C'est ce sur quoi s'accordent les commentateurs, oui. Comme la plupart des cardinaux ont été nommés par Jean-Paul II, le successeur risque d'être dans la même ligne. Un bien bel exemple de démocratie en action, cette élection.
En fait, du point de vue de la pérennité du catholicisme, ce conservatisme est une stratégiquement habile. Du moins si j'en crois quelques articles bien informés que j'ai lus. Car la croyance ouverte et arrangeante, telle qu'elle est pratiquée par la plupart des catholiques subsistants en Europe, n'est absolument pas séduisante pour des récents convertis. Ceux-là sont en quête de certitudes.
Les prélats chrétiens des zones géographiques comportant le plus de nouveaux croyants (Afrique, Amérique Latine) sont donc souvent plus intolérants sur les questions de doctrine. Voir par exemple le schisme récent des anglicans sur le sujet des prêtres homosexuels ; les ecclésiastiques européens et états-uniens étaient pour, leurs collègues d'autres régions du globe contre.
Dans ces régions, les catholiques sont en concurrence avec des missions protestantes financées par des capitaux américains. Et avec l'islam ailleurs. Il semble donc y avoir surenchère dans la rigidité doctrinale ; le mouvement vers la libéralisation des croyances est donc loin d'être une certitude. (
SOURCE en anglais).
Bon, d'un autre côté je n'ai pas une connaissance directe de la question, donc affaire à creuser.
Carbone XIV ?