Je parlais – je sais plus à quel propos - d'exercices d'admiration...
Je m'y livre à l'occasion. J'ai un petit bout de mur ou je colle les photos d'humains que j'aime (morts pour la plupart) .
Pour me rappeler à l'ordre. M'espérer un peu à travers eux. Me convaincre qu'il n'y a pas que des cons sur terre ( m'arrive d'y croire...)
Et il y a – au moins aussi salutaires – les exercices de colère. Cette foutue colère que le temps, chez moi, dilue. Faut que je l'entretienne. Que je la fouette cette chienne.
Ma monumentale flemme m'a assez laché la grappe pour me permettre d'aller jeter un oeil sur ACRIMED
Ceux qui connaitraient pas, allez y voir.
Cet article. Par exemple :
http://www.acrimed.org/article3542.htmlOù l'on découvre que- pour beaucoup de journalistes et philosophes ( en France) les pays arabes n'auraient guère d'autres choix- à mi mots- que la dictature ou l'islam(isme).
Ils crèvent. Dans des geoles. De misère ?
Tant pis : C'est le prix à payer (pour eux) pour que la démocratie (la nôtre) puisse survivre.
Un raisonnement terrifiant.
Un raisonnement à l'emporte pièce. Sans espoir. Sans envie d'espoir. Comme une sorte de méfiance à tout prix.
Que ne se méfient ils pas d'eux même ?
Foutu raisonnement à la mord moi le noeud quand même ? Du genre :
" - Regarde : Ils le battent à mort !
-Bouge pas. Si ça ce trouve c'est encore quelque pervers ou un assassin en puissance."
Remue la crème petit. Elle va se figer.Mais pas trop vite.
Effrayant de voir, aussi, avec quelle impudique constante nos intellos se fourvoient dans leurs « prédictions ». A quel point leur prétention leur fait perdre toute prudence.
(Ca me refait penser à Godard)
A quel point pourtant, a contrario, comme leur prudence peut leur faire perdre toute prétention. Prétention à un possible bonheur ... Bah...
Bon ; là il ne s'agit que de révolutions. C'est pas grave. Enfin, tant qu'ils nous refilent du pétrole.
Mais s'il s'agissait de pronostiquer le vainqueur de la coupe du monde de football ?
Terrible. Ose y penser ...
Mais... De quoi je parlais ?
Des cons … Oui.
On en avait parlé le lendemain avec mon collègue. De cette révolution tunisienne.
Il m'avait dit « Je me suis levé et j'ai applaudi tellement j'étais heureux »
Il était encore tout plein de sa joie. Simple. Sans restriction.
Si.
Et j'étais, du coup, heureux deux fois.
Rivarol (je crois que c'est lui) disait (en gros) qu'il fallait s'inquiéter quand le bon sens était mieux partagé par les petites gens que par ceux qui les gouvernent »
A méditer ?
Avec Raoul map'oul ont avait inauguré une sorte de mini palais des horreurs.
J'ai une grande envie d'un rappel à l'humain.
J''inaugure ma petite galerie des honneurs :
Un petit topo sur cette femme magnifique :
http://www.zideesdemars.com/spip.php?article632