milliard d’années, expliquent Arthur Grossman et ses collègues, sachant que la séparation entre plantes (organismes photosynthétiques) et animaux s’est elle produite il y a environ 1,6 milliard d’années. Contrairement à ces cousins du monde végétal, Chlamydomonas se déplace grâce à deux flagelles comparables aux cils et aux centrioles des cellules animales. Les centrioles jouent un rôle important au moment de la division de la cellule animale mais n’existent pas chez les végétaux.

L’analyse comparée du génome de Chlamy révèle qu’elle partage 35% de ses gènes avec les plantes à fleurs et les humains mais qu’une portion de 10% de ses gènes n’est commune qu’avec les humains. Pour survivre dans le sol, l’algue a conservé toute une batterie de protéines, qui servent notamment au transport de matériel à travers la membrane de la cellule, que l’on retrouve uniquement chez les animaux.

Le chloroplaste de l’algue verte, là où se réalise la photosynthèse, intéresse plus particulièrement les chercheurs du Département de l’énergie. Cette machinerie transforme la lumière du soleil en sucres grâce au CO2 et à l’eau. Mieux comprendre ce processus, grâce au séquençage génétique, devrait permettre d’augmenter son efficacité et d’améliorer la fabrication de biocarburants, ajoutent les chercheurs du DOE.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(12/10/07)

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 Sujet du message: Sea, Sex & Sun
MessagePosté: 04 Nov 2007, 13:10 
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Convergences evolutives: de la non-aleatoirite de l'evolution...



Arf!

/via Improbable Research Blog Archives


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 Sujet du message: Re: Sea, Sex & Sun
MessagePosté: 04 Nov 2007, 14:11 
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Heureux de voir que nos amis les rongeurs soient si forts. Ils tombent moins que les hommes, non? cepndant ils disposent de quatre points d'appuis et d'une queue plus ou moins longue.
La musique est digne d'un bon Tanrantino, je crois que c'est ce qu'il faut en garder. Sinon, je dis, d'une manière très réactionnaire certes, qu'utiliser les animaux pour faire rire l'homme est toujours d'actualité. Mais l'animal ne meurt pas c'est vrai.
http://http//www.anticorrida.org/index2.htm


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MessagePosté: 10 Nov 2007, 12:24 
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NO&SA a écrit:
Sexe et royauté chez les termites

NOUVELOBS.COM | 09.11.2007 | 20:12

C’est la génétique et pas seulement l’environnement ou la nourriture qui détermine le devenir social des termites.

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Termites attaquant leur repas. (David McClenaghan CSIRO Entomology)

Les termites sont des insectes sociaux vivants regroupés en sociétés organisées et hiérarchisées. Les colonies sont divisées en deux groupes principaux : les travailleurs qui construisent et approvisionnent le nid et une élite royale dont le seul rôle est de se reproduire. Jusqu’à présent, la plupart des chercheurs pensaient que des facteurs environnementaux comme la nourriture ou des stimuli olfactifs étaient à l’origine de la détermination de la caste des œufs de termite matures.

Des chercheurs australiens et japonais publient aujourd’hui un article dans Science dans lequel ils attribuent cette faculté à des facteurs génétiques. En faisant se reproduire en laboratoire une espèce de termites, Reticulitermes speratus, particulièrement destructrice, ils ont obtenu des résultats ne pouvant s’expliquer qu’avec une transmission héréditaire de ce caractère royal qui serait contrôlé par un gène situé sur le chromosome X.

En réalisant des accouplements croisés, les chercheurs ont obtenu cinq génotypes différents. L’un d’entre eux n’est pas viable, deux autres ont donné naissance à des travailleurs ou à des soldats asexués et les deux derniers à des nymphes, qui deviendront des rois, ou à des travailleurs en fonction des conditions d’élevage. Cela prouve que la caste est à la fois déterminée par l’hérédité et par l’environnement.

Reste maintenant à trouver les composés très spécifiques capables de favoriser l’apparition du caractère royal. Les scientifiques espèrent ainsi obtenir un moyen de lute efficace contre ces envahisseurs. En effet une colonie qui produirait un trop grand nombre de rois s’effondrerait inévitablement, ces derniers ne sachant rien faire d’autre qu’attendre d’être nourris.

J.I.
Sciences et Avenir.com
09/11/07

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MessagePosté: 20 Fév 2008, 02:57 
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http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article2115

Génétique : Le premier clonage commercial
La société RNL Bio compte sur un véritable marché du clonage d’animaux de compagnie, pour les personnes les plus riches.©DRLa société Sud-Coréenne RNL Bio lance un service commercial de clonage de chiens en partenariat avec une équipe de chercheurs l’université de Séoul. La première cliente, américaine, va faire ressusciter son Pitbull moyennant 100 000 euros.
La firme sud-coréenne RNL Bio propose le premier service commercial de clonage de chiens. Pour la modique somme de 100 000 euros, la première cliente, une Américaine, va faire Cloner son Pitbull mort depuis six mois. Le clonage en lui-même est réalisé par une équipe chercheurs de l’université de Séoul, qui demeure, depuis 2005, la seule à avoir réussi à cloner un chien. RNL ne se charge que de la partie commerciale. La société table déjà sur plus de 500 contrats de clonage des chiens pour le compte de personnes riches. Une initiative qui soulève des interrogations d’ordre éthique.

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"Je veux qu'on me prenne pour un con car j'en suis un, qu'on me parle simplement pour que je capte bien car je suis idiot: si on me regarde et qu'on me parle sans égards, c'est déjà me considérer à peu près normal et pas uniquement comme un handicapé physique ou un déficient mental."


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MessagePosté: 28 Fév 2008, 18:34 
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http://www.wdcs.co.uk/media/flash/whale ... ub_en.html

... puis suivez les liens. Les moratoires mettant fin à la chasse à certaines espèces de baleine vont prendre fin si les gens ne réagissent pas. Comme certains estiment que leur nombre est suffisant, le droit de les massacrer va suivre.

http://www.stopbloodywhaling.org/story_ ... ?select=15

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MessagePosté: 03 Avr 2008, 00:18 
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Ce que j'aime dans l'anglais parlé par un français c'est que je le comprends, enfin je me comprends.


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 Sujet du message: Des vaches à hublot.
MessagePosté: 08 Oct 2008, 17:07 
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Bonjour!
Je suis tombé sur une vidéo qui m'a estomaqué...
http://www.simaosavait.com/index.php?post/2007/11/15/Vache-a-hublot-ils-sont-tombes-sur-la-tete
J'ai trouvé cette vidéo en surfant sur ces sites intéressants:http://www.rue89.com/
et http://www.rue89.com/infusion-de-sciences

Correctif fait avec l'icône Editer
La vidéo n'est plus sur le 1er lien(Où était-ce un bug ???). Voilà un autre lien avec la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=Yc0wmyyguzw

Et voilà d'autres vidéos:
http://www.youtube.com/watch?v=rsbd4AwqQY4
http://www.youtube.com/watch?v=OtV3i80ZOfE

_________________
Coucher avec un vieux, quelle horreur ! Mais avec un jeune, quel travail !
Alice Sapritch


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MessagePosté: 03 Mai 2009, 09:16 
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CNRS/CP a écrit:
L'estomac collectif des fourmis
Paris, 30 avril 2009

De quelle manière les colonies de fourmis gèrent-elles leur nutrition ? Audrey Dussutour du Centre de recherche sur la cognition animale (CNRS/Université Paul Sabatier) et Steve Simpson de l'Université de Sydney ont démontré qu'une colonie de fourmis fonctionnait comme un « estomac collectif ». Les membres de la colonie sont capables ensemble de relever les défis de la nutrition imposés par leur structure sociale en se partageant les tâches (récolte, digestion et excrétion). Ces résultats sont publiés dans la revue Current Biology du 12 mai 2009.

Chez les fourmis, la nourriture est ramenée au nid par seulement 10% des ses membres : les fourrageurs. La nourriture est ensuite régurgitée et partagée entre tous les membres de la colonie. Mais les besoins nutritionnels diffèrent entre les jeunes (larves) et les adultes.

Image
© Gabriel Miller Fourmis rhytidoponera sp. qui se nourrit d'eau sucrée

Audrey Dussutour et Steve Simpson viennent de montrer que les larves, qui ne peuvent pas se déplacer et quitter le nid, sont capables de communiquer(1) leurs besoins nutritionnels aux fourrageurs qui en retour adaptent leur stratégie de récolte. En effet, en mettant à disposition de colonies de fourmis (avec ou sans larves) de la nourriture riche en sucre d'une part et riche en protéine d'autre part, ils ont observé des comportements différents. Lorsque les larves sont présentes dans la colonie, les sources de nourriture protéinées, permettant aux larves d'assurer leur croissance, sont préférées. A l'inverse, lorsque les larves sont absentes, les fourmis privilégient la récolte de nourriture riche en sucres.

Image
© Gabriel Miller Fourmis rhytidoponera sp. qui se nourrissent d'eau sucrée

Par une seconde expérience, les chercheurs ont mis en évidence que le sucre est le nutriment clé dans la régulation de la récolte. Face à de la nourriture caractérisée par des proportions variables en protéine et en sucre, les fourrageurs sont capables de récolter la même quantité de sucre. Ces chercheurs ont aussi observé que lorsque la nourriture était riche en protéine et pauvre en sucre, l'excès de protéines était rejeté à l'extérieur du nid. Les fourmis sont donc capables d'extraire le sucre de la nourriture et de régurgiter les protéines sous forme de boulettes. Néanmoins, malgré cette manipulation de la nourriture, les colonies élevées avec de la nourriture riche en protéines présentent une mortalité extrêmement élevée due à la toxicité des protéines et accusent des pertes allant jusqu'à 75% de la colonie. A titre de comparaison, des fourmis élevées avec de la nourriture moins protéinées perdent moins de 5% de leur effectif. Les scientifiques ont constaté que la mortalité des fourmis était moins importante dans les colonies avec larves. Ils ont démontré que dans ces colonies, les fourmis échappent en partie à l'effet toxique des protéines en confiant le travail de manipulation de la nourriture aux larves qui sont mieux équipées pour la digestion des protéines. Les chercheurs confirment aussi par cette étude l'effet hautement toxique pour la fourmi des nourritures riches en protéine, comme ils l'avaient déjà établi chez la drosophile.

Notes : (1) L'image des larves ne suffit pas aux fourrageurs pour qu'ils modifient leur récolte.

Références : Communal nutrition in ants, Audrey Dussutour, Stephen J. Simpson, Current Biology, 12 mai 2009

Ref. add.:



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MessagePosté: 19 Avr 2013, 12:48 
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Inscription: 25 Jan 2005, 00:24
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Niumbaha superba, la "nouvelle espèce et nouveau genre" de chauve-souris, "découverte" au Sud-Soudan.

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Elle est très belle, mais c'est une sorte de pipeau des médias qui n'ont peut-être pas grand chose à manger en découvertes scientifiques ces derniers temps.
Il s'agit en fait de la capture, puis épinglage et étude du 5me individu de cette espèce très rare. L'individu a été disséqué puis son ancien nom scientifique Glauconycteris superba a été renommé en Niumbaha superba, soit un changement de genre.

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Cet individu Glauconycteris superba avait été photographié, vivant, au milieu du XXe siècle...

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Alors que celui-ci a été capturé par hasard en 2013, dans une autre région africaine, puis disséqué et renommé en Niumbaha...

Et les "découvreurs" de conclure, avec gloire et emphase: "Our discovery of this new genus of bat is an indicator of how diverse the area is and how much work remains,”

:D Pas vraiment les mecs. Vous avez par hasard capturé puis (tué aussi) disséqué un individu d'une espèce très rare (connue par 4 observations/individus seulement) - mais déjà connue depuis 70 ans - et avez pu étudier son cadavre plus minutieusement, l'avez reclassifié car vous l'avez jugé utile, puis avez changé son ancien nom de genre... :chaise:

Faut avouer que ces naturalistes sont quand même un peu des pauvres types.

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"Je veux qu'on me prenne pour un con car j'en suis un, qu'on me parle simplement pour que je capte bien car je suis idiot: si on me regarde et qu'on me parle sans égards, c'est déjà me considérer à peu près normal et pas uniquement comme un handicapé physique ou un déficient mental."


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