Viols, agressions sexuelles, abus de pouvoir et autres « troussages » ancillaires....Une phrase revient souvent dans l'affaire DSK : « C'est parole contre parole ».
Cela sous entend (sauf si je suis un gros con mal comprenant ) que la femme qui se plaint d'agression est , dans 50% des cas une menteuse.En gros.
Ce leit motiv statisticien et rapide me gonflait un peu. J'ai voulu en savoir plus.
Voici un extrait wikipedia qui synthétise à peu près ce peu que j'ai pu lire ou entendre. C'est bien entendu à prendre avec des pincettes cyclopéennes :
Citation:
D'une façon générale, on dispose de peu de données statistiques sur cette criminalité qui n'est étudiée que depuis quelques dizaines d'années. Les pays qui poursuivent avec le plus de succès les criminels sexuels semblent avoir le plus fort taux de violeurs, tandis que les pays où le viol est généralement ignoré par la société ne tiennent aucun compte de cette criminalité. De même, les chiffres sur les fausses accusations de viols varient beaucoup selon les sources. De 2% selon les organisations féministes, à 80% selon certaines enquêtes américaines. Le FBI Uniform Crime Reports (UCR), 1996, montre que 8 % des accusations de viol s'avèrent fausses, mais cela n'inclut pas les situations où les plaignantes refusent de coopérer avec la police[22]. Une enquête véritablement sérieuse sur le sujet date de 1994 aux États-Unis. Eugene J. Kanin aurait abouti, après 9 ans (1978-1987), à un chiffre de 41% (avec des variations de 25% à 85% selon la date). Ce chiffre n'inclut que les accusations reconnues fausses par les plaigantes elles-mêmes, ce qui laisse à penser que le véritable chiffre pourrait être plus élevé. Cependant, cette étude a été critiquée et des organisations qui travaillent avec les victimes de violences sexuelles ont accusé la police dans la petite ville où Kanin a fait son enquête d'utiliser le polygraphe pour intimider les victimes et de refuser d'enquêter sur certaines réclamations[23].
Bien maligne la chatte qui retrouvera ses petits. Non ?
Entre 2 et 80% ? Ca enterre les stats des manifs.
Sans doutes que le cas fait des « affaires sexuelles » aux USA n'est pas étranger aux étranges « résultats » de leurs statistiques. Je suppose que les dédommagements obtenus dans ce pays ( et d'autres ?) par les victimes peut être une motivation forte à la simulation ? Je me garderai pourtant d'être aussi péremptoire.
Possible...
Il n'en reste pas moins que se déclarer victime d'un viol ne doit pas être- même aux USA - une partie de plaisir. Et qu'une simple opposition mathématique « parole contre parole » est complètement ridicule.
Reste le machisme ordinaire. Parce qu'à travers ce procès c'est un des deux brancards de notre bucolique charrette.
Je revois Balkany , à la TV, dire goguenard à une jeune femme « Il m'a demandé si j'aimais les femmes ! »
Comme si la réponse était évidente. Je suppose que pour ce type aimer les femmes signifie coucher avec ?
Et de caresser – paternaliste – les cheveux de cette femme.
Imaginons l'inverse.... Tu vois bien.
Faudra quand même que maman ( Où il est passé son vieux ???) apprenne à son môme la nuance entre enlever son chapeau devant une dame et lui trousser les jupons.
Enfin , pour ce que je vois dans leurs fictions les Etasuniens ne sont pas guéris de cette affection qui constitue le deuxième brancard : Le pouvoir. L'affirmation du pouvoir prend même- si j'en crois leurs fictions - une tournure carrément grotesque.
Je veux alors -pendant que j'y suis - m'en prendre aux journalistes et pata journalistes qui insistent à nous signaler que le type de comportement de DSK se retrouve dans toutes les strates de la société.
Sous entendu « Contrairement à ce que vous pourriez croire cela ne se trouve pas que chez les gueux. Bande de ceci cela ! » Tant il est naturel de penser que ces êtres frustres et mal fagotés ont le profil "évident".
Sûr ( je suppose) qu'on doit trouver des types qui ne connaissent de direction que celle vibrée par leur baguette de sourcier à tous les étages.
Cependant, dans l'affaire DSK, c'est aggravé par l'usage du pouvoir conféré par le fric ou la fonction qu'il occupe. C'est même , selon moi, le nerf véritable de l'affaire.
Rare chez les gueux d'abuser de leur position ou de leur fric....C'est con.