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Citation:
Monsieur ALLILAIRE Jean-François
Service de Psychiatrie de l'Adulte
Bâtiment Philippe Chaslin
LA SALPETRIERE
Conduite à tenir : devant l'expression d'idées suicidaires, une démarche diagnostique précise s'impose afin de les rattacher à une pathologie psychiatrique, ce qui permettra une orientation thérapeutique précise et adaptée. Cette démarche s'impose pour prendre des mesures préventives vis-à-vis d'un futur passage à l'acte (hospitalisation sous contrainte si besoin).
En d'autres termes, JE suis médecin et JE décide, selon MES critères, que TU es malade, et que même si t'es pas d'accord c'est comme ça et on discute pas.
J'interprète ou je comprends tout de travers en ce moment ?
La suite est toute aussi délectable :
[quote]Devant une tentative de suicide, l'hospitalisation même courte est nécessaire afin d'éviter les récidives. Il est parfois nécessaire d'orienter le patient vers un service de psychiatrie et de lui administrer un traitement sédatif si le risque de récidive immédiate est important pendant le transport.[/unquote]
"
Nécessaire" (2 fois en 2 lignes), "
administrer un traitement sédatif", que des mots "pas jolis", que des mots qui "font peurs". Nécessaire. Obligatoire ? Administrer un traitement sédatif. Avec mon consentement ?
Est on obligatoirement malade et dénué de raison lorsque l'on souhaite mettre fin à ses jours ? Devient on un malade lorsque l'on doute d'avoir l'envie de continuer tout simplement "parce que c'est comme ça et que c'est mieux que rien" ? J'ai pas le droit de vivre sur une autre planète ?
Quel est ce dieu qui sait ce qui est bon pour moi, et qui voudrait m'interdire, en me faisant passer pour un malade, de fixer librement, selon mes critères et mes convictions, la date de ma mort ?
J'ai 2 mots à lui dire.
J'ai pas lu la suite. Ca m'a gavé.
Si ça vous intéresse :
http://www.chups.jussieu.fr/polys/nivA/PsyNivA.html