Bonjour,
Je vous invite à découvrir mon "blog" où vous pourrez découvrir ma critique en cinq parties de l'ectoplasme Jean-Claude Guillebaud et de son fumeux "Principe d'humanité".
L'adresse de mon blog :
http://findepartie.hautetfort.com/
Je tente, dans ce texte intitulé
Des choses et des fantômes (chaque partie est accessible d'un clic dans la colonne de gauche de ma page d'accueil), en m'inspirant notamment de Nietzsche, de démontrer la supercherie intellectuelle des vitalistes et des théistes mais aussi, tout en m'appuyant parfois sur la
symbolique religieuse elle-même - en particulier la Kabbale -, de faire avancer l'idée que l'univers est un ensemble fini d'interactions d'où toute surnature est fondamentalement exclue. L'homme, en revanche, est une créature "anaturelle" pour reprendre le terme d'Alain Prochiantz, c'est-à-dire que son évolution n'obéit plus seulement aux lois naturelles. Enfin, j'essaie de montrer que la Technique, à son tour, est une extention "aculturelle" de l'homme...
Voici deux extraits (tous deux tirés de la cinquième et dernière partie) pour vous en donner un aperçu :
" Dans
Le Principe d’humanité Jean-Claude Guillebaud, confronté comme tant d’autres au « désenchantement du monde », paraît raisonner comme si sciences et techniques, qu’il assimile implicitement au Mal – alors même que le Mal ne saurait se concevoir qu’en tant que comportement conscient (le Mal, en un certain sens, n’est rien de moins que le contraire de la machine…) –, étaient totalement asservies à l’homme, soumises à son bon vouloir, au service d’un quelconque comité d’éthique, comme si la Technique, « totalement inhumaine », ne s’émancipait pas, comme si elle n’échappait pas à notre contrôle, inexorablement, déhiscence aculturelle née de l’anature de l’homme. Comme si, en définitive, et pour reprendre notre analogie kabbalistique, la Technique était considérée comme un élément hypertélique isolé, organe indépendant de la « structure absolue » telle que définie par Raymond Abellio (c’est-à-dire un ensemble fini d’interactions) et non comme une Séphirah interdépendante."
[...]
"«
Ce sera la fin de l’enfance de l’humanité et le début d’une ère posthumaine » écrit le philosophe Nick Bostrom. Si je n’adhère pas totalement à cette formule trop finaliste à mon goût, trop utopiste, et donc dangereuse – encore qu’il faille n’user du mot « danger » qu’avec la plus extrême prudence –, j’appelle cependant de mes vœux cette ère posthumaine où l’homme néoténique, certes agi par sa volonté de puissance, va néanmoins apprendre à comprendre le monde – c’est-à-dire à le décrypter, à le déchiffrer, à le « lire » car «
c’est l’étude de la loi qui soutient le monde » comme aime à le rappeler la Kabbale –, d’approcher la Vérité originelle – et non une vérité dogmatique – en cultivant sa volonté de connaissance. Mais j’appelle également de mes vœux, non moins puissamment, cette ère posthumaine où l’homme, conscient des processus historiques à l’œuvre, va enfin octroyer la parole aux sages et non plus aux seuls puissants, refuser non point la recherche, en quelque manière que ce soit, mais seulement certaines applications – celles, néfastes, qui mettent en danger l’humanité et l’individu – ; j’aimerais d’ailleurs rappeler que la pensée – l’Âme ? –, selon Alain Prochiantz, pourrait être définie «
dans un sens purement biologique comme le rapport adaptatif qui lie l’individu et l’espèce à leur milieu »"
Le Transhumain
« Plus haut que l'amour du prochain se trouve l'amour du lointain et de ce qui est à venir. Plus haut encore que l'amour de l’homme, je place l'amour des choses et des fantômes. »
Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra