Haddock a écrit:
Bonjour mon petit Belzébuth.
Je vois que tu recommences à t'énerver et à dire n'importe quoi. En ce qui concerne la politique par exemple, peux tu être plus précis au lieu de retomber dans des généralités gratuites et débiles?
Citation:
La seule chose dont je sais que tu es capable de faire c'est d'écrire des pages et des pages quand tu vois un accent aigu ou un accent circonflexe mal placés.
C'est faux. Je ne fais jamais de remarques sur les fautes d'orthographe car on en fait tous plus ou moins. Au cours d'un copié/collé d'une de tes phrases, j'ai uniquement mis entre parenthèses qu'on ne dit pas "si tenté que" mais "si tant est que" car ce n'est pas une faute d'orthographe. Cela m'est déjà arrivé à peu près la même chose dans un forum et j'ai remercié mon interlocuteur qui m'avait corrigé mais toi, remercier tu ne sais pas faire. Par contre tu continues à déformer, comme le fait tout bon musulman coincé.
Toutes tes allusions à mes soi-disant recherches sur Google sont évidemment des procès d'intention comme tout bon musulman doit faire vis-à-vis des athées et je ne réponds pas à ce comportement de sale gamin surpris avec les doigts dans le pot de confiture.
En ce qui concerne ta petite histoire, tu noteras que la première chose que j'en ai dite est : "
Moi je le trouve pas mauvais ce petit conte historique. J'ai toujours pensé qu'un musulman qui n'était pas créationniste n'était pas foncièrement con". Ca changeait après un de tes post débiles où je m'étais moqué de toi en écrivant de manière ironique "
Ca c'est une réponse parfaitement argumentée (…)".
Mais les ressemblances avec la légende de la secte des Assassins sont si grandes que chacun pourra juger si tu t'en es inspiré ou non.
D'ailleurs je ne te reproche pas de t'être inspiré d'une légende. Beaucoup le font et même des très grands comme La Fontaine par exemple qui s'inspirait souvent des fables d'Esope. Mais j'ai rétabli la vérité en faisant remarquer que la légende dont tu t'es inspiré se rapporte à une secte musulmane, c'est-à-dire
de ta religion. Ca devait être précisé et tu semblais l'avoir oublié. Tout ce que tu peux dire pour te défendre ne peut que t'enfoncer.
Par contre je vois que tu n'as fait aucun commentaire quand je t'ai demandé si c'était ton Coran que tu qualifiais de "neuf". Moi je trouve que ton bouquin a plutôt des toiles d'araignée et sent le moisi. Tu n'as rien à dire pour défendre ton beau Coran tout neuf? Là tu me déçois.
Salut l'agité du bocal ,
Tu capotes de nouveau .Ca prouve encore une fois que tu es complètement déconnecté.Tu ne sais plus quoi dire .Tu n'as rien à offrir comme discussion que des palabres . Tu veux m'entrainer dans un débat stérile de bas étage , alors que tu as des capacités pour relever le niveau de discussion.
Ceci dit , je vois qu'a court d'arguments tu as tenté une sortie honorable en répondant diplomatiquement et en écrivant un texte qui pue l'hypocrisie et la malhonnèteté intellectuelle.
Autre chose l'agité du bocal , les grandes figures de l'humanité, les grands savants , n'ont qu'on se le dise jamais cru en Dieu, jamais eu la foi.Ils ont été grands parce qu'ils ont ''eu le sens de l'attitude''. Ce qui n'est pas ton cas , toute proportion gardée bien évidemment.MËme à ton niveau tu ne peux avoir ce ''sens de l'attitude ''
Parmi ces grands je me permets de citer M. Rodinson.Je t'invite à lire ceci ( excuse moi tu l'as déjà lu):Mahomet vu par M. Rodinson
« Tandis que la Chrétienté voyait en lui (Mahomet) l’archi-ennemi, malfaisant et lubrique, tandis que l’Islam célébrait en lui « la meilleure des créatures », des hommes venaient qui, concevant mal la foi religieuse et surtout cette foi-là, cherchaient à retrouver en lui un homme pensant et agissant sur le même plan qu’eux. Le Comte de Boulainvilliers, au début du XVIIIe siècle, célébrait en lui un libre penseur qui créa une religion raisonnable. Voltaire, pour attaquer le christianisme, en fait un cynique imposteur, menant pourtant à l’aide de fables son peuple à la conquête de la gloire. Tout le siècle voit en lui le prédicateur de la religion naturelle et rationnelle, bien éloignée de la Folie de la Croix. Les Académies le célèbrent. Gœthe lui consacre un magnifique poème où, type même de l’homme de génie, il est comparé à un fleuve puissant. Les fleuves et les ruisseaux, ses frères, crient vers lui, demandent son aide pour les amener vers l’Océan qui les attend. Irrésistible, triomphant, majestueux, il les entraîne.
Und so trägt er seine Brüder,
Seine Schätz, seine Kinder
Dem erwartenden Erzeuger
Freudebrausend an das Herz.
Carlyle place parmi les héros de l’humanité cette grande âme en laquelle il reconnaît quelque chose de divin. Puis les savants viennent, vont aux sources, reconstruisent sa biographie d’après les historiens arabes de plus en plus profondément scrutés. A la fin du XIXe siècle, l’arabisant Hubert Grimme voit en lui un socialiste qui a imposé une réforme fiscale et sociale à l’aide d’une « mythologie », très réduite d’ailleurs, délibérément inventée pour effrayer les riches et emporter leur adhésion. Tandis que la plupart des orientalistes essayent de nuancer leur jugement et mettent au premier plan sa ferveur religieuse, haineusement le jésuite belge Henri Lammens, grand connaisseur des sources, nie encore sa sincérité. Les savants soviétiques discutent s’il fut réactionnaire ou progressiste. Les nationalistes, les socialistes, les communistes mêmes des pays musulmans s’en réclament comme d’un précurseur.
Ainsi chacun a cherché en lui le reflet de ses inquiétudes et de ses problèmes ou de ceux de son siècle, chacun l’a amputé de ce qu’il ne comprenait pas, chacun l’a modelé selon ses passions, ses idées ou ses phantasmes. Je ne prétends pas avoir échappé à cette loi. Mais, si l’objectivité pure est impossible à atteindre, c’est un sophisme que de poser qu’il faut, en conséquence, être délibérément partial. Cet homme dont la pensée et l’action ont ébranlé le monde, nous savons bien peu de choses certaines sur lui. Mais, comme pour Jésus, à travers récits suspects et traditions boiteuses, on peut percevoir quelque chose qui est le reflet d’une personnalité singulière, étonnante pour les hommes ordinaires qui se réunirent autour d’elle. C’est ce reflet tel que j’ai cru l’apercevoir que j’ai essayé de fixer dans ce livre. Ce n’est pas une image simple. Ni le monstre satanique des uns, ni la « meilleure des créatures » des autres, ni le froid imposteur, ni, le théoricien politique, ni le mystique exclusivement épris de Dieu. Si nous le comprenons bien, Mohammad était un homme complexe, contradictoire. Il aimait le plaisir et se livrait à l’ascèse, il fut souvent compatissant et quelquefois cruel. C’était un Croyant dévoré d’amour et de crainte pour son Dieu et un politique prêt à tous les compromis. Doué de peu d’éloquence dans la vie ordinaire, son inconscient pendant une courte période fabriqua des textes d’une poésie déconcertante. Il fut calme et nerveux, courageux et craintif, plein de duplicité et de franchise, oublieux des offenses et atrocement vindicatif, orgueilleux et modeste, chaste et voluptueux, intelligent et, sur certains points, étrangement borné. Mais il y avait en lui une force qui, avec l’aide des circonstances, devait en faire un des quelques hommes qui ont bouleversé le monde.
Faut-il s’étonner de ces complexités et de ces contradictions, de ces faiblesses et de cette force ? Après tout c’était un homme d’entre les hommes, soumis à nos défaillances, disposant de nos pouvoirs, Mohammad ibn ’Abdallâh de la tribu de Qoraysh, notre frère