Mod, tu pars dans tous les sens possibles car tu ne te concentres pas sur les réponses obtenues. C'est bien plus simple et sémantque que cela... (Ne me le reproche pas, tu es la première à avoir entamé une discussion sémanticochiante en redéfinissant des termes à ta sauce et compréhension - je ne fais que suivre le move, et je ne te reproche pas ce nouveau fil).
Mod a écrit:
Peux-tu préciser en quoi ce ne sont pas des questions ? pourtant de nombreux scientifiques y travaillent... Qu'est-ce qui m'empêche de formuler ce questionnement de cette manière: qu'elle est l'origine de la vie?... Bien que je sache que la réponse à cette question ne pourra être que (très) très longue et très complexe et de l'ordre de l'hypothèse (très) argumentée et non de la vérité absolue? ... genre de réponse possible: à l'heure actuelle nous pensons que....
Oui, de suite. J'aurais préféré que tu fournisses un effort, mais c'est le week-end. Ne demandons pas trop aux anges.
"
La question de l'origine de la vie" n'est pas une question... (il y manque notamment un point d'interrogation et une conjonction... (comment, quand, qui, où, etc.)
"qu'elle est l'origine de la vie?" pourrait être une question !!! (si si ! si tu la rédigeais correctement encore mieux). Essaye comme ceci :
Quelle est l'origine de la vie ?Néanmoins, si c'est bien une question - c'est tout de même une question à la gomme car non seulement elle oriente vers "une origine" (pourquoi une seule ?) ... mais surtout car sans une mise au point préalable sur ce que tu entends par "
la vie" ni par "
origine", on n'est pas tirés d'affaire pour y apporter un semblant de réponse.
- "La vie" je ne sais franchement pas ce que c'est. Je comprends bien mieux le concept de "
matière vivante", "chaînes d'aminoacides", etc.
- "origine" je ne sais pas non plus ce que tu entends par là... Origine géographique ? Origine biochimique ? Origine moléculaire ?
Bref. Ce genre de questions ayant la prétention de ne pas avoir de réponses faciles, n'en ont pas avant tout car ce sont de très mauvaises "questions"... Qui s'effondrent en les examinant de par leur très équivoque et incomplète formulation.
C'est pas facile de répondre à des questions à la con destinées à un con. Si on est tous les cons d'un autre (c'est certes vrai !) on peut prendre la démarche de ne pas jouer à être pris pour le con de tout le monde par des questions à la con n'ayant pas de réponse.
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Pour remettre sur les rails ce fil, je vais terminer (pour ce qui me concerne) sur une note positive, qui peut-être va t'aider à évacuer tes scrupules d'athée. Essaye ceci :
1. Un gars énonce en 2008 que Napoléon Bonaparte (ou le Pape J-P II, peu importe) eut 69 enfants illégitimes tout autour des Caraïbes, mais qu'il n'en reste aucune trace. Ce qui est tout à fait possible médicalement parlant.
Question : A défaut de pouvoir infirmer pareil scoop,
A. Un historien doit-il adopter une attitude agnostique ? Soit "c'est possible mais je ne puis le réfuter, donc je ne prends pas position " mais le considère ?
B. L'Histoire (la discipline) doit-elle adopter une attitude agnostique ? Soit "C'est possible mais elle ne peut le réfuter, donc elle ne se positionne pas" et prend l'info en considération ?
Qu'en penses-tu ? Voici ce que j'en pense :
A. Un historien n'a pas à immiscer cette proposition dans sa description de l'histoire (ni comme possible ni comme impossible).
B. L'Histoire (la discipline) n'a pas à immiscer cette proposition dans sa description de l'histoire (ni comme possible ni comme impossible).
A+B : en Histoire, à défaut d'éléments factuels, les 69 enfants de Napoléon Bonaparte
ne sont pas.
Ils n'existent pas. Ils ne sont rien. Point. C'est une saine et la seule démarche rationnelle en Histoire.
Idem pour dieu en histoire, en physique, en biologie, en chimie, en mathématiques... Je fais donc pareil pour dieu et les anges - même démarche et attitude intellectuelle. (mais tu fais à ta guise très chère...)
On n'a rien inventé et tout le monde ou presque dans ce forum applique cette même attitude d'ailleurs, très saine, qui nous vient d'Euclide:
"Ce qui est affirmé sans preuve [ni élément] peut être nié sans preuve [ni élément]". ...