Le pnume a écrit:
Exactement ! j'étais d'ailleurs très content quand j'ai lu cet article la semaine dernière, de constater avoir eu la même idée qu'un vrai scientifique, à l'époque de la grosse poilade sur l'OZ, quand Branquignol y semait sa zone
Je comprends ta joie, mais tu sembles au clair que ce tableau d'échelle de progrès comportemental vaut moins que rien, non?
Je ne voudrais pas être rabat-joie, mais plein de problèmes de détail comme de structure sautent aux yeux. Pas seulement la place des oiseaux, mais le simple fait que l'échelle soit rectiligne et unique et non pas buissonnante. Sans parler de la marge d'erreur qu'André Cailleux a jugé utile d'ajouter (pour
scientifiser son tableau...?!) qui fait sourire par sa puissance comique.

Sans entrer dans les détails ni le pourquoi, on peut en reparler à l'occasion: le gorille me pose problème, les oiseaux et reptiles me posent problème, les hyménoptères me posent problème, les mollusques céphalopodes (absents du tableau) me posent problème, les cétacés (absents) me posent problème, les blattes me posent problème, la ligne droite me pose un grave problème, les distances me posent problème, l'évaluation (au pifomètre bien entendu, ce sont des éthologues) me pose problème, et enfin, entre autres, les dates d'apparition des taxons représentés posent parfois problème et des question sur la manière dont Cailleux s'est informé sur une discipline qui n'est visiblement pas sa tasse de thé ni sa spécialité.
Ce sans omettre de rappeler que le plus gros problème de tous est à mon avis le suivant, récurrent, il tient dans la formule et la manière de poser le problème: lorsque l'on
décide que ce caractère-
ci est
plus complexe que celui-
là qui le précède, quel est l'idiot que ne trouverait pas logique que ci soit apparu après ça?
Ca semble con à lire, mais c'est pourtant un vrai problème mental, évident, trop, qui donne l'illusion d'échelle et de succession.

Citation:
Les éthologues sont peut être capables d'objectiver ça.
Et comment ! Ils sont même capables d'objectiver la beauté des orteils humains sur une échelle de 1 à 10. Et lorsque des psychologues se joignent à la bande, je te dis pas la rigolade.
Par contre, ils sont toujours timorés pour expliquer leur manière d'objectiver sans les outils pointage ou cochage par des tiers, ou marqueurs (à cocher aussi), par des tiers..