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Enfin, c'est pas le sujet directement, mais pour le voile intégral dans la rue, (la burka et les autres trucs du genre) il existe une réflexion toute simple : C'est que - comme pour les masques et les cagoules, il devrait être interdit hors période de carnaval.
C'est ce type de règlement qui prévaut dans la plupart des municipalités en Belgique. Le "hic", c'est qu'il n'est pas appliqué. Ces femmes se promenant en rue ne sont jamais inquiétée car cela provoquerait une émeute si une paire de flics demandait de retirer les accoutrement. On ferme donc les yeux tant que cela ne reste que quelques exceptions.
Pour revenir à "l'affaire", la décision en extrême urgence du tribunal cassant l'exclusion des fillettes ne repose pas sur le fond de ce nouveau règlement mais sur un point de procédure. On ne peut en effet empêcher des enfants de participer aux cours tant que leur exclusion n'est pas prononcée. Or, si la procédure d'exclusion est en cour, elle n'est pas encore finie (il y a obligation de tentative de conciliation entre les parents et le responsable municipal, l'échevin de l'enseignement). Cela ne fera que retarder les choses. Elles seront priées de changer d'école dans moins d'une semaine.
La région flamande vient, elle, de décider d'interdire le port de tous signes religieux... (type loi française) pour la prochaine rentrée scolaire. Cette décision est valable pour l'ensemble des écoles "officielles" (état).
Les milieux musulmans ne décolèrent évidement pas et annoncent la création d'écoles "libres" musulmanes.
Il faut rappeler qu'il existe un réseau d'écoles "libres" (principalement catho) subsidiées en république bananière de Belgique et que rien n'empêche en principe d'ouvrir et de faire subsidier une école non obligée de respecter ces nouvelles règles.
La Belgique est le berceau du surréalisme. En voici une nouvelle confirmation!