Bizarre ça, j'y accède directement et pourtant je ne suis pas abonné à ce journal. Mais je crois que l'abonnement est gratos. Alors, soit ce journal fait partie du multipack auquel j'accède, soit on peut y accéder directement via Google news.
Citation:
En revanche, si dans 5 ans par exemple, on trouve un excellent traitement pour ce gars qui lui permette de retrouver une vie sociale "normale" qui peut avoir à redire ?
Moi !
=> à ce moment-là, il va en taule à perpet.
Si, dites-vous ? Excellent traitement ? Contre un fétichiste récidiviste qui in fine assassine son objet sans le moindre état d'âme ?
Evidemmment,
si la victime ressuscite, la société n'aurait rien à redire à réduire la peine du malade. Et moi non plus... (=> p.e. réduction de peine de 2 jours + 15 min)
Arrêtez un peu avec vos "si", svp. Ils ne servent à rien pour ce genre de cas. Les mots guérison ou malade ne sont pas appropriés: Le gars a pris une double peine en fait, perpet + internement à vie, afin de s'assurer qu'il soit définitivement écarté de la société. Pourquoi cela ?
A mon avis, car le
risque est là, même si un jour une batterie d'experts le déclaraient guéri, un risque omniprésent et intemporel, et il ne se guérit pas mieux que ses goûts morbides. Le tribunal a donc préféré s'assurer aussi contre le risque potentiel dû à l'incompétence omniprésente et intemporelle, souvent ou parfois, mais potentielle et récidiviste, des experts psychiatres...
Bien entendu, on peut toujours envisager de guérir aussi le risque des experts psychiatres. "Guérir le risque", une bien belle illusion.