Sananda a écrit:
C'est bien ça ?
Oui toutafait
Zapa a écrit:
Quelque part je t'envie Sananda, c'est sincère.
Ouais ben moi je l'envie pas du tout du tout, et c'est sincère aussi.
Car ton mode d'analyse objective Sananda, est aussi bien calibré que celui des trois terroristes.
Je sais, au premier abord, c'est super agressif comme point de vue, c'est même insultant, mais tempères ta colère immédiate et suis-moi froidement quelques minutes dans ma démonstration :
Les individus ne décident pas, ne décident rien. Les décisions sont toujours prises en haut, par une élite protégée et barricadée, et surtout toute puissante. La décision personnelle est un leurre (, sauf pour une toute petite partie de la population, (SIC)
"pour celui qui sait lire et analyser un minimum.")
A qui profite le crime ? Voilà la bonne question à se poser avant toute autre.
Quand il y a un crime, il y a toujours une VO (version Officielle donc) qui sera toujours une version édulcorée de la réalité, une version ennemie, qu'il va falloir décrypter et combattre : pour se faire, il ne faut pas s'intéresser à la globalité des faits ni à la signification immédiate qu'ils produisent (c'est la version pour les veaux), mais plutôt à tous les détails de leurs executions, là où l'on peut mettre en évidence les manipulations dont ils font l'objet. Et dans ces manipulations, on verra bien à qui profite le crime, on connaitra le responsable.
Et finalement, affaires après affaires, les détails se ressemblant, faisant quasiment office de signature, on s'aperçoit que ce sont toujours les mêmes qui font chier le monde, et que c'est eux l'ennemi number one. L'ennemi number one à abattre. sans cet ennemi là, l'humanité irait beaucoup mieux. L'humanité souffre actuellement d'un savoir inexploité, car retenu prisonnier par cet ennemi, qui sait que si ce savoir se répand, ce sera sa perte assurée.
Est-ce là une bonne analyse Sananda ? Surprends moi en osant dire que tu n'y adhères pas ? Bien sûr que si que t'es en phase avec cette vision des choses. Alors maintenant, relis tout le paragraphe en te mettant dans la peau d'un djihadiste. (...) Ou est la différence ? Ben y en a pas. Ils pensent comme toi.
Donc non, merci bien, mais je préfère m'en tenir aux faits, aux individus, à la culture, à la communication, qui sont pour moi les vrais responsables de tout et je le redis pour le coup : je l'envie pas du tout du tout, et c'est sincère aussi.