dresseur a écrit:
La femme est faible : (cf. art. de Virey.) :
-par son squelette : ses os sont plus petits et moins durs que ceux des hommes, sa cage thoracique est plus étroite, son bassin plus large impose aux fémurs une obliquité qui gêne la marche car dans un déplacement rapide, les genoux se touchent, les hanches se balancent donc pour retrouver le centre de gravité, la démarche est vacillante et incertaine. Une femme ne peut guère courir.
-Pour le reste, ses tissus sont spongieux et humides (la femme est plus humide que l'homme, vous reconnaissez là l'héritage encore prégnant de la médecine humorale), ils s'enflamment plus facilement que ceux de l'homme, sa peau est fragile, ses muscles et ses fibres sont grêles et mous. Leurs nerfs et leurs vaisseaux sont plus ramifiés ce qui les rend plus nerveuses (mais pas forcément plus sensibles à la douleur, on vient de le voir), mobiles et changeantes. Enfin, plus petite, elle a moins de besoins que l'homme, elle mange donc moins et plus sucré.
-Le cerveau des femmes est différent de celui des hommes (l'article du Panckoucke est écrit par Gall et Spurzheim) : « L'organisation cérébrale des deux sexes explique parfaitement pourquoi certaines qualités sont plus énergiques chez l'homme et d'autres chez la femme. Les parties du cerveau situées vers la partie antérieure supérieure du front sont en général plus petites chez les femmes et leurs fronts sont plus petits et plus courts. (...) Leur cervelet est communément plus petit que celui des hommes. Ces différences expliquent parfaitement ce que l'on trouve de dissemblable entre les qualités intellectuelles et morales de l'homme et de celles de la femme, à savoir fragilité, sensibilité... » Certains médecins, dont Moreau, refusent ainsi aux femmes l'ampleur et l'acuité de la vue et de l'ouïe qui sont pourtant « les portes de l'intelligence ».
Le médecin-idéologue Cabanis déduit de tous ces caractères que les femmes « ont un dégoût d'instinct pour les violents exercices. » Il constate que, leur marche étant difficile, elles préfèrent les travaux délicats et sont sédentaires, à l'inverse des hommes. Par ailleurs, la faiblesse du muscle féminin lui interdit de descendre dans un gymnase, « les qualités de son esprit et le rôle qu'elle doit jouer dans la vie lui défendent plus impérieusement encore, peut-être, de se donner en spectacle dans le lycée ou dans le portique. » Le corps masculin, en revanche, est marqué par les qualificatifs de dureté, de force, de solidité, de ténacité, de sécheresse (opposé à l'humidité). L'homme est résistant, énergique. Cependant, il vit un peu moins longtemps que la femme.
http://1libertaire.free.fr/Discoursmedical.htmlmais la femme n'est pas faible en droit
Bonjour, je suis une femme.
Je suis peut-être toute nue derrière mon clavier, peut-être pas.
Je me suis sentie vraiment très humide en lisant ce texte.
Lequel provient d'une page qui relate les argumentations tendancieuses tirées des domaines social et médical dans l'unique but de prouver l'infériorité de la femme.
Ces arguments "médicaux" empirico-farfelus que tu cites, remontent au XIXeme siècle.
La moindre des choses lorsque l'on tente d'étayer une théorie par des arguments scientifiques, est d'actualiser ces derniers.
Alors:
1, Le dimorphisme sexuel, ce petit farceur, est dans une quantité importante d'espèces matérialisé par une robustesse accrue du mâle.
Cela dit, Merlene Ottey vous remercie pour le portrait caustique érigé d'elle en course. Que je sache, la démarche chaloupée est déjà remise en cause dsur les australopithèques afarensis, alors il serait comique de la voir émerger chez une ravissante sapiens. D'ailleurs les pauvres apprentis top models sont obligés de l'apprendre.
Ce matin dans la gare de Strasbourg, j'ai couru trés vite pour avoir mon train qui a changé de voie au dernier moment, à nous de vous faire preferer le train, qu'ils disaient. Et même que j'étais handicappée... par le poids de mon PC et celui de mon sac à dos. Cela dit j'ai fait la nique à quelques mâles normalement constitués. Je suis fière!
2, Pour le reste, muscle, gras flotte, Demis Roussos, Carlos, Maité et moi-même attestons que tout être humain quel que soit son sexe est constitué des mêmes tissus. A part Pierre de Koh Lanta qui s'est trouvé momi´fié vivant par 35 jours de survie. D'ailleurs ce candidat ne peut guère courir, car ses genoux se touchent. Comme quoi, l'homme est une femme comme les autres.
3, heu à ce stade du débat, je tiens à préciser que je suis capable malgré mes 49 kg, d'ingurgiter 250 grammes de spaghettis bolognese en un repas. Sinon j'aime le sucré oui, andouillette, saucisson, confit de canard, je vous aime, épousez-moi.
4, Attendu que certains hommes auraient une bite à la place du cerveau, forcément les femmes seraient alors différentes. Mais sensible oh oui, sensible est mon petit ami, un homme merveilleux qui a pleuré à la fin de Pur sang, la légende de Seabiscuit. Quant à moi, j'aime les films d'horreur dans lesquels on brûle des chatons. Par contre j'ai revu Halloween la nuit des masques dimanche, et franchement c'est mauvais. Ah merde, j'avoue mon infériorité: j'ai peur dans les grands huits. Mais m'en fous, je peux faire un cours dans un amphi de 200 personnes, ca c'est de la chute libre!
5, aux portes de l'intelligence ils y a les yeux et les oreilles, mais comme la starac 5 démarre vendredi nous voilà mal partis. Cela dit, haha, je ne suis pas myope. J'ai une bonne ouie. J'ai bon?
6, pour ce qui est des exercices physiques difficiles, j'adore monter à cheval, chercher des fossiles dans le désert marocain sous un soleil de plomb, et inventer des positions sexuelles rigolotes. Mince alors: je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme?
Mon homme serait-il une femmelette? Je l'ai planté sur un lac en kayak, il ne peut pas courir plus de 10 mètres, et quand on essaie de faire des abdos tous les deux, sa séance finit invariablement par une bonne tranche de camembert.
Je crois que l'espèce se dégrade...
Bon sur ce, je pars courir nue dans les rues de Freiburg.
A bientôt!