Non non, je ne joue à rien. Je cherche simplement à comprendre.
Et avant de me taper le long article de l'étude, (je le ferai), je cherche où est (s'il y est) le groupe témoin composé d'enfants non naturels élevés par des papas adoptifs, voire des neveux adoptés, afin de pouvoir comparer l'investissement parental entre différents degrés de parenté génétique.
C'est ça que je cherche en fait... Tout simplement le chiffre 50 % comparé aux 25 % ou 12,5 % inter cousins germains.
DONC : je suis un con, et LSD capte très vite. Il en a de la chance. Cool, pas de bobo, j'ai l'habitude de capter après moult efforts, et toujours après les autres.
Maintenant, j'aimerais bien que LSD ou quiconque a compris cette étude par son seul résumé, m'explique comment la corrélation entre l'investissement parental et la ressemblance géno-phénotypique de l'enfant, a été effectuée.
C'est pourtant simple comme demande.
Hans a écrit:
Bon déjà de un les papas n'ont pas un radar qui permet de connaître les similitudes génétiques qu'ils ont avec leurs enfants mais tout au plus qu'ils préfèrent les gamins qui leur ressemble! Mais là je dit à nouveau boarf comment peut-on déduire cela à partir de trente familles seulement et en déduire une causalité évolutive alors que cela s'explique peut être simplement par le qui se ressemble s'assemble ou peut être simplement les doutes que peuvent avoir les papas sur la paternité de l'enfant qui ne leur ressemble pas du tout mais qui ressemble étrangement à son sympathique voisin toujours prêt à rendre service à sa tendre femme?!
Ben ouais.
Moi j'étais parti sur un truc que j'avais pensé être une bourde de leur part, "ressemblance génétique", alors que dans l'article en english ils ne parlent que de
ressemblances phénotypiques, évaluées, pour éliminer les biais de la part des chercheurs, par des gens d'un autre village... En fait, c'est bien le résumé qui est en cause.
Bé, en effet, faire pointer par des inconnus d'un autre village est plus neutre, mais ces chercheuses n'évitent aucun biais donné par la corrélation entre phénotypes (grassouillets p.e.) donnés par un meilleur train de vie réciproque parent-enfant. Quoi de plus normal que leurs visages ronds soient identifiés père et fils, versus un enfant malingre qui ressemblera moins au père qu'à un crâne émacié.
Bref, une longue étude avec courbes et graphiques, corrélations par quelques dizaines de sujets, où on déduit qu'un papa appréciera plus un fiston qui lui ressemble. Et qui lui ressemblera d'autant plus s'il est en bonne santé. Bordel de bordel de bordel.
Hé, LSD.... Hé ho. Avant de faire appel à notre soi-disant sorcellerie ou rejet contre les études sur l'humain, intéresse-toi à la relation entre fierté d'un papounet pour le fiston à son image et non à celle du voisin. Ca relativisera l'intérêt que tu sembles accorder à ces prout-études. Y aura sans doute une relation similaire à trouver, hélas, lorsque l'enfant est bossu.
Et pour ce qui est des conclusions évolutives à tirer de ça, va plutôt tirer quelques cartouches à la carabine dans une kermesse. C'est plus utile. Tu expérimenteras la sélection naturelle du far-west, entre une main tremblotante de cow-boy et la myopie d'un cheyenne.
Des études du même genre ont aussi été effectuées notamment sur la beauté des enfants, selon la distance quantifiée à laquelle les parents suivaient les enfants avec leur caddie dans les supermarchés. Arf. D'autres sur la rondeur et symétrie des visages humains, que les bébés semblaient moyennement préférer.
Problème ici, c'est que lorsque l'on leur présente un smarties avec un sourire, ils préfèrent tous ce bonbon aux visages humaines bien ronds. Une étude sociobiologique ridiculisée par un smarties.
Putain de sociobiologistes. Pas un pour décrasser l'autre.