Selon moi donc, désolé je m'arrète pas, et reste dans le général c'était mon premier post, tout part (ou plutot tout peut arriver à) d'un principe de la vie. Ce principe qui se formalise en : la vie ne vaut absolument qu'à valoir plus que la vie. C'est ce qui me permet de dire que religion et raison (et toutes les oppositions qui en découlent) ont originairement partie liée dans leur essence conceptuelle, ce qui me permet d'expliquer mes exemples. Maintenant je tente de démontrer :
Vous etes d'accord, la vie c'est ce qui se conserve, qui reste ce qu'il est, ce qui doit rester indemne, et dans le meme temps, c'est aussi l'énergie du spontané, le réflexe, le vif mais nerveux, l'automatique, le mécanique, la mort dans la vie. "Le tu ne tuera point" ou le vivant est sacralisé et ou sa valeur donne lieu à croyance, plus grec, et "le sacrifice pour la vie et son (notre) salut" de la croyance et du sacré aussi, plus chrétien, je pense que tout le monde est d'accord, ce sont deux normes inscrites dans toutes communautés et qui se déclinent dans toute leur morale, culture, législation. Si un religieux peut parfois avoir toujours raison sur un athée, c'est bien souvent en ce que le chrétien, meme s'il respecte plus la croyance que le sacré, respecte les deux ; alors que vous (pardon) ne remettez que la première en question, et ne recherchez pas ce que vous sacralisez.
Ça pourrait être le phallique, c'est un exemple parce que beaucoup d'histoire dedans, l'effet du phallus. Pas la teub hein =), détaché du corps propre, mais ce qui se gonfle et donne la vie de la façon la plus mécanique, et la plus animale ou cruelle, superficielle, c'est d'ailleurs et certains le savent surement, quelque chose (le phallus) d'inscrit dans toutes les religions, qu'on érige et promène en procession. La castration, les violences faites aux femmes dans toutes les religions, pourquoi ne pas intégrer ce mouvement, ce tour à tour de la vie, ce trope, que je décris, dans ces deux exemples ? J'ai évidemment toujours besoin pour dire ça de l'idiome et du droit, il sera donc latins (nous).
Mais la communauté peut elle se suffire, sur ce plan, de ça : deux détermination normatives ultra déclinables qui se battent en duel, ou plutôt : qui se protègent l'une contre l'autre. Ainsi, la vie doit s'indemniser, mais c'est justement parce qu'elle garde une "mort" en elle (la machine, qui est aussi la machine techno-médiatique dont la religion (hors église) a besoin et qu'aujourd'hui elle exploite, donc scientifique donc rationnelle, mais ça c'est hors du général et on aura le temps d'en parler), et donc sa façon de s'indemniser qui reconnait la mort en elle, doit, je dis bien en droit jamais en fait (l'innateignable démocratique ou l'homme agneau pour l'homme blabla), donner lieu à une sur-vie (post-mortem) et ca je dis c'est quoi tintintintin : l'Autre (infiniment autre je me suis déja expliqué). Et moi dans ma compétence et mon statut d'étudiant en droit (attention pour une fois), je sais que c'est un mouvement qu'on retrouve autant dans toute entreprise théorique qui se base sur des faits d'histoire institutionnelle, que dans toutes les jurisprudences, dans la méthode même. C'est exemplairement l'intérêt général que les juges explicitement pensent indéfinissable (et ils savent comment démontrer qu'il l'est bienheuresement).
Comme dans la théologie négative si on veut, on dit qu'il faut suspendre la loi, comprendre qu'elle excède notre expérience, pour appliquer ce qui va protéger la loi (circonstances exceptionnelles, pour protéger le sacré auquel on croit). Comme dans la laïcisation de la religion, on dit qu'on peut enlever des protections dans notre droit parce que des dérives sont possibles et sont arrivées et il vaut mieux assumer (rationalisation, pour sacraliser ce qu'on veut croire). En oubliant forcément un peu dans le langage qui les associe depuis très longtemps - qui les modifient tout le temps déja : les migrations -, l'acte qui passe de l'un à l'autre, qui passe du croire en la loi à connaitre la loi (toujours instituée par la force hein la rupture), on réactive le désir que la loi soit bonne et bien si on veut : possibilité de la religion et de la raison. Et derrière ya une grosse responsabilité, une foie jurée, un lien social, "je te promet que tout ça c'est nous pour nous en nous, vrai et bon, par dela toute preuve". Toujours aussi des conflits entre égalité et liberté, mais à l'intérieur d'eux.
En gros tout ce que j'ai pu dire, s'explique par ce gros, complexe, mais pas compliqué dit comme ca (que j'ai déja dit, pardon hum) mouvement se formalisant dans un principe réducteur mais révélateur précité, qui conditionnent des hégémonies et ses contestations en interne dans nos pays (la reconnaissance des minorités), comme ce qui fait le présent : l'ultra contestation avec intégration violente (démographie) à l'externe, moyen orient, ou afrique en très gros. Et ces structures, que je me permet de qualifier d'universelles, se déclinent dans un million d'exemple que vous avez déja tous abordé ici. Et elles changent les solutions et les débats ou l'on retire très violemment toute rationalité à tel religieux, ou toute religiosité à soi meme.
Donc voila c'était rien je suis désolé, si c'est nourri par des lectures effectivement désolé c'est en ça que j'écris aussi donc vous pouvez renier mon existence tant qu'il vous plaira. Mon principe du tout début, sur lequel je suis juste retombé quand j'ai pensé à tout ça pour la 1ere foi, est simple comme du prout effectivement, c'est pour ca qui tue ca mère, ca reste un slogan
!! Mais bien le cerner dans sont mouvement, ces expériences et la psyho qu'il induit, réussir difficilement à passer de cette dynamique (qui n'est pas le fondement de l'univers intergalactique, mais une lourde condition de possibilité commune à la religion et la raison qui est nécessaire oubli de la vie face à la vie, retenue et scrupule devant la vie) à des exemples concrets ou des propositions, ça c'est beaucoup plus dur (j'ai déja dis pourquoi, la sur-vie), ca requiert pour dire vrai de croire en l'Autre imprévisible selon moi, ce qui reste à venir qu'on ne peut connaitre, un certain avenir ; et surtout, c'est très utile si ont défend une laîcité, pas forcément la laïcité (je me refuse pardon a vous prendre pour des athés absolument désanchanté au sens littéral). Et ca vous représente ça nan ?
Mais effectivement, utiliser les médias, la démocratie, la science,
contre la religion, c'est une grosse responsabilité. Parce que la religion c'est la responsabilité de la révélation testamentaire, et la raison vous savez bien que c'est une responsabilité. Double responsabilité comme sacrifices, ou ellipse du sacrifice, sacrifice du sacrifice, simple témoignage, une foi jurée mais qui fait peur et implique donc une retenu, un scrupule (religio). Et ca c'est une invitation a etre d'accord avec moi, pas une critique, puisque c'est sur quoi je me base au commencement du commencement. Vous pouvez etre d'accord avec moi sans vous contredire dans le principe c'est tout con, simplement après peut etre avouer que parfois vous avez oubliez ce principe ce qui a donné moins de poids à telle argumentation.
Je viens de lire la suite du topic (je vais pas tout reprendre pour corriger les eventuels errements qu'on peut relever après ta critique), alors tu comprend que mon objet c'est tout sauf de dire que Dieu existe ou existe pas, à de l'interet ou n'en a pas, que les croyants sont cons en général ou pas, ça moi, c'est ce dont je me branle (voir Kant, c'est vieux). Et ma base, c'est pas que tout est relativement absolu ou absolument relatif, que tout aurait la meme bases ce qui répèterait et la scolastique et la métaphysique, qu'on est des mamifères ou je ne sais quoi (les animaux ne participant pas directement à ce que je dis, je parle de l'Homme hein comme vous, en ce qu'il questionne, meme l'opportunité de la question).
Oui et puis dans science pour moi ya aussi méthode et science humaine, et je dis pas que la science est religieuse, mais que la religion a besoin de la science pour le lien, et que la science a (comme toute la culture) besoin d'une religiosité dont j'ai parlé.
Alors oui c'était long, chiant, général, quelque part évident, mais c'est un début je le prend bizarrement je sais, mais je serais un pourfendeur des résidus chrétiens comme vous aussi plus tard et dans un autre genre de discussion, différemment que vous peut être.