Forum http://www.rationalisme.org et http://zartregu.blogspot.com (le crocodile paroissial)

Quand la liberté de circoncire s'oppose aux aléas médicaux

La mort tragique d'un enfant de la communauté juive ultra-orthodoxe de New York a mis en accusation la pratique de la circoncision ces dernières semaines.

Le débat entre les rabbins et mohels d'une part et les autorités sanitaires américaines de l'autre tourne autour de la succion du sang par la bouche du mohel après une circoncision néonatale et le manque d'hygiène de cette coutume. Au-delà de ce rituel lui-même, c'est la question de la liberté religieuse qui s'oppose aux réglementations scientifiques et à leurs évolutions.

Cette tragédie s'est déroulée dans la communauté des Haredim, à Monsey, New York. Le mohel, le rabbin Yitzchok Fischer, pratiqua une double circoncision rituelle sur des frères jumeaux. Cette brit-mila s'est déroulée de façon traditionnelle en 3 étapes : incision du prépuce, arrachage et succion du gland par le mohel.

10 jours plus tard, l'un des bébés décéda des suites d'une contamination par le virus de l'herpès. Le bébé survivant était lui aussi porteur du virus et après l'ouverture d'une enquête des autorités sanitaires new-yorkaises, on a découvert le virus de l'herpès chez un autre enfant, circoncis par Fischer.

Les premières conclusions des autorités furent que ces 3 bébés avaient été infectés par la succion du sang. Ces autorités déposèrent une plainte contre le rabbin à la Cour suprême de New-York pour lui interdire de sucer le sang et l'obliger à utiliser des gants stériles lors de ses prochaines opérations.

Fischer a été convoqué hier au tribunal et ses deux avocats, Mark Kurzmann et son fils Hillel Kurzmann, ont tenté de démontrer la totale coopération de leur client avec les enquêteurs : "Le débat n'est pas de savoir s'il y a eu contamination ou pas, mais de savoir si la liberté religieuse est remise en cause dans ce pays puisqu'avant toute enquête légale, le commissaire aux affaires sanitaires avait jugé la succion du sang comme une faute grave au regard du code de santé publique" a déclaré Maître Kurzmann (...).

Haaretz (Israël)

C'est cela, oui!

Si cet argument passe, le prochain muslim qui battra sa femme pourrat arguer de la liberté religieuse pour se disculper.



Il sont vraiment tarés, ces religieux!

Sucer la plaie sur le pénis de bébés!

Y seraient pas un tantinet pédophiles, ces connards?

Dire qu'il faut attendre la mort de bébés circoncis pour faire quelque chose.
A New-York dans la communauté juive cette année.
En suède, en 2001, après la mort d'un jeune musulman suite à sa circoncision, le gouvernement avait aussi décidé de réglementer cette pratique.

Et en France? C'est un sujet tabou! Il est interdit de parler de circoncision. Il y a tellement d'enjeux financiers et politiques mon bon Monsieur. On lit, sur
http://ame.enfant.org.free.fr/ame23.htm
"Fait rarissime dans les annales médicales, les organisateurs refusèrent de publier la communication de Gérard Zwang, en raison de ses arguments contre la circoncision".
Et on lit aussi que la circoncision fait autant de morts et de blessés en Afrique que l'excision.

C'est une honte que de nos jours, en France, des parents puissent marquer leurs bébés dans leur chair par une mutilation sur ses parties les plus intimes.

Dans un texte qu'a publié la communauté juive de Stockholm en protestation à la réglementation suédoise sur la circoncision,
http://aharon.club.fr/Sw-bmpage2.htm
on peut lire: "Comme d'autres usages juifs, la circoncision ne change pas (le corps de l'individu), elle le marque".
C'est ça! Ils marquent leurs bébés comme on marque du bétail.

Mais on imagine si un politicien osait soulever ce problème en France! Il se mettrait la communauté juive, la communauté musulmane et les chrétiens par la même occasion sur le dos. Il ne ferait pas de vieux os.