Merci rawbrol, encore une fois tu te montres d'une gentillesse infinie. Si parfois mes réponses te semblent ironiques, elles ne le sont pas. Comprends bien que je ne saurai peut-être jamais plus comment me passer de ton aide et de tes remarques toujours courtoises, constructives et patientes.
Je viens te répondre sur certains aspects que tu mets en relief de manière très pertinente au sujet de mes difficultés techniques sur rationalisme.org
rawbrol a écrit:
Marie, connais-tu l'expression "google est ton ami" qu'on voit assez souvent sur le net en guise de réponse face à une question qui ne nécessite que peu de recherches ?
Non, je ne connais pas l'expression Google est ton ami. Ni vue ni connue. Ni par qui que ce soit de mon entourage, français et anglais, jeunes et moins jeunes. Pourtant, j'utilise Google sans arrêt, au minimum des dizaines de fois par jour. Que ce soit pour des calculs mathématiques instantanés, des traductions instantanées, poids et mesures instantanés, valeur des devises du jour instantanées, mots barbares, expressions, citations, célébrités. Et tout le tralala.
rawbrol a écrit:
C'est une réponse que l'on aurait tendance à vouloir te faire assez souvent, et qui, bien qu'elle soit teinté d'ironie moqueuse, à quand même un fond de vérité assez basique : si tu ne sais pas quelque chose, demandes le simplement à google.
J'utilise très souvent en concomitance Le Grand Robert auquel je suis abonné en ligne et hors ligne, le Multidictionnaire de la langue française, Antidote, CRTL, Banque terminologique Dépannage linguistique. Bien que, comme tu dis, pour des réponses instantanées, c'est Google 90-95% temps. Le portail lexical CNRTL serait mon second choix.
Précision : Google.ca/fr, Google.ca/en, et Google.com
Tandis que pour se saisir de difficultés reliées à l'usage de la langue, on peut lire et lire Georges Mounin, dont Les problèmes théoriques de la traduction (En ligne, sans frais Format pdf)
rawbrol a écrit:
Si l'on ne se réfère qu'au premier lien, celui du Larousse, certes, on ne trouve pas la définition argotique du verbe "percuter", mais y a pas que le Larousse dans la vie ni sur le net.
Dans le Larousse, il y a sur le haut du volet gauche, un encadré, dans lequel on a le choix entre : percuter, v.t.; percuter, v.int; percuter, v.int.direct
rawbrol a écrit:
et celui nommé wiktionnaire, on lit facilement la définition du verbe "percuter", avec son sens figuré, que l'on peut aussi voir sous forme d'exemple sans avoir donc même à cliquer sur ce deuxième lien.
Je le connais comme le fond de ma poche. Je l'utilise moins pour plusieurs raisons.
Qu'importent nos choix personnels d'outils linguistiques, demander à son interlocuteur ce qu'il entend par ceci ou cela me parait supérieur et de loin aux dictionnaires, parce que dans la communication il y a beaucoup de non-dit, connotations, insinuations, régionalismes autres que l'argot. À choisir, selon moi, c'est la source directe qui est la mieux placée pour dire ce qu'elle a voulu dire, la personne en chair et en os virtuels dans notre cas.
Pour terminer sur ce premier volet de mes réponses, est-ce que tu sais ce que veux dire :
en déwor d'la traque - mon char est out. Ayant le choix, tu préfères demander directement ou bien chercher autant comme autant sur le net. Et pourquoi je saurais que ''percuter '' dans sons sens européen se trouverait sur Google, toc ! Ici, ça ne s'emploie jamais. Je généralise, oui. Il peut y avoir des exceptions. Mais comment les trouver sur le champ ?
Cette section répond peut-être à ton problème de comprendre ce que fais mon
Aparté sans lien aucun, tu crois, placé en fin de message. J'aurais dû être plus claire, je te le concède. Voici, sur le tard, ce que je voulais transmettre :
Dans les populations en général, les pièges sémantiques pleuvent dans la langue parlée. Le Québec est réputé pour ce travers. Les humoristes québécois travaillent comme des forcenés à essayer d'adapter leurs textes pour l'auditoire en France, Belgique, Suisse, etc. Or dans le message que j'ai rédigé, j'utilise du
slang à quelques reprises, et je crée des appels de notes pour en clarifier la signification. D'où un complément d'information sous forme d'aparté.
Devrais-je m'abstenir ? Je suis en train de peser le pour et le contre. En tenant compte de tes remarques bien entendu.
J'insiste pour te rappeler que je suis sémantiquement dure sinon remarquablement lente de comprenote. Voire sous-développée. Ou bien atteinte d'obsession sémantique. Idiosyncrasie.
Qui plus est, je suis connue pour avoir une pensée éclatée.
APARTÉ
- J'ai proposé Pis j'ai couché dans mon char de Richard Desjardins dans le sous-forum que j'ai intitulé :
Chansons québécoises - sans sous-titre please dans lequel je présente aussi les paroles transcrites dans un français plus international