Sérieux, je ne veux même plus entrer en discussion détaillée sur ton nouveau jouet la Théorie multi-levels.
Tu présentes tous les tics d'un gars entré en religion, faisant presque appel au grand vaudou "sélectionné", tu n'as plus que le mot sélection et "radiations" en bouche, à quasiment chacune de tes propositions, qui ressemblent à un recraché de récentes lectures mal digérées.
Comme si les
radiations allaient résoudre les inconnues de la ToE ; comme si elles allaient expliquer leS "mystère" des grandes extinctions ou bouleversements écologiques, ou je ne sais quelles autres lubies, ce par une sélection de l'espèce dont tu n'as pas été foutu d'expliquer comment la pression sélective pourrait s'exercer dessus. Mais je ne veux pas y revenir, il suffit.
Je suis ravi si tu vois des potentialités de comprendre un jour quoi que ce soit d'utile là-dedans. Ce n'est pas moi qui vais t'enlever ce nouveau stimulus cogitatif s'il te rend heureux... mais redescends un peu sur terre et sors de ton film, tu te fais du mal.
Radiation n'est que spéciation pour la génétique-biologie/ToE, et ce sont ces derniers, pas la paléo, qui ont défriché les gros traits de son fonctionnement - composé avant tout de processus épi/génétiques, embryologiques, etc. ajoutés aux situations contingentes. Ce seront eux qui défricheront les suivants, pas la paléo, ce n'est pas son domaine. La paléo n'a pas la même notion d'espèce, pas même de notion claire, elle ne le peut pas et ne peut pas utiliser celles de la bio, ne peut même pas parler de spéciations formelles. Ils ne forgent leurs schmilbliks que par de suffisamment notables changements de formes fossiles. Ni d'espoir de complétude dans son champ de recherche: ils n'ont à grignoter que ce que le temps/hasard n'a pas encore effacé. Comme pour les historiens, la paléo n'est au mieux qu'un récit partial et partiel, aussi forgé et documenté que possible, mais un récit. Le travail le plus bouleversant - en résultats - de la reconstitution de la vie, finalement c'est dû entre autres aux anatomistes - généticiens et cladisticiens (et non aux paléontologues) qui ont corrigé de nombreuses erreurs paléontologiques des travaux sur objets modernes. arf. Chuis trop méchant ? Même pas !
Le mot radiation n'est que le résultat visible pour la paléo, de l'innovation, de l'apport de nouveautés. Tu sais bien que ce sont celles-ci avant tout qui permettent la potentialité de survivre aux grands bouleversements environnementaux. Innovations auxquelles est corrélée spéciation, pas inféodée sine qua non (cf: espèces jumelles, sans différentes phénotypiques notables entre elles p.e), mais
intimement liées aux contingences et à l'aléatoire. Qui sont quasiment en conflit avec cette espèce de
"déterminisme intraspécifique structurel de l'espèce, favorisant les radiations, que la sélection a retenu... " un truc assez mystique, que l'on pourrait facilement comprendre dans tes formules. Je me demande même si tu n'es pas déjà entré tête la première, dans ce mysticisme-là.
Ceux qui décantent/ont décanté, le schmilblik "apport de nouveauté-innovation", ne sont pas les paléo ni les reculbutages du terme sélection. On revient encore sur des choses solides, où le métaphysique pouvoir que la radiation semble proposer dégonfle comme une baudruche sous le pouvoir réel du terme "caractères innovants"/contingences. Qu'en aucun cas une reformulation de termes ne permet d'étudier, encore moins de trancher celui qui, s'il y en a, a le plus servi ou desservi déterminé la survie/disparition de taxons. Radiation ressemble à un abracadabra dans tes propos, mais cela n'explique rien du tout.
Bref. C'est sympa pour eux d'être solidaire (je le suis aussi) avec leur râtelier dont ton nouveau chouchou est une petite souris, même pas assidûment fréquentée - et de le défendre en te rongeant les sens, espérant qu'elle accouchera d'une montagne. Faudrait déjà que cette souris soit autre chose qu'un simulacre de Mickey Mouse, alors m'embarquer dans ton enthousiasme pour ces redéfinitions métaphysiques, bof. J'ai eu l'opportunité de me faire une idée de sa fertilité en te lisant la "défendre": aussi fertile qu'un eunuque momifié.
Citation:
Citation:
Si une structure ou distribution populationnelle est défavorablement sélectionnée dans une espèce, elle entraînera peu de radiations ?
Tu qualifies la proposition ci-dessus de truisme, moi je veux bien sincèrement, car un truisme ce n'est rien d'autres qu'une vérité banale c'est-à-dire une évidence! Admettons, aucun problème, donc nous avons (1) des phénotypes et individus qui favorisent une distribution particulière des populations (2), une distribution de la population qui favorisera ou non les radiations donc la diversifications sur le moyen terme et le long terme. Moi ça me va, mais ça correspond assez à la théorie hiérarchique il me semble et donc celle-ci serait un truisme aucun problème, je comprend mieux pourquoi celle-ci est qui plus est enseignée dans certains cours universitaires de bio-évolution!
Ben tu te contentes de peu dis donc !
Si tu te satisfais de ce truisme c'est que tu te satisfais d'écrire qu'un taxon qui disparaît disparaît sans laisser de rejetons (ni bien évidemment radier). C'est le sens de cette phrase.
Très utile la sélection hiérarchique, très. Et fertile aussi, y a qu'à lire ce que tu proposes pour sa défense:
Citation:
La distribution géographique, les flux de gènes entres sous-populations, le sexe-ratio, etc, ce genre de choses. Ces choses découlant en bonne partie des modes de reproduction (voir l'exemple de l'éperon à nectar) ou comportementales pour les animaux, propres à certaines espèces. La structure pouvant ensuite impacter ou non les radiations adaptatives de la dites espèces, notamment si elle tend à se répartir facilement en isolats génétiques.
De nouveau, n'as-tu pas la sensation d'écrire un truisme ici aussi, dans ce qui est souligné ?
= la structure pouvant impacter ou non la potentialité de spéciations de l'espèce, si elle tend à se répartir en isolats génétiques.... ?
Autrement dit, si les populations tendent à s'isoler entre elles, cela augmente la potentialité de radier en diverses espèces un jour. Ben oui, sublime pléonasme et vérité. Ca fait plus de 3/4 de siècle que c'est dans les manuels scolaires.
Le processus de spéciation tel qu'on le connaît, dû potentiellement à un ensemble de process bio-génétiques, contingents, d'isolation de flux génétique, par causalités comportementales, par décalages de période de reproduction et une foule d'autres trucs zarbi, est suffisamment vaste pour y envisager toute sorte d'apports avec une +/- grande importance.
Et alors ? Qu'espères-tu comme découverte majeure par le point de vue sélection de la structure de l'espèce ? Où est l'apport de cette théorie gouldiennne ? Attends-tu des paléos de découvrir un nouveau processus de spéciation via le reculbutage sémantique de la sélection ?
Citation:
Oui ton exemple du lynx montre les limites de la théorie hiérarchique mais pas forcément sa totale non-pertinence, sachant qu'au final c'est bien la structure qui pourrait limiter l'évolution adaptative de la population/espèce avec à terme des individus qui ne sont plus adaptés à certains changements. Mais certes au final me diras-tu à juste titre ce sont bien les individus qui ont subit la pression sélective, oui mais donc macro-évolutivement, donc à l'échelle de l'espèce (de sa structure notamment de sa distribution) et sur la durée qu'on peut expliquer la situation actuelle, c'est qu'il y avait une raison structurelle, c'est-à-dire en terme de distribution flux de gènes, découlant eux-même des modes de reproduction où autre caractéristiques phénotypiques, qui ont limité les radiations et/ou l'adaptation/le changement. C'est comme ça que se comprendrait cette théorie hiérarchique. Mais rassure-toi moi je veux bien que ça soit un truisme mais donc j'y voit bien un truc hiérarchique, une distinction micro-macro avec émergence. Mais je veux bien que tu réitère que je me plante, au moins je suis rassurer de ne pas être le seul références à l'appuie!
Bé dis donc. Sur les photos de SJ Gould, tu vois pas aussi une possible macro-auréole sur sa tête ?
Putain de simili sornettes. Ressaisis-toi, Hans ! Tes réponses ressemblent de plus en plus - par la forme seulement, hein - à ces confuses explications des raciologues voulant expliquer les races humaines, à ces katos expliquant la Sainte trinité.
Citation:
Des truismes je veux bien mais par «conneries» je constate que tu m'en a mis beaucoup sur mon compte alors que je ne les avais jamais exprimer, tu recommences ci-dessus à demi-mot, c'est quand même agaçant tu ne trouves pas?
Tu avais pourtant bien écrit "Donc au final une structure ou distribution populationnelle négativement sélectionnée car nuisant aux radiations"
... à quoi j'avais seulement ajouté cette proposition, entre parenthèses "disparaît ou tend à disparaître": c'est sur cet ajout que tu as focalisé dans ta réponse, et par cet ajout que tu te formalises parce que
"des conneries mises à tort sur ton compte".
Pourtant, n'importe quel quidam sur terre, abruti ou génie des Carpates ponctués, n'aurait eu aucun scrupule à comprendre qu'
une stsucture ou autre machin négativement sélectionné = disparaît ou est en voie de"...
Il n'y a guère que Hans qui se formalise pour cela et qui appelle connerie cet ajout dans sa phrase reformulée. Tu as donc focalisé sur une connerie qui n'en est pas une pour moi, que j'avais ajoutée dans ta phrase car elle disait explicitement pareil.
Mais tu n'as pas repéré la vraie grosse connerie de ta phrase- paragraphe.Tu m'as fait un coup similaire avec mon exemple du lynx aveugle: tu dis que cet exemple est très bon puis une suite de phrasés qui n'ont rien à voir avec l'intention de l'exemple du lynx aveugle, qui n'est qu'un parmi des millions d'exemples possibles tout aussi clairs, démontrant tous que jusqu'à preuve du contraire, la pression de la sélection naturelle ne s'exerce que sur des caractères/phénotypes/individus, formalisée par leur reproduction/pas reproduction. Et bizarrement, tu sembles y avoir compris tout autre chose...
Du coup, je me demande si le Hans que je connais maintenant depuis des années, qui avait une brillante faculté de comprenette, est bien le même que sa nlle version, celle qui a sombré dans de confuses redispositions paléo-gouldiennes Et sa clarté avec.