Il prétend aussi traiter le psoriasis, quelle enflure... Crapuleux le bougre. Toute chose se fera en son temps, la matrice est patiente. S'il n'était pas prévenu, maintenant il l'est. On va traiter toutes tes sornettes, Jeremy Royaux, une par une. Patience.
Jérémy Royaux a écrit:
évidement, c'est facile de critiquer une méthode qu'on ne connait pas en allant chercher une étude sur pubmed, sans lire l'ensemble de la litérature. ça démontre juste que tu prends uniquement les éléments qui te permettent de critiquer et que tu te mets des œillères pour les autres.... encore du n'importe quoi en gros
Elle t'a fait bobo l'étude sur l'inutilité de l'hypnothérapie contre le tabagisme, pas vrai ? Ouch, oh que oui ça fait mal au cul.
Jérémy Royaux a écrit:
allez moi aussi je sais citer UNE étude , regarde
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7751482hop une méta analyse (18 études) qui démontre qui l'hypnose, ajoutée aux TCC (la seule thérapie vraiment validée) en augmente les effets
Euh non, ça c'est mettre un lien vers le résumé d'une méta-analyse référencée dans Pubmed.
Une citation (de résumé) c'est autre chose, c'est ce que j'avais fait précédemment. De plus, une chose c'est citer ou linker et une autre est d'y avoir accès et la lire.
Ta méta-analyse, en synthèse (mais ce n'est pas écrit dans le résumé pubmed, navré): sur 18 publications allant de 1971 à 1994, sélectionnées par "match" computationnel de mots-clefs, sur listing de publis (sans aucun prérequis qualitatif !), total de 577 participants, où 20 traitements TCC + "hypnose" sont comparés à 20 TCC sans hypnose, où une magnitude de 90 effets sont "quantifiés"... (on ne saura pas comment, c'est indépendamment précisé dans chacune des études)
Voyons voir un peu les détails (vérifiables, je n'invente rien je ne suis pas le charlatan du topic) de cette méta-analyse, le Graal du bellâtre Jérémy Royaux :
- métanalyse de 7 pages, dont 1 pour la 40e de références, 1 et demie pour l'introduction, 1/2 page pour la méthode... 2,5 pages dédiées aux résultats et 1/2 page à la discussion finale.
=> 32 participants en moyenne par étude
=> puisque ces études n'ont ni groupe de contrôle (pas de placebo, c'est impossible, ni de groupe sans traitement: elles comparent 2 méthodes), elles ne discriminent nullement d'avec les améliorations spontanées...
=> 32 participants/étude en moyenne, pour 2 groupes comparés = 16 participants/étude/groupe pour faire des stats...
Bigre ! Rien ne sert de tenter de discriminer quoi que ce soit déjà ici, les chiffres se suffisent à eux-mêmes: un vrai scandale que d'appeler cela des études cliniques. Mais ce n'est pas fini:
=> 14 de ces traitements comparés l'étaient sur base de données de patients en clinique.
=> 5 de ces études étaient faites sur des participants étudiants
=> 1 sur un mix d'étudiants et de participants cliniques
=> dans 2 de ces études, les patients n'étaient pas assignés aléatoirement (distribués/répartis aléatoirement)
=> dans 2 parmi les 16 randomisées, on ne sait rien sur l'assignation
=> aucune de ces études n'était évidemment en insu (aveugle) ni simple ni double, c'est impossible de mettre cela en route - ni aucune précision fournie sur le traitement des résultats.
=> l'une d'entre elles traite de phobie des serpents, une autre traite l'anxiété pour parler en public, d'autres l'obésité, ulcère du duodénum, etc.
=> 9 de ces études sont basées sur le "self-report" du patient, autrement dit sur une auto-détermination par cochage du client lui-même évaluant son état sur un questionnaire, soit la meilleure manière de biaiser des résultats.
=> aucune des méthodes d'analyse des
variables (améliorations) psychiques n'est précisée dans la méta-analyse, qui se base bien évidemment sur les résultats évalués par chaque étude (chacune +/- merdique, statistiquement complètement louf).
(les lecteurs sont des adultes: je les laisse conclure sans trop commenter (ricaner) sur la valeur, notamment statistique, de ces 18 études pas moins dignes de ce qui se publie actuellement dans ce domaine de foutrentrailles psychothérapeutiques, pour une bonne partie limite imposture)Cette méta-analyse est pourtant l'élément principal (avec l'arrêt de fumette) des défenseurs des hypnotrucchouettes depuis 20 ans: une méta-analyse basée sur des études de merde, cela donne une méta-analyse de merde comme de bien entendu. Rien d'autre à manger les hypno chouette ? Alors mange-la ta méta-analyse Saint Graal, car c'est vraiment insignifiant comme merde. Le simple fait que, depuis 20 ans, les hypnothérapeutes n'ayez pas de moins grosse merde à présenter au monde médusé comme Graal que cette méta-analyse, est démonstratif que votre truc est une quasi imposture sans effets significatifs.
Ca ne peut pas faire un grand mal l'hypnose, certes, mais sauf éléments plus sérieux ça ne sert pas à grand chose non plus de signifiant. Hormis dans quelques rares cas
qui ne font pas partie de tes consultants, pauvre bouffon.
Petite curiosité des résultats de cette métaanalyse, dont l'obésité était la majorité des 18 études comparatives (8 études sur l'obésité): les divergences dans les résultats comparés d'une étude à l'autre sont tellement grands que les auteurs les ont considérés statistiquement non significatifs (mais intégrés à leur conclusion finale...).
Une de ces études sur l'obésité réunit à elle seule 109 participants (parmi un total de 577 les 18 réunies) et la seconde plus grande publi des 18, elle aussi sur obésité, comportait 40 sujets)... c'est à se rouler par terre tellement ces résultats sont statistiquement bidon. La partie résultats de la publication dit texto que "bizarrement", les études ayant le plus grand nombre de participants ont aussi la plus grande variable de différence statistique dans les résultats différés. Ils ont ainsi tiré des conclusions incluant l'obésité (effets physiologiques), qui comportent et les plus grandes divergences inter études et les plus grandes variables inter-méthodes. Qui aussi prennent la plus grande part statistique par le nombre de participants. Il reste la misère des études sur les bénéfices psychologiques-comportementaux, une dizaine, qui moyennement ont par conséquent moins d'effectifs statistiques et moins de 16 participants par groupe... et dont les divergences comparées sont aussi moindres...
C'est délicieusement tordant, pas vrai Jeremy Royaux ? Cette étude fournit soi disant des résultats "accusés" avantageant pour TCC + hypnose surtout l'obésité, mais pas pour le reste... mais tu tentes d'en faire bénéficier l'hypnothérapie en général.
Et cette étude est aussi remarquablement médiocre (statistiquement) même pour l'obésité, dont pourtant 2 publis sont les seules à dépasser 40 sujets... ce qui réduit encopre la portée statistique des non obésité.
Mais je ne suis pas le seul à l'avoir lue et l'avoir noté: depuis longtemps les résultats flatteurs de cette méta-analyse /et quelques autres) ont été corrigés et réfutés par divers auteurs, puis celle-ci est passée dans l'oubli (sauf par les charlatans de l'hypnothérapie). Un commentaire ici :
Hypnosis as an adjunct to cognitive-behavioral psychotherapy for obesity: a meta-analytic reappraisal.
Allison DB1, Faith MS.
I. Kirsch, G. Montgomery, and G. Sapirstein (1995) meta-analyzed 6 weight-loss studies comparing the efficacy of cognitive-behavior therapy (CBT) alone to CBT plus hypnotherapy and concluded that "the addition of hypnosis substantially enhanced treatment outcome" (p.214). Kirsch reported a mean effect size (expressed as d) of 1.96. After correcting several transcription and computational inaccuracies in the original meta-analysis, these 6 studies yield a smaller mean effect size (.26). Moreover, if 1 questionable study is removed from the analysis, the effect sizes become more homogeneous and the mean (.21) is no longer statistically significant. It is concluded that the addition of hypnosis to CBT for weight loss results in, at most, a small enhancement of treatment outcome.