Tss, tss, cela me fait beaucoup de peine de voir le sort réservé sur ce forum aux gens dans la force de l'âge
Etats-Unis - Chiffres (juin 2005)
Selon " Death Penalty Information Center "
http://www.deathpenaltyinfo.org Population des couloirs de la mort aux USA :
Population totale 3452
Blancs 1572 (46%)
Afro-américains 1440 (42%)
Hispaniques 359 (10%)
Autres 81 (2%)
Méthodes d'exécution utilisées depuis 1976
Injection létale : 804
Electrocution : 152
Chambre à gaz : 11
Pendaison : 3
Peloton d'exécution : 2
37 des 38 Etats américains ainsi que le gouvernement fédéral, exécutent les condamnés par injection létale. Le Nebraska est le seul Etat à uniquement recourir à la chaise électrique. Certains Etats recourant à l'injection létale, disposent aussi d'autres méthodes d'exécution.
Procédure d'exécution par injection létaleDeux cathéters sont insérés sur chacun des bras du prisonnier. Seule une perfusion sert à la transmission du poison mortel, la deuxième est placée préventivement, en cas d'échec de la première injection.
La première drogue est censée détendre le détenu et le plonger dans un état d'inconscience, le temps que les deux autres produits fassent effet. Parfois dosée de manière excessive, son effet s'en trouve annulé. Le détenu est peut-être abruti, mais il reste parfaitement conscient. De plus, on sait que lorsqu'un goutte à goutte défile trop vite, le produit brûle les veines. L'injection massive de ce produit doit être insoutenable.
La deuxième drogue est destinée à arrêter tous les muscles, sauf le cœur. Cela cause une paralysie musculaire qui écrase le diaphragme. Le détenu donne l'impression de dormir mais, en réalité, il suffoque. La paralysie l'empêche de le manifester.
La troisième drogue arrête le cœur. Le détenu sent une brûlure dans tout le circuit veineux et décède finalement d'un arrêt cardiaque.
La procédure complète d'exécution peut durer jusqu'à 45 minutes. A compter de la première injection, le condamné meurt généralement en moins de 7 minutes.
Après l'exécution, le cadavre du prisonnier reste dans les murs de la prison, administrativement déposé dans un cimetière où l'on autorise depuis peu l'inscription du nom des prisonniers sur une simple croix blanche, à côté de leur numéro de matricule.
De nombreux accidents
Dès la première injection, certains détenus ont manifesté de violentes réactions, probablement dues au dosage du produit. Contorsions, convulsions ; certains témoins se sont évanouis tandis le personnel pénitentiaire tirait les rideaux pour les empêcher de voir la suite.
Pour éviter de pareilles réactions, désormais, à titre préventif, on administre un anti-histaminique au condamné, avant la première injection.
Le cas Tommie Smith
Le 20 juillet 1996 dans l'Indiana, Tommie Smith va être exécuté par injection létale.
Le chargé d'exécution tente, pendant seize minutes de trouver une veine dans le bras du condamné qui reste parfaitement conscient. Le gardien appelle alors un médecin qui essaie à son tour d'enfoncer une aiguille dans le cou du condamné, sans succèe. Au bout de trente-six minutes, Tommie Smith meurt.
Le poison lui a été injecté directement dans le cœur.
Une méthode contestée par le corps médical américain
De nombreux médecins américains affirment que les États qui autorisent l'injection létale se mettent hors la loi, puisque les trois produits mortels utilisés devraient uniquement être administrés par des personnes habilitées - ce qui n'est pas le cas. Certes, un médecin introduit le cathéter dans la veine, mais la machine qui distribue les doses est de l'autre côté du mur. Les drogues ne sont pas injectées manuellement. Trois fonctionnaires appuient sur un bouton et l'injection est automatique. Aucun moniteur d'observation ne surveille le détenu durant la procédure d'exécution et personne ne sait ce que l'anesthésie provoque réellement dans le corps du condamné.
Le Serment d'Hippocrate ainsi que Le Code d'Ethique de l'Association médicale américaine, qui promulguent la défense de la vie à n'importe quel prix, interdisent aux médecins de participer à des exécutions.
Cependant, une présence médicale est obligatoire à la fin de la procédure, pour la déclaration officielle de l'heure de la mort du condamné.
http://www.revoltes.org/methodes.htm
A noter que les produits sont différents dans nos contrées pour ceux qui ont recours à l'euthanasie ou au suicide assisté comme en Suisse.