Buckwild a écrit:
Tu m'as bien coincé sur ce coup. Faisons comme si je n'avais rien dit mais j'avoue bien aimer Denis pour d'autres raisons. Ceci explique sans doute cela...(mon commentaire à son sujet)
Oh, je ne voulais pas du tout te coincer mais uniquement amener à réfléchir ensemble sur le peu d'utilité des considérations susnommées, type bien - type mal, qui ont peu de sens. C'est réglé, on s'est compris à ce sujet. N'en parlons plus.
Si, un petit rebondissement anecdotique et opportuniste tout de même. Pour ma part, la lecture des arguments de Denis dans ce récent fil de discussions sur la prostitution :
http://www.sceptiques.qc.ca/forum/tabou ... t8456.html ne fait que confirmer mon opinion à moi,
inutile de la partager puisqu'elle se satisfait de sa solitude, que ce Denis est une pitoyable crapule ultra-libérale complètement pourrie, ce que je n'ignorais point.
Seul Jean-François semble étonné des éléments avancés notamment par Denis et Feel o'zof, les deux mêmes qui par le passé s'étaient fait remarquer sur le forum pour leurs propositions eugénistes. C'est finalement ça le plus étonnant : lire l'étonnement et quasi indignation d'un Jean-François qui fréquente si assidûment ce forum Sceptiques du Québec depuis tant d'années, mais qui connaît si mal les idées de ses partenaires du web. Il est dénué de toute psychologie et faculté pour profiler les gens, bien qu'il semble persuadé du contraire.
Attention, je ne me réfère pas ici aux opinions sur
interdire la prostitution ou pas, sujet combien difficile à trancher définitivement, encore moins en quelques lignes, et combien vaniteux de vouloir interdire... et ce n'est pas le sujet de ce fil ni de mon intervention, mais à souligner les raisonnements ultra-libéraux de quasi psychopathe avancés par Denis, basés uniquement sur une problématique de salaire attractif de la passe ; et prétendant balayer ou effacer, faire abstraction d'un geste à 150 $, de toute la misère humaine et injustice sociale qui amènent une personne à vendre, louer, et marchander les orifices de son corps... souvent dans une situation de mi-consentement voire parfois pas de consentement du tout. Mais la plupart du temps dans un état de détresse, ajouté de désespoir et/ou de nécessités, économiques ou autres, et pour des raisons diverses.
Denis sur SdQ a écrit:
TRAVAILLER est aussi un moyen de lutter contre la pauvreté.
Moi, je comprends parfaitement qu'une femme préfère travailler à $150/heure à faire des mamours à de gentils messieurs que travailler à $8/heure à la machine à coudre.
Pas toi ?
Son choix te paraît mal choisi ? Elle devrait choisir une autre façon de lutter contre la pauvreté ? Laquelle ?
Ce sinistre individu avait déjà commis, et à plusieurs reprises sur divers sujets, c'est sa signature indélébile, des proposition sur le même schéma : que ce soit pour justifier le bien-fondé de son idée de primes à la stérilisation des somaliennes...
soit 10000 $ la stérilisation, ce qui représente un pactole pour ces femmes si pauvres... . dixit le sordide Denis. Ou d'autres lumineuses propositions.
Ceci dit, je suis heureux pour toi et pour Denis que tu l'apprécies pour d'autres raisons. Heureusement, je dis bien heureusement, on est rarement détestable sur tout ou au contraire admirable pour toute chose, et encore moins pour tout le monde. Chacun a droit à avoir des amis ou un avocat sans devoir s'en justifier.
Nous sommes tous de gris variables et notre teinte passe du clair au gris très sombre selon la lumière ambiante, comme les chats, ou selon qui observe le chat gris. Mais dans le cas de cette discussion - réduite par Denis and Co à une problématique de
"150 $/ la passe contre 8 $/ heure de travaux de ménages", la couleur est d'un gris sinistre.
Sinistre, oui, et incohérent. Car finalement, puisque le raisonnement essentiel des Denis, Feel o'zof, Hallu et co, est que la prostitution est un moyen aussi enviable qu'un autre pour lutter contre la pauvreté (dixit Denis :
Elle devrait choisir une autre façon de lutter contre la pauvreté ? Laquelle ?), qu'est-ce que ces sceptiques auraient de cohérent à reprocher aux vendeurs de tarots, gri-gris, ondes ionisantes ou autres produits présumés garantir santé et amour, puisque ce sont aussi des moyens de "
lutter contre la pauvreté" relative des revendeurs de ces produits ?
Il y a chez ces sceptiques une profonde incohérence entre leur mentalité ultra-libérale dénuée de tout scrupule et considération envers l'humain, réduisant toute action à la légitimité du gain monétaire ; et leur prétendue volonté de lutter, pour le bien des humains, contre les divers
zozotismes... (je reprends ici leur propre vocable et manière de réorganiser le monde, en mode binaire)