Bah, de toutes manières Killikou n'amènera jamais aucun truc digne d'être appelé factuel et/ou raisonnement.
_________
Cajypart a écrit:
Fernan_satan a écrit:
de toute façon la surpopulation sera un grave problème. va falloir trouver des solutions et ne pas compter sur les petits hommes verts.
Sans doute plus le partage des richesses... Marrant que tu en parles, j'ai tenté un débat il n'y a pas longtemps sur ce thème sur le forum des sceptiques du Québec...
http://www.sceptiques.qc.ca/forum/petit ... 10035.htmlMais c'est un peu naze, je m'emmerde...
Ben oui, les sceptiques du Québec. Mélange de néolibéralisme avec un petit, tout petit zeste de résistance, mais pimentée d'illusions et foi scientiste: sauce fermentée au parfum de merde (je n'aime pas les généralisations mais vu que l'odeur de merde a tendance à se répandre autour, on peut faire une exception)
Un bon bougre comme ce Gabriel C, qui ne semble pas être le plus ultralibéral du forum SdQ, te sort cependant ceci sans sourciller :
Gabriel C a écrit:
Depuis 65 ans la population augmente, le nombre de guerre inter-état diminue ainsi que les famines. Comment expliquez-vous ça ?
Pardon ??
Si l'on n'est pas un amnésique, depuis la seconde guerre mondiale ça nous fait > 65 ans de bilan catastrophique. Et la seconde moité du XXe siècle a peut-être pulvérisé le record de massacres d'enfants de l'histoire de l'humanité, ainsi que de famines. Il y a eu plus de famines durant la seconde moitié du XXe s que durant la première.
(depuis 65 ans, conflits et guerres :
d'Algérie, Sahara, des balkans, Tchétchénie, Corée, Indo-pakistanaises, d'Indochine, Viet-nam, Cambodge, Iran-Irak, Indonésie, Koweit, Afghanistan-URSS, Malouines/G-B, Ethiopie/Erytrhée, Soudan, divers aux Congo's, Mozambique, Angola, Biafra, Namibie, conflits israélo-arabes, les nombreuses guerres d'indépendance africaines et asiats, les conflits et massacres en Amérique du Sud et centrale, Mexique, Grenade, etc. etc., j'en oublie. Elles ont toutes divers états interposés, par l'OTAN notamment.)
Et je n'ai mis ni l'Egypte ni les conflits des dernières 12 années...
depuis 65 ans, famines (copié-collé)
1998: Soudan, dans la région du Bahr-El-Ghazal, 70 000 morts. Sécheresse.
1995-1999: Corée du Nord, entre 200 000 et 3,5 millions de morts. Inondations et politique. 1991-1993: Somalie, 300 000 et 500 000 morts. Conflit et sécheresse.
1983-1985 : Éthiopie, entre 590 000 et 1 million de morts. Conflit et sécheresse.
1979: Cambodge, entre 1,5 et 2 millions de morts.
1974: Bangladesh, 1,5 million de morts. Inondations.
1972-1975: Éthiopie, entre 200 000 et 500 000 morts. Sécheresse.
1969-1974: Sahel, 100 000 morts. Sécheresse.
1968-1970: Biafra (Nigeria), 1 million de morts. Conflit.
1958-1962: Chine, plus de 30 millions de morts. Politique.Gabriel C a écrit:
Il y a 4 façons non génocidaires de réduire la population mondiale.
- Stabilisé la population par une action directe.
Comme la chine là fait; ça demanderait des mesures totalitaires de type gouvernance mondial autoritaire entrainant une baisse substantielle des libertés individuelles.
- Stabilisé la population par une propagande malthusienne de grande envergure et permanente. Idée totalement anti-productive qui ne donnera que des résultats minimes en plus d’augmenter le pessimisme culturel.
- Stabilisé la population par une suppression des subventions à l’aide famille.
Mesure régressive, anti-progressive et eugéniste ploutocratique.
- Il ne reste que la stabilisation par le développement.
Cependant elle augmente l’empreinte écologique et ça, c’est le mal absolu dans les nouvelles valeurs de la gauche écolo...
Classement très rigolo.
Mais non, il existe bien d'autres manières (si la moindre démographie est souhaitée) qui ne rentrent pas dans ces 4 casiers personnalisés : Augmenter l'age minimum de mariage, les aides à l'éducation et les facilitations et subventions, pour accéder aux études élémentaires et supérieures, notamment pour les femmes et y compris aux travailleurs ; faciliter la contraception par l'éducation et l'accès aux moyens, etc.
Le développement n'est pas forcément [la croissance] économique, mais surtout social et éducatif, au civisme écologique aussi (une sorte d'humanisme élargi
) ; voire décroissant, par économies et redistribution plus équitables.
Le développement par la décroissance, est inéluctable si on veut sauver le mobilier. Voilà une phrase qui me plaît bien.
Gabriel C a écrit:
Vous jouez avec les mots, le monde va extrêmement mieux qu’il y a 60 ans 100 ou 500 ans. Il reste de la grande misère, mais elle est fortement localisée dans les pays sous-développés, ceux vivant comme nous vivions autrefois (sans infrastructure économique de base).
Il n'y a jamais eu une si forte proportion de la population mondiale en dessous du seuil de pauvreté (= dans la "misère" économique et sociale) que de nos jours... comparé à une si extraordinaire richesse des plus fortunés. Un gouffre qui ne cesse de s'accuser.
Vous jouez sur les mots qu'il dit ? Voyons voir cela :
"Mais grande misère localisée dans les pays sous-développés" Localisée => des continents entiers... C à dire la quasi totalité de l'hémisphère Sud et une bonne partie de l'hémisphère Nord. On retrouve cette grande misère aussi - parfois plus accusée - chez les exclus au sein des pays les plus riches.