Un
prêtre défroqué, converti à l'athéisme,
ridiculise le catholicisme en démontrant l'absurdité de
ses dogmes Soutenu
par l'Association FABULA, il menace l'Église de mettre en vente
du vin transformé en sang du Christ
Prenant
comme motif la fermeture par le Vatican
de cinq sites internet italiens blasphématoires, moi, Luigi
Cascioli, ai commencé aujourd'hui, avec cette présente
lettre envoyée à l'Osservatore
Romano, la guerre que j'avais déjà annoncée
avec mon livre-dénonciation " La
Fable du Christ ".
Considérant inutile de continuer avec une lutte basée
sur des argumentations théoriques doctrinales, j'ai décidé
d'attaquer l'Église Catholique en retournant contre elle-même,
sous la forme la plus réaliste et pratique, les mêmes
armes dont elle se sert pour imposer son imposture comme le sont
ses sacrements, dans ce cas-ci l'Eucharistie et le Sacerdoce. |
Pour
comprendre la nature de la bombe à laquelle je me réfère,
une bombe confectionnée avec l'aide d'un ex-prêtre dont les
généralités seront révélées
au moment opportun, une brève explication sur ce qu'est le Sacerdoce
(ou prêtrise) et l'Eucharistie est nécessaire.
Contrairement aux Hébreux et aux Païens qui considèrent
le Sacerdoce comme une charge révocable car, pouvant s'acquérir
par hérédité ou par appropriation personnelle, ils
le font dépendre d'une décision humaine ; les Catholiques,
au contraire, le font dépendre d'un appel divin (vocation),
et il assume un caractère éternel. " Nul ne peut s'approprier ce nom (prêtre), mais seulement
celui-ci qui est appelé par Dieu ". (Hébreux V-4).
Comme preuves pour démontrer que les prêtres catholiques
sont élus directement par Dieu pour conduire leur ministère,
l'Église propose les extraits des évangiles qui démontrent
comment les apôtres devinrent tels non pas par leur propre décision
mais par un appel direct de Jésus : ''Alors qu'il marchait le
long de la mer de Galilée, Jésus vit deux frères,
André et Simon, qui jetaient les filets à la mer, puisqu'ils
étaient des pêcheurs. Et il leur dit : " Suivez-moi,
parce que moi je vous ai choisis parmi tous pour vous faire pêcheurs
d'hommes (pêcheurs d'hommes dans le sens de prêtres). Et eux,
laissant les filets, le suivirent. Continuant à marcher, il vit
aussi sur la barque Jacques de Zebedeo et son frère Jean qui réparaient
les filets. Il les appela. Et eux, laissant leur père Zebedeo
sur la barque avec les garçons, le suivirent ". Et ainsi
de suite, marchant et regardant à droite et à gauche, suivant
son flair divin de sélectionneur de sacerdoces, il choisit et appela
à sa suite les douze qui, après un apprentissage de trois
ans, devinrent, grâce à la descente du Saint Esprit, prêtres
pour l'éternité d'après l'ordre d'un certain Melchisédech
qui dans la Bible nous est présenté comme le premier prêtre
de Dieu tout puissant, et qui, en tant que précurseur de l'institution
du sacrement de l'Eucharistie, offrit à Abraham un morceau de pain
et un verre de vin.
La formule qui en effet scelle le pacte d'alliance entre le prêtre
et Dieu au moment de l'investiture est : Tu es prêtre pour l'éternité
d'après l'ordre de Melchisédech ".
(A titre d'information je précise que l'extrait concernant Melchisédech
fut rajouté à la Bible entre le IV et le V siècle
par les faussaires chrétiens pour libérer le Christianisme
de toute dépendance envers Aaron, frère de Moïse, fondateur
du sacerdoce hébraïque). Qu'est-ce
en réalité que le sacerdoce d'après la théologie
catholique ? Le sacerdoce catholique est un pacte basé sur
la réciprocité d'une fidélité, stipulé
entre un homme choisi par Dieu et Dieu lui-même, dans lequel les
contractants se promettent, le premier d'accomplir sa mission sacerdotale
dans le respect de la morale évangélique et le second de
garantir pour l'éternité la Grâce indispensable pour
accomplir sa mission sacerdotale.
À la demande qui à ce moment-là se pose naturellement
: " Comment l'Église peut-elle parler d'éternité
dans le sacerdoce alors que nombreux sont les prêtres qui abandonnent
l'habit ecclésiastique soit pour embrasser la vie laïque,
pour suivre une autre religion, ou même à la suite d'une
conversion à l'athéisme par un rejet ou perte de la foi
? "
Et bien, répond l'Église, quelle que soit la cause pour
laquelle un prêtre rompt le contrat stipulé avec Dieu, il
restera toujours et malgré cela un prêtre pour l'éternité
" secundum ordinem Melchisedech " car d'après
ce qu'a dit Jésus dans les Évangiles, c'est-à-dire
que l'homme ne peut dénouer sur la terre
ce qui fut lié dans les cieux, ce n'est pas la parole humaine,
souvent infidèle, qui décide de la validité de l'alliance
mais seulement celle de Dieu, qui reste immuable pour l'éternité.
Ce concept théologique confirmé par Saint-Paul, pilier du
christianisme, dans la première lettre à Timothée
(IV-14) : " La grâce que l'évêque confère
au prêtre lors de l'investiture ne sera pas perdue, même si
reniée, pouvant se raviver pour reporter sur la juste route celui
qui l'a perdue ", et répétée et confirmée
par Saint-Augustin : " Le Sacerdoce est une investiture sacrée,
permanente et tellement indélébile qu'elle reste dans l'âme
pour toujours comme scellée", est continuellement validé
dans les textes sacrés comme dans I Timothée (V/14) et dans
II Timothée (6-7). Et je ne puis qu'être d'accord avec l'Église
(c'est la première fois que cela m'arrive), que " L'ordination
sacrée, ou investiture du sacerdoce, qui s'accomplit avec des paroles
et des signes externes, n'est pas un simple rite d'élection des
ministres de la parole et des sacrements ; encore moins une invention
humaine, mais un vrai sacrement institué par le Christ pour l'attribution
de la grâce qui, en infusant le caractère de l'Esprit Saint,
empêche le prêtre de redevenir laïque, même si
à cause de différends, il est réduit par l'Église
à la condition de laïque (défroqué). " L'athéisme
d'un prêtre n'annule pas le Sacerdoce Si
l'athéisme n'annule pas le sacerdoce, de quels moyens dispose donc
l'Église pour se défendre d'un défroqué qui,
ne croyant plus aux sacrements, pourrait agir contre elle par le moyen
de formes profanatrices visant à démontrer l'absurdité
des dites " vérités théologiques " comme,
par exemple, donner à manger aux chiens du pain (sacerdoce éternel)
précédemment transformé en corps de Christ ? Pratiquement
aucun. Les seules armes dont dispose l'Église, qui sont l'excommunication
et la suspension a divinis, sont absolument inefficaces contre les éventuelles
représailles qu'un prêtre pourrait faire contre elle. Excommunication
et suspension a divinis " L'excommunication
est une censure qui exclut de jouir des droits et des bénéfices
spirituels et temporels dérivant de la communion des fidèles
". Qu'est-ce que la communion des fidèles ? La communion des fidèles est représentée par la
jouissance des droits et des bénéfices spirituels et temporels
dérivant de l'appartenance à l'Église en tant que
société externe et visible, comme par exemple recevoir la
communion, se confesser, participer aux rites religieux, assumer des charges
ecclésiastiques, recevoir la retraite de la Sainte Mère
Église, organiser des oratoires et des cercles chrétiens,
etc. Ceux-ci sont tous des privilèges qui n'ont rien à voir
avec l'autre essence de l'Église représenté par la
Communion des Saints. Qu'est-ce la communion des Saints ? La communion
des Saints, représentant tout ce qui est intérieur, est
la partie spirituelle de l'Église qui, fondée sur la foi,
rend tous les fidèles, vivants et défunts, unis entre eux
en Jésus Christ leur seigneur, et rend participants des biens spirituels
les uns des autres.
Afin d'expliquer la différence existant entre la Communion des
Fidèles et la Communion des Saints prenons comme exemple
un rubis. Le travail de la pierre, déterminé par l'homme,
est la Communion des Fidèles, et la couleur rouge intrinsèque
à sa composition atomique, est la Communion des Saints.
L'exclusion de la Communion des Fidèles, ayant donc seulement
un effet extérieur comme par exemple l'interdiction aux rites religieux,
ne peut par conséquent empêcher un défroqué,
si jamais il le voulait, de se servir (même en commettant un sacrilège
aux yeux de l'Église) des facultés qui lui ont été
concédées par le Saint-Esprit - comme la célébration
de l'Eucharistie et l'absolution des pêchés -, soit par cette
Grâce qui reste en lui perpétuelle comme une marque indélébile
(couleur rouge du rubis). Et tout ceci est tellement vrai que l'Église
reconnaît qu'un défroqué, même si interdit
de confession en tant qu'excommunié et suspendu a divinis,
peut absoudre les pêchés aux moribonds au cas où
il serait témoin d'un accident de la route.
l'Église fut obligée de rendre indépendante la figure
du sacerdoce de la figure humaine lorsque, à la suite du comportement
immoral et souvent athée des prêtres, les fidèles
se demandèrent si les sacrements célébrés
dans l'état de pêché ou d'athéisme pouvaient
être considérés valables. La confirmation de la validité
du sacerdoce quel que soit le comportement de l'homme, déclaré
par le Concile du Latran, reçut un forte opposition de la part
de ceux qui, voyant en elle les graves dangers que cette décision
pouvait apporter au Christianisme en niant toute raison au sacerdoce chrétien,
réagirent en confondant dans la même personne les deux figures
(protestants).
l'Église, ainsi obligée à chevaucher le tigre pour
garantir aux fidèles que les consécrations resteront valides
même si effectuées par un prêtre en état de
pêché et d'athéisme, essaie de faire face à
cette grave lacune qui la rend pratiquement impuissante envers toute forme
de rétorsion qui surgirait de prêtres défroqués,
en disant : " L'exclusion de la communion des fidèles ne
produit pas seulement un effet purement extérieur, mais aussi intérieur,
car il oblige la conscience ". Mais dites-moi, vous
théologiens de l'Église catholique, à part le fait
que se confier à la conscience des défroqués est
un signe évident de faiblesse, de quelle conscience parlez-vous
donc ? De celle de l'athée ou du croyant ? Quelle signification
peut avoir cet appel à la conscience alors que chacun la ressent
selon sa propre moralité et ses propres convictions ? Et si, à
ce moment-là, nous devons parler de moralité, je doute fortement
que l'Église ait beaucoup d'arguments pour défendre la sienne
!
D'ailleurs si l'Église devait reconnaître nulles toutes les
consécrations qui ont été et sont encore célébrées
par un clergé athée, bien peu résulteraient valides
puisqu'au moins le 80 % des prêtres ne croit pas en Dieu. Il suffit
de rappeler les Papes Léon X et Paul III qui se déclarèrent
mécréants en niant l'existence de Jésus, Monseigneur
Prosper Alfaric qui déclara dans son livre avoir célébré
la messe dans un état de parfait athéisme, le curé
d'Etrepigny (FR), Jean Meslier, mort en 1733, qui dans son testament ouvert
après la mort, demandait pardon à ses paroissiens pour les
avoir induits à croire pendant de nombreuses années aux
mensonges de la religion chrétienne par peur du bûcher, et
tant d'autres qui ont déclaré leur athéisme en plein
milieu de leurs fonctions sacerdotales.
Quelle autre vertu peut être plus digne d'éloges que le courage
d'un défroqué qui, ayant compris votre imposture et votre
immoralité, utilise les pouvoirs que vous lui avez donnés
afin de vous combattre avec vos propres armes ?
Plus l'on vous étudie et l'on vous connaît et plus votre
fragilité apparaît évidente. Le seul fait d'avoir
uni en une seule identité la figure transcendantale de Dieu avec
celle, humaine, de Jésus-Christ, démontre votre superficialité
théologique et votre faiblesse. Dogme que vous avez défendu
non pas avec la logique et la raison, comme cela devrait être le
cas pour les idéologies dignes de ce nom, mais avec le plagiat
et la violence des massacres et des bûchers, et que vous continuez
à défendre avec le chantage et les représailles.
Le dernier en date étant la fermeture de cinq sites internet
opposés à vous. C'est la goutte qui fait déborder
le vase, et je suis maintenant déterminé à vous détruire.
Si je dis que je ne suis pas seul dans cette lutte contre vous, je ne
me réfère pas seulement aux courageux, peu nombreux, qui
me soutiennent par le moyen de l'Association Fabula et auxquels, en tant
que Président, je laisse la pleine liberté de décider
s'ils veulent participer ou non à cette action. Quant à
mon ami le défroqué (dont le nom sera révélé
au moment opportun) qui a accepté, avec enthousiasme, d'utiliser
la Grâce éternelle et indélébile reçue
par votre Saint-Esprit, pour s'unir à moi afin de mettre fin à
votre communion des fidèles dont les énormes richesses
économiques et dont la puissance politique ne sont pas pour nous
un motif de soumission ni de crainte mais au contraire de détermination
et d'encouragement au point de vous envoyer, le plus résolus du
monde, l'ultimatum suivant :"
Au premier écho d'une quelconque répression ou censure effectuée
par vos soins sur des sites internet opposés à vous, ne
serait-ce que de simples boycottages, commencera la transformation de
vin en sang du Christ, mais je me réfère à des barils,
des tonneaux, des millions d'hectolitres de vin, et les lieux où
s'opérera la " transubstantiation" vous seront communiqués
via des e-mail qui seront simultanément envoyés à
des milliers de citoyens, d'organisations publiques et privées,
y compris la presse et les mass-médias, afin que tout le monde
l'apprenne ".
Je suis vraiment curieux de voir comment votre puissance économique
et politique, représentée par la Communion des Fidèles,
pourrait réussir à sauver la fantomatique Communion des
Saints, lorsque les transsubstantiations auront un débit industriel
et que le vin, transformé en sang de Jésus-Christ (votre
héros n'ayant en réalité jamais existé), sera
mis en vente à deux Euros le litre.
Un prêtre auquel je touchai mot il y a quelque temps sur cette éventualité,
après avoir pâli de terreur, me répondit que seule
une personne privée de conscience pourrait accomplir un
tel sacrilège. Et bien, si la conscience est l'évaluation
morale de nos propres actions, entendue comme critère suprême
de la moralité, comment osez-vous, dynastie de criminels, juger
les consciences autrui ? Comment pouvez-vous, falsificateurs de documents
et ennemis à tout principe de justice, nous obliger à respecter
vos utopies et vos absurdités, à nous faire croire que la
magie puisse transformer la nature de la matière, comme
dans notre cas le vin et le pain, en le corps d'un individu qui n'a jamais
existé ?
Ma conscience d'athée et donc d'être doué de raison,
qui veut libérer l'humanité de vos abus, se fiche éperdument
de vos préceptes, et m'oblige à agir de la façon
la plus résolue et définitive pour détruire votre
communion des saints, qui vous a tellement servi pour rendre impudemment
puissant votre impérialisme, ou de la façon dont vous l'appelez
communion des fidèles, en dérobant, en pillant et
violentant les masses devenues succubes par la terreur de vos massacres,
de vos génocides, de vos chantages et de vos rétorsions. L'ASSOCIATION FABULA est beaucoup plus puissante de ce que vous
pouvez imaginer. La liste des associés, représentée
par les millions de victimes de votre criminalité, dont une toute
petite est citée avec nos et prénoms au bas de la page,
me donne un courage et une détermination à agir qui me rend
imbattable.
La guerre est désormais ouverte et déclarée. D'un
coté vous avec votre conscience et vos communions de fidèles
et de saints, et de l'autre moi avec ma conscience, mon livre " LA
FABLE DE CHRIST " et la communion des martyrs représentée
par toutes vos victimes du passé, comme les juifs, les musulmans,
les hérétiques et les sorcières auxquels s'unissent
les victimes du présent qui sont quotidiennement tuées par
votre obscurantisme générateur de faim et de maladies. Toutes
des victimes auxquelles je me joins pour crier avec elles : "
Que vous soyez maudits ! "
Le
Président de l'Association fabula
Luigi Cascioli de Bagnoregio, patrie du docteur séraphique S. Bonaventura ========================= LA
SAINTE INQUISITION Suit
la liste des victimes de l'Église Catholique qui se sont
unies à nous, de l'association Fabula, dans la lutte que
nous sommes en train de conduire contre leurs bourreaux.
Ceux-ci sont les noms qui bientôt remplaceront, sur les plaques
commémoratives situées sur les routes et sur les places,
ceux des nombreux criminels qu'un impérialisme basé
sur l'imposture nous a obligés à honorer comme des saints. |
L'Inquisition,
déclarée Sainte par la Sainte Église
Romaine comme l'ont été les Croisades, même si dans
les faits elle existait déjà au début de l'an 1000,
fut officiellement instaurée sous le Pape Grégoire IX en
1215 lorsqu'elle fut confiée à l'ordre des dominicains fondé
par Domenico de Guzman, sanctifié par l'Église, qui persécuta
les hérétiques et les sorcières avec un cynisme
tel qu'il est entré dans l'histoire comme un des plus sanguinaires
bourreaux de tous les temps. Quelques
notes explicatives Hérétique : était considéré
hérétique quiconque avec des écrits ou avec des paroles
s'opposait aux règles dictées par l'Église Abjuration : l'abjuration était la rétractation de
ses propres convictions, presque toujours obtenue sous la torture, qu'un
hérétique écrivait sous forme solennelle face au
conseil de l'inquisition. Les abjurations auxquelles était soumis
un hérétique étaient toujours deux car à la
première devait suivre, de par loi, une seconde de confirmation.
Normalement le temps qui passait entre les deux abjurations était
d'un an.
L'hérétique qui refusait de signer la seconde abjuration
était considéré relaps, c'est-à-dire
" hérétique irréductible " et comme tel
brûlé vif. Les
arguments qui davantage déterminèrent les hérésies
furent la Sainte Trinité, la virginité de la Madone et son
attribution de mère de Jésus. Chose qui fut fortement contestée
par les croyants qui, continuant à soutenir ce qui avait été
affirmé lors des premiers siècles de l'Église par
un grand nombre des théologiens, tenaient pour impossible que Dieu
ait pu concéder un tel privilège à une femme qu'ils
considéraient un être impur, au point de lui nier l'existence
de l'âme...
L'autre motif qui désignait les hérétiques furent
les contestations qui étaient adressées à l'église
pour sa luxure et son avidité. Parmi
les innombrables victimes de l'Église durant la période
précédant la venue de l'Inquisition instituée par
Innocent III, restées malheureusement pour la plupart anonymes
à cause du manque de documents, s'élève la figure
de Arnaldo de Brescia, brûlé vif en 1155 sous le pontificat
de Adrien IV.
Les papes qui suivirent Adrien IV (1154-1159), en promettant les mêmes
indulgences réservées aux croisades à ceux qui auraient
poursuivi les hérétiques, poussèrent les catholiques
à effectuer de vrais massacres comme ceux voulus par Innocent III
qui utilisa les milices de Simon de Monfort pour détruire de villes
entières, comme Carcassonne, Toulouse, Béziers, parce que
les habitants avaient refusé de consigner les adeptes de Valdo
(Vaudois). Seulement à Béziers plus de 7.000 habitants furent
massacrés. Les milices catholiques entrèrent dans ces villes
et sans se soucier de sélectionner les hérétiques
de ceux qui ne l'étaient pas, effectuèrent les massacres
en criant : " Tuez-les tous car Dieu saura
reconnaître les siens ! ".
Il faut rappeler qu'Innocent III lors de sa dernière année
de pontificat fit voter par le Concile du Latran IV une loi qui obligeait
les juifs à s'habiller en jaune afin qu'ils puissent être
soumis au mépris public.
Sous le Pape Innocent IV, successeur de Innocent III, les lois inquisitoires
furent confirmées et aggravées. Quiconque aurait été
déclaré hérétique, était automatiquement
emprisonné et condamné à mort avec la confiscation
des biens s'il n'avait pas abjuré. En conséquence de cette
loi qui considérait la confiscation des biens, les fils furent
portés à l'infamie d'accuser ses parents d'hérésie
afin de sauver les propriétés dont ils étaient les
héritiers.
Des centaines de procès finissant avec des condamnations à
mort, le seul qui nous est parvenu est celui contre Paolo Gioacchino
dei Rusconi qui fut torturé et brûlé vif en
tant que relaps.
Les
noms des martyrs, cités ci-après, lors des divers pontificats
qui se succédèrent, ayant été tirés
des peu documents restés, ne sont qu'une petite partie des nombreux
qui furent en réalité tués par la Sainte Mère
Église
Pape Clément V Fra
Dolcino, nullement intimidé par les menaces de l'Inquisition,
se jeta contre Clément V en l'accusant d'immoralité. Réduit
en lambeaux, son corps fut brûlé au bûcher. 13 mars
1307 Sur Margherita et Frère Longino avec 1080 autres
adeptes de l'hérétique Dolcino, brûlés au bûcher.
1307
Suppression des templiers avec des massacres de masse avec " des
tortures inimaginables " car accusés d'hérésie.
Molay, Grand Maître, fut brûlé vif à
Paris après des années d'atroces tortures.
Pape Benoît XII (sanctifié) Francesco
da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo da Bucciano,
Antonio Bevilacqua et dix autres moines Franciscains, brûlés
vifs pour avoir prêché la pauvreté du Christ - Venise
1337.
Même sort à Parme pour Donna Olimpia elle aussi parce
qu'elle était adepte de S.Francesco.
Pape Clément VI Des
milliers de victimes de l'Inquisition desquelles nous sont parvenus
seulement les procès de : Francesco Stabili, appelé Cecco d'Ascoli. Il fut brûlé
vif pour avoir dit, à propos des tentations de Jésus, qu'il
n'est pas possible de voir toute la Terre du haut d'une montagne aussi
haute qu'elle soit, comme cela était affirmé par l'évangile. Pietro d'Albano, médecin, brûlé vif parce qu'accusé
de sorcellerie. Domenico Savi condamné au bûcher en tant qu'hérétique
pour avoir érigé un hôpital sans la bénédiction
de l'Église
Pape Innocent VI Parmi
les nombreuses victimes de la Sainte Mère Église il faut
rappeler les moines Pietro da Novara, Bernardo da Sicilia, Fra Tommaso
évêque d'Aquino et Francesco Marchesino évêque
de Trivento accusés d'appartenir aux petits frères de S.
Francesco. Torturés et brûlés vifs.
Pape Grégoire XI Des
villes entières furent le théâtre de massacres
parce qu'elles avaient hébergé des hérétiques.
Sur les places de Florence, Venise, Rome et Ferrara les bûchers
s'allumaient continuellement. Belramo Agosti, humble cordonnier, torturé et brûlé
vif pour avoir dit un blasphème durant une partie des cartes :
5 juin 1382. Menelao Santori parce qu'il cohabitait avec deux femmes : 10 octobre
1387. Lorenzo de Bologna obligé sous la torture à confesser
avoir volé un ciboire. Rendu moribond par les tortures, il fut
accompagné au bûcher à coups de fouet. 1 novembre
1388. La description des nombreux décapités, pendus
et écartelés par l'Inquisition sous Grégoire
XI est reportée dans un livre écrit par Mastro Titta.
Pape Grégoire XII Après
la période de trêve passée sous Urbain VI, avec Grégoire
XII les massacres et les bûchers recommencent de façon extrême
et impitoyable. La ville qui fut particulièrement touchée
fut Pise. Un certain jeune homme du nom d' Andreani fut torturé
et brûlé vif avec sa femme et sa fille parce qu'il avait
osé se moquer des Pères Conciliaires. Les cardinaux appartenant
au concile assistèrent nombreux aux exécutions pour le plaisir
de le voir mourir uni à sa famille celui qu'ils " avaient
condamné seulement pour un sentiment de vengeance ", 1413. Jean Hus et Gerolamo da Praga abattus et brûlés
pour avoir dit que la morale de l'évangile interdit aux religieux
de posséder des biens matériels. 1414.
Pape Eugène IV Jeanne
d'Arc, brûlée vive accusée de sorcellerie (1431). Merenda et Matteo, deux hommes du peuple, brûlés vifs
par l'Inquisition pour rendre une faveur aux familles des Colonna et des
Savelli dont ils avaient mal parlé. De continuels massacres en Bohème contre les Ussidi (adeptes
de Jean Hus), pour les remontrances faites à la suite de l'homicide
de leur maître. Un des massacres fut effectué en faisant
entrer les Ussidi dans une grange à laquelle ils mirent le feu
après avoir fermé la porte. Le fait fut ainsi commenté
par un écrivain catholique : " Dès
leur entrée, on ferma les portes et l'on mit le feu ; et c'est
ainsi que cette marmaille, ce refus de la race humaine, après avoir
commis de nombreux délits, paya finalement dans les flammes la
peine de son mépris pour la religion ". Mais
le pire viendra lorsque l'Église devra se défendre de la
venue de la Renaissance.
Pape Sixte IV (Pour
connaître l'immoralité de ces papes consulter le site Sexe
et Christianisme écrit en anglais, français et italien). En
Espagne brilla pour sa cruauté le dominicain Thomas de Torquemada
qui, en confisquant les biens des accusés d'hérésie
et de sorcellerie, était arrivé à accumuler tellement
de richesses qu'il fut craint par le Pape même qui l'obligea à
lui verser la moitié du butin. Lorsque celui-ci arrivait dans une
région comme inquisiteur, la population fuyait en masse en laissant
tout entre ses mains.
Dans l'impossibilité de citer toutes les victimes de Torquemada
je me limiterai à dire qu'en 18 années de son inquisition
il y eut : 800.000 juifs exiliés d'Espagne, avec confiscation des biens,
sous peine de mort s'ils étaient restés. 10.200 brûlés vifs. 6.860 cadavres exhumés afin d'être brûlés
sur le bûcher à la suite de procès (tous terminés
avec la confiscation des biens) célébrés " post-mortem
" (après la mort). 97.000 condamnés à la prison à perpétuité
avec confiscation des propriétés.
Et alors que Torquemada agissait en Espagne, à Rome l'inquisition
allumait des bûchers sur toutes les places pour brûler les
hérétiques dont les patrimoines étaient automatiquement
réquisitionnés pour le compte du Pape par la confrérie
des San Giovanni Decollato.
Pape Alexandre VI Gerolamo
Savonarola brûlé vif sur la place de la Signoria à
Florence. 23 mai 1498 avec deux de ses disciples Domenico Da Pescia
et Silvestro da Firenze. Trois juifs brûles vifs à Campo dei Fiori à
Rome - 13 janvier 1498. Gentile Cimeli, accusée de sorcellerie brûlée
vive à Campo dei Fiori - 14 juillet 1498. Marcello da Fiorentino brûlé vif sur la place Saint-Pierre
- 29 juillet 1498.
Pape Jules II 4
femmes jugées et exécutées pour sorcellerie à
Cavalese (Trento) - 1505. Diego Portoghese pendu pour hérésie - 14 octobre
1606. 30 personnes brûlées vives à Logroño
(Espagne) pour sorcellerie. Fra Agostino Grimaldi jugé et exécuté pour
hérésie - 6 août 1606. 15 citoyens romains massacrés par les gardes suisses pour
hérésie - 1513. Orazio et Giacomo di Riffredo, jugés et exécutés
pour hérésie - 30 avril 1513.
Pape Léon X (Le
Pape qui a déclaré la non-existence de Christ). 30
femmes accusées de sorcellerie brûlées vives
à Bormio - 1514. Martino Jacopo jugé et exécuté pour hérésie
à Vercelli - 18 février 1517. 80 femmes brûlées vives dans la Valcamonica pour sorcellerie
- 1518. 5 hérétiques brûlés vifs à Brescia
- 30 avril 1519. Baglione Paolo da Perugia décapité pour hérésie
à la Traspontina - 4 juin 1520. Fra Camillo, Fra Giulio Carino, Leonardo Cesalpini étranglés
en prison pour hérésie - 8 juillet 1520.
Pape Clément VII Anna
Furabach, jugée et exécutée pour hérésie
- 9 mai 1524. Des milliers de protestants Anabaptistes décapités,
brûlés vifs, noyés et torturés à mort
-1525. Une femme accusée de sorcellerie brûlée vive
au Campidoglio - 30 septembre 1525. Claudio Artoidi et Lerenza di Pietro jugés et exécutés
pour hérésie - 16 mai 1526. Rinaldo di Colonia jugé et exécuté pour hérésie
- 26 août 1528. Lorenzo di Gabriele da Parma e Tiberio di Giannantonio torturés,
jugés et exécutés pour hérésie - 9
septembre 1528. Bernardino da Palestrina brûlé vif pour hérésie
- 20 novembre 1529. Giovanni Milanese brûlé vif pour hérésie
- 23 novembre 1530.
Pape Paul III Un
autre Pape athée qui a affirmé la non-existence du Christ.
(Les autres le savent comme lui mais ne le disent pas). Tous
les habitants de la ville de Méridol (France) tués pour
avoir embrassé la foi des protestants évangéliques.
Leurs biens furent confisqués et la ville resta déserte
et inhabitable - 1540. Tous les Anabaptistes de la ville de Munster (Allemagne) furent
massacrés. Jean de Leyde, leur chef, fut tué après
avoir été soumis " à un horrible supplice "
- 4 avril 1535. Martino Giovinin jugé et exécuté dans les
prisons de Grenoble - 26 avril 1536. Francesco di Giovanni de Capocena tué pour hérésie
- 1538. Ene di Ambrogio jugé et exécuté pour hérésie
- 1539. Galateo di Girolamo jugé et exécuté dans les
prisons de l'Inquisition pour hérésie - 17 janvier 1541. Giandomenico dell'Aquila, hérétique, brûlé
vif - 4 février 1542. Federico d'Abbruzzo tué pour hérésie. Son
corps fut porté au supplice traîné par un cheval.
Ce qui resta de son corps fut pendu à la fourche - 12 juillet 1542. 2.740 Vaudois furent massacrés par les catholiques en Provence
(France) - avril 1545. Girolamo Francese pendu car luthérien - 27 septembre 1546. Baldassarre Altieri, de l'Ambassade anglaise, que l'Inquisition
a fait disparaître en prison - 1548. Federico Consalvo, hérétique, jugé et exécuté
- 25 mai 1549. Annibale di Lattanzio jugé et exécuté pour
hérésie - 25 mai 1549.
Pape Jules III Fanino
Faenza pendu et brûlé pour hérésie - 18
février 1550. Domenico della Casa Bianca, luthérien. Décapité.
20 février 1550. Geronimo Geril Francese, pendu pour hérésie et ensuite
écartelé - 20 mars 1550. Giovanni Buzio et Giovanni Teodori, pendus et brûlés
pour hérésie - 4 septembre 1553. Francesco Gamba, décapité et brûlé pour
hérésie - 21 juillet 1554. Giovanni Moglio et Tisserando da Perugina, luthériens.
Pendus et brûlés - 5 septembre 1554.
Pape Paul IV Institution
du Ghetto de Rome avec des restrictions contre les Juifs encore plus
sévères du ghetto de Venise. Cola Francesco di Salerno, jugé et exécuté
pour hérésie - 14 juin 1555. Bartolomeo Hector, brûlé vif pour avoir vendu deux
Bibles - 20 juin 1555. Golla Elia et Paolo Rappi protestants, brûlés
vifs à Turin - 22 juin 1555. Vernon Giovanni et Labori Antonio, évangélistes,
brûlés vifs - 28 août 1555. Stefano di Girolamo, jugé et exécuté pour
hérésie - 11 juin 1556. Giulio Napolitano, brûlé vif pour hérésie
- 6 mars 1556. Ambrogio de Cavoli, pendu et brûlé pour hérésie
- 15 juin 1556. Don Pompeo dei Monti, brûlé vif pour hérésie
- 4 juillet 1556. Pomponio Angerio, brûlé vif pour hérésie
- 19 août 1556. Nicola Sartonio, luthérien, brûlé vif - 13
mai 1557. Jeronimpo da Bergamo, Alessandra Fiorentina et Madonna Caterina,
pendus et brûlés pour homosexualité - 22 décembre
1557. Fra Gioffredo Varaglia, franciscain, brûlé vif pour
hérésie - 25 mars 1558. Gisberto di Milanuccio, hérétique, brûlé
vif - 15 juin 1558. Francesco Cartone, hérétique, brûlé
vif - 3 août 1558. 14 protestants brûlés vifs à Séville
en Espagne - 1559. 15 protestants brûlés vifs à Valladolid en
Espagne - 1559. Gabriello di Thomaien, brûlé vif pour homosexualité
- 8 février 1559. Antonio di Colella brûlé vif pour hérésie
- 8 février 1559. Leonardo da Meola et Giovanni Antonio del Bò, pendus et
brûlés pour hérésie - 8 février 1559. 13 hérétiques plus un allemand d'Augsburg, accusé
d'homosexualité, brûlés vifs - 17 février 1559. Antonio Gesualdi, luthérien, brûlé vif pour
hérésie - 16 mars 1559. Ferrante Bisantino, hérétique, tué dans les
prisons de la Sainte Inquisition - 1559.
Pape Pie IV Les
moines de l'Abbaye de Perosa (Pinerolo) s'amusèrent à brûler
vifs à feu lent un prêtre évangélique avec
ses fidèles - décembre 1559. Massacre de Vaudois en Calabre effectué par des bandes de
délinquants engagées par la Sainte Mère Eglise (hommes,
femmes, anciens comme enfants atrocement torturés avant d'être
tués sur ordre direct du Pape) - décembre 1559. " A Santo-Xisto, à la Guardia, à Montalto et
à Sant'Agata on fit des choses inouïes : des gens égorgés,
écartelés, brûlés et horriblement mutilés.
Des restes de morceaux humains furent pendus aux portes des maisons comme
exemple pour les gens. Ceux qui s'enfuirent sur les montagnes furent assiégés
jusqu'à ce qu'ils mourussent de faim. De nombreuses femmes et enfants
furent réduits à l'esclavage". 1559 (De "
La Sainte Inquisition de Maurizio Marchetti. Ed. La Fiaccola). 4.000 Vaudois massacrés sur ordre de la Sainte Mère
Eglise - 1560. Giulio Ghirlanda, Baudo Lupettino, Marcello Spinola, Nicola Bucello,
Antonio Rietto, Francesco Sega, condamnés à mort car
surpris alors qu'ils effectuaient une fonction religieuse dans une maison
privée avec un prêtre défroqué qui officiait
- 1560. Giacomo Bonello, brûlé vif car évangéliste
- 18 février 1560. Mermetto Savoiardo, hérétique, brûlé
vif - 13 août 1560. Dionigi di Cola, hérétique, brûlé vif
- 13 août 1560. Aloisio Pasquale, évangéliste, pendu et brûlé
- 8 septembre 1560. Gian Pascali di Cuneo, brûlé vif pour hérésie
- 15 septembre 1560. Stefano Negrone, hérétique, laissé mourir
de faim dans les prisons de la Sainte Inquisition - 15 septembre 1560. Stefano Morello, hérétique, pendu et brûlé
- 25 septembre 1560. Bernardino Conte, brûlé vif pour hérésie
- 1560. 300 personnes à Oppenau, 63 femmes à Wiesensteig
et 54 à Obermachtal en Allemagne, brûlées vives
pour sorcellerie - 1562. Macario, évêque de Macédoine, hérétique,
brûlé vif - 10 juin 1563. Cornelio di Olanda, hérétique, pendu et brûlé
- 23 janvier 1563. Francesco Cipriotto, pendu et brûlé pour hérésie
- 4 septembre 1564. Giulio Cesare Vanini, panthéiste, brûlé vif
après lui avoir arraché la langue. Giulio di Grifone, hérétique, jugé et exécuté.
Pape Pie V (élevé par l'église aux honneurs
des autels) Avec
"bolla papale" on décide à Rome la fermeture
de toutes les synagogues. Muzio della Torella, hérétique, jugé et exécuté
- 1 mars 1566. Giulio Napolitano, hérétique, brûlé
vif - 6 mars 1566. Don Pompeo dei Monti, décapité pour hérésie
- 3 juillet 1566. Curzio di Cave, franciscain, décapité pour hérésie
- 9 juillet 1566. 17.000 (dix-sept-mille) protestants massacrés dans les Flandres
par des catholiques espagnols. Giorgio Olivetto brûlé vif car luthérien -
27 janvier 1567. Domenico Zocchi, juif, pendu et brûlé sur la Place
Giudia dans le Ghetto de Rome - 1 février 1567. Girolamo Landi, pendu et brûlé pour hérésie
- 25 février 1567. Pietro Carnasecchi, pendu et brûlé pour hérésie
- 25 février 1567. Giulio Maresco, décapité et brûlé pour
hérésie - 30 septembre 1567. Paolo et Matteo emmurés vivants pour hérésie
- 30 septembre 1567. Ottaviano Fioravanti, emmuré vivant pour hérésie
- 30 septembre 1567. Giovannino Guastavillani, hérétique, emmuré
vivant - 30 septembre 1567. Geronimo del Puzo, emmuré vivant pour hérésie
- 30 septembre 1567. Gerolamo Donato avec d'autres confrères de l'ordre des humiliés,
sont jugés et exécutés sur ordre de Carlo Borromeo
(saint), évêque de Milan, après de longues heures
de tortures, pour hérésie - 2 août 1570. Macario Giulio da Cetona, décapité et brûlé
pour hérésie - 1 octobre 1567. Lorenzo da Mugnano, pendu et brûlé pour hérésie
- 10 mai 1568. Matteo d'Ippolito, pendu et brûlé pour hérésie
- 10 mai 1568. Francesco Stanga, pendu et brûlé pour hérésie
- 10 mai 1568. Donato Matteo Minoli, est laissé mourir d'inanition dans
les prisons après lui avoir cassé les os et après
lui avoir brûlé les pieds - 27 mai 1568. Francesco Castellani, hérétique, pendu - 6 décembre
1568. Pietro Gelosi, hérétique, pendu et brûlé
- 6 décembre 1568. Marcantonio Verotti, hérétique, pendu et brûlé
- 6 décembre 1568. Luca di Faenza, hérétique, brûlé vif
- 28 février 1568. Borghesi Filippo, décapité et brûlé
pour hérésie - 2 mai 1569. Giovanni dei Blasi, pendu et brûlé pour hérésie
- 2 mai 1569. Camillo Ragnolo, pendu et brûlé pour hérésie
- 25 mai 1569. Fra Cellario Francesco, pendu et brûlé pour hérésie
- 25 mai 1569. Bartolomeo Bartoccio, brûlé vif pour hérésie
- 25 mai 1569. Guido Zanetti, emmuré vivant pour hérésie
- 27 mai 1569. Filippo Porroni, hérétique luthérien, pendu
- 11 février 1570. Gian Matteo di Giulianello, jugé et exécuté
pour hérésie - 25 février 1570. Nicolò Franco, pendu pour s'être moqué du Pape
avec des écrits. Pendu - 11 mars 1570. Giovanni di Pietro, hérétique, pendu et brûlé
- 13 mai 1570. Aolio Paliero, hérétique, pendu et brûlé
expressément sur désir du Pape Pie V (saint) - 3 juillet
1570. Fra Arnaldo di Santo Zeno, hérétique, brulé
vivant - 4 novembre 1570. Don Girolamo di Pesaro, Giovanni Antonio di Jesi et Pietro Paolo di
Maranzano, jugés et exécutés pour hérésie
- 6 octobre 1571. Francesco Gelatieri, poignardé à mort par des sicaires
du pontife car hérétique - 5 janvier 1572. Madonna Dianora de Montpellier, hérétique, pendue
et brûlée - 9 février 1572. Madonna Pellegrina de Valence, hérétique, pendue
et brûlée - 9 février 1572. Madonna Girolama Guanziana, hérétique, pendue et
brûlée - 9 février 1572. Madonna Isabella de Montpellier, hérétique, pendue
et brûlée - 9 février 1572. Domenico della Xenia, hérétique, pendu et brûlé
- 9 février 1572. Teofilo Penarelli, hérétique, pendu et brûlé
- 22 février 1572. Alessandro di Giulio, hérétique, pendu et brûlé.
Pape Grégoire XIII Alessandro
di Giulio, pendu et brûlé pour hérésie
- 15 mars 1572. Giovanni di Giovan Battista, pendu et brûlé car hérétique
- 15 mars 1572. Girolamo Pellegrino, pendu et brûlé pour hérésie
- 19 juillet 1572. 10.000 (dix mille) hérétiques massacrés en
France pour ordre du Pape (massacre des Huguenots - Nuit de la Saint Barthélemy)
- 24 août 1572. 500 hérétiques massacrés en Croatie sur ordre
de l'évêque catholique Juraj Draskovic - 1573. Nicolò Colonici hérétique pendu et brûlé. Giovanni Francesco Ghisleri, étranglé dans les prisons
de l'Inquisition - 25 octobre 1574. Alessandro di Giacomo, brulé vivant - 19 novembre 1574. Beedetto Thomaria, hérétique brûlé vif
- 12 mai 1574. Don Antonio Nolfo, hérétique jugé et exécuté
- 29 juillet 1578. Giovanni Battista di Tigoni, hérétique jugé
et exécuté - 29 juillet 1578. Baldassarre di Nicolò, hérétique pendu et
brûlé - 13 août 1578. Antonio Valies de la Malta, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578. Francesco di Giovanni Martino, hérétique pendu et
brûlé - 13 août 1578. Bernardino di Alfar, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578. Alfonso di Poglis, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578. Marco di Giovanni Pinto, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578. Girolamo di Giovanni de Tolède, hérétique
pendu et brûlé - 13 août 1578. Gasparre di Martino, hérétique pendu et brûlé
- 13 août 1578 Fra Clément Sapone, hérétique pendu et brûlé
- 29 novembre 1578. Pompeo Loiani, hérétique pendu et brûlé
- 12 juin 1579. Cosimo Tranconi, hérétique pendu et brûlé
- 12 juin 1579. 222 (deux-cents vingt deux) juifs brûlés sur le bûcher
sur ordre de la Sainte Inquisition - 1558. Salomon, juif pendu pour avoir refusé le baptême -
13 mars 1580. Un anglais brûlé vif pour avoir offensé un
prêtre - 2 août 1581. Diego Lopez, brûlé vif pour hérésie
- 18 février 1583. Domenico Danzarelli, pendu et brûlé pour hérésie
- 18 février 1583. Prospero di Barberia, hérétique pendu et brûlé
- 18 février 1583. Gabriello Henriquez, brûlé vif pour hérésie
- 18 février 1583. Borro d'Arezzo, brûlé vif pour hérésie
- 7 février 1583. Ludovico Moro, hérétique brûlé vif -
10 juillet 1583. Fra Camillo Lomaccio, Fra Giulio Carino, Leonardo di Andrea étranglés
dans les prisons de Tor Nona pour hérésie - 23 juillet 1583. Lorenzo Perna, arrêté sur ordre du cardinal Savelli
pour hérésie, on ignore sa fin - 16 juin 1584. <<La Signora di Bellegard>>, arrêtée pour
hérésie, on ignore sa fin - octobre 1584. Giacomo Paleologo, décapité et brûlé
- 22 mars 1585. Les frères Missori décapités pour avoir exprimé
le droit à la liberté de la presse. Leurs têtes furent
exposées en public - 22 mars 1585.
(Le corps de Grégoire XIII, cet ignoble bourreau, est honoré
et révéré par les catholiques dans sa tombe monumentale
à Saint-Pierre de Rome).
Pape Sixte V Ce
Pape fit pendre un espagnol parce qu'il avait tué avec un
coup de bâton un soldat suisse qui l'avait blessé avec la
hallebarde. Après avoir repoussé la demande de remplacer la fourche
par la hache, Sixte V assistait joyeusement aux exécutions en se
faisant porter à manger car "ces actes de justice lui donnaient
de l'appétit". Après l'exécution d'une sentence
il dit : " Dieu soit béni pour le grand appétit avec
lequel j'ai mangé ". Pietro Benato, brûlé vif pour hérésie
- 26 avril 1585. Pomponio Rustici, Gasparre Ravelli, Antonio Nantrò, Fra Giovanni
Bellinelli, pendus et brûlés pour hérésie
- 5 août 1587. Vittorio, marquis de Saluces, jugé et exécuté
pour hérésie - 9 décembre 1589. Valerio Marliano, hérétique pendu et brûlé
- 16 février 1590. Don Domenico Bravo, décapité pour hérésie
- 30 mars 1590. Fra Lorenzo dell'Aglio, pendu et brûlé - 13 avril
1590.
Pape Grégoire XIV Fra
Andrea Forzati, Fra Flaminio Fabrizi, Fra Francesco Serafini, pendus
et brûlés - 6 février 1591. Giovanni Battista Corobinacci, Giovanni Antonio de Manno Rosario, Alexandro
d'Arcangelo, Fulvio Luparino, Francesco de Alexandro, jugés
et exécutés - juin 1590. Giovanni Angelo Fullo, Giò Carlo di Luna, Decio Panella, Domenico
Brailo, Antonio Costa, Fra Giovanni Battista Grosso, l'Abate Volpino,
avec d'autres adeptes de Fra Girolamo da Milano, arrêtés
par la Sainte Inquisition, on ignore quelle fut leur fin... 1590.
(Tout ceci en une seule année de Saint Pontificat!)
Pape Clément VIII Giordano
Bruno, brûlé vif pour hérésie - 17 février
1600. Quatre femmes et un vieil homme brûlés vifs
pour hérésie - 16 février 1600. Francesco Gambonelli, hérétique brûlé
vif - 17 février 1594. Marcantonio Valena et un autre luthérien, brûlés
vifs - août 1594. Graziani Agostini, hérétique pendu et brûlé
- 1596. Prestini Menandro,- hérétique pendu et brûlé
1596. Achille della Regina, on en ignore la fin - Juin 1597. Cesare di Giuliano, hérétique pendu et brûlé
- 1597. Damiano di Francesco, hérétique pendu et brûlé
- 1597. Baldo di Francesco, pendu et brûlé pour hérésie
- 1957. De Magistri Giovanni Angelo, hérétique pendu et brûlé
- 1597. Don Ottavio Scipione, hérétique, décapité
et brûlé - 1597. Giovanni Antonio da Verona e Fra Celestino, hérétiques
brûlés vifs - 16 septembre 1599. Fra Cierrente Mancini et Don Galeazzo Porta décapités
pour hérésie - 9 novembre 1599. Maurizio Rinaldi, hérétique brûlé vif
- 23 février 1600. Francesco Moreno, hérétique pendu et brûlé
- 9 juin 1600. Nunzio Servandio, juif, pendu - 25 juin 1600. Bartolomeo Coppino, luthérien brûlé vif - 7
avril 1601. Tommaso Caraffa e Onorio Costanzo, hérétiques, décapités
et brûlés - 10 mai 1601.
Pape Paul V Giovanni
Pietro di Tunisi, pendu et brûlé - 1607 Giuseppe Teodoro, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Felice d'Ottavio, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Rossi Francesco, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Antonio di Jacopo, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Fortunato Aniello, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Vincenti Pietro, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Umberto Marcantonio, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Fra Manfredi Fulgenzio, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Lucarelli Battista, hérétique pendu et brûlé
- 1609. Emilio di Valerio, juif, pendu et brûlé - 1610. Don Domenico di Giovanni, pour être passé du christianisme
à l'hébraïsme, pendu - 1611. Giovanni Milo, luthérien pendu - mars 1611. Giovanni Mancini, pour avoir célébré
la messe en tant que défroqué, pendu et brûlé
- 22 octobre 1611. Jacopo de Elia, juif, pendu et brûlé - 22 janvier
1616. Francesco Maria Sagni, hérétique pendu et brûlé
- 1 juillet 1616. Un nécromancien boiteux arrêté puis brûlé
vif pour sorcellerie - 1617. Lucilio Vanini, brûlé vif pour avoir douté
de l'existence de dieu - 17 février 1618. Des milliers d'hérétiques massacrés par les
catholiques dans les Grigioni en Valtellina - 1620. (L'Eglise, toujours convaincue qu'il existe encore à Valtellina
des tendances religieuses hérético-païennes, maintient
toujours la région sous contrôle au moyen de la " Missione
rezia ", confiée aux Capucins, qui dépendent directement
de "Propaganda Fidei ")
et le Saint Père Jean-Paul
II demande pardon !!!
Pape Urbain VIII Galileo
Galilei, condamné à la prison à perpétuité
en tant qu'hérétique pour avoir affirmé que la terre
tourne autour du Soleil - 1633. Ferrari Ambrogio, hérétique pendu - 1624. Donna Anna Sobrero, morte de la peste bubonique en prison où
elle avait été condamnée à vie - 1627 (durant
les mois qui suivirent, tous ceux qui passèrent par cette prison
moururent de peste). Frate Serafino, hérétique, pendu et brûlé
- 1634. Giacinto Centini, décapité pour avoir offensé
la souveraineté papale - 1635. Fra Diego Giavaloni, hérétique, pendu et brûlé
- 1635. Alverez Ferdinando, brûlé vif pour s'être converti
à l'hébraïsme - 19 mars 1640. Policarpo Angelo, pendu et brûlé pour avoir
célébré la messe en tant que défroqué
- 19 mai 1642. Ferrante Pallavicino, hérétique, pendu et brûlé
- 1644. Fra Camillo d'Angelo, Ludovico Domenico, Simone Cossio, Domenico da
Sterlignano, jugés et exécutés pour hérésie
- 1644.
Pape Innocent X Brugnarello
Giuseppe et Claudio Borgegnone, pendus et brûlés
pour avoir falsifié certaines lettres apostoliques - 1652. (Ce
Pape appliqua surtout des condamnations à la prison à perpétuité
car ces années étaient " Les années Saintes").
Pape Alexandre II Fello
Giovanni, prêtre, décapité pour hérésie
- 1657. 1.712 Vaudois massacrés par les catholiques dans les Vallées
Alpines - 1655.
Pape Innocent XI (sanctifié) 20
juifs condamnés au bûcher - 1680. Vincenzo Scatolari, pour avoir exercé la profession de journaliste
sans l'autorisation de la Sainte Mère Eglise - 2 août 1685.
2.000 (deux mille) Vaudois massacrés par les catholiques
dans les vallées alpines sur ordre direct du Pape - mai 1686. 24 protestants tués par les catholiques à Pressov
en Slovaquie - 1687.
Pape Innocent XII Martino
Alessandro, mort en prison sous la torture - 3 mai 1690. 37 juifs brûlés vifs - 1691 (pas besoin de chercher
plus loin les causes de l'antisémitisme !). Antonio Bevilacqua et Carlo Maria Campana, Capucins, décapités
car adeptes du Quiétisme de Molinos - 26 mars 1695.
Pape Clément XI Filippo
Rivarola, porté à l'échafaud en civière
à cause des tortures reçues, décapité - 4
août 1708. Spallaccini Domenico, pendu et brûlé pour avoir blasphémé
à cause d'un coup de hallebarde qu'il reçut d'un garde du
pape - 28 juillet 1711. Gaetano Volpini, décapité pour avoir écrit
une poésie contre le Pape - 3 février 1720.
Pape Clément XII Ce
Pape, en rétablissant la "mazzolatura" (rupture
des os à coups de bâton), se montra un des plus cyniques
souteneurs de l'art de la torture. Pietro Giarinone, philosophe et historien, mourut sous la torture
pour avoir soutenu la suprématie du roi sur la curie romaine -
24 mars 1736. Enrico Trivelli, décapité pour avoir écrit
des phrases de révolte contre le Pape - 23 février 1737. Les nombreuses victimes de ce Pape sont restées inconnues
car il préférait tuer sous la torture dans les prisons de
l'Inquisition que de les "justicier" sur les places publiques.
L'EUROPE
COMMENCE A RESSENTIR LE BENEFIQUE EFFET DU SIECLE DES LUMIERES. IL SE
MANIFESTE ET LIMITE L'ARROGANCE DE L'EGLISE QUI REDUIT AINSI SES PERSECUTIONS
RELIGIEUSES EN S'ORIENTANT VERS DES DELITS POLITIQUES, DES CRIMES DE DROIT
COMMUN OU DES CRIMES CONCERNANT LES REGLES INTERNES ECCLESIASTIQUES. CE
QUI COMPTE POUR ELLE AVANT TOUTE CHOSE EST D'IMPOSER SON POUVOIR PAR LE
REGIME DE LA TERREUR.
Pape Clément XIII Tommaso
Crudeli, condamné à la prison à perpétuité
pour maçonnerie - 2 août 1740. Giuseppe Morelli, pendu pour avoir célébré
l'Eucharistie en tant que défroqué - 22 août 1761. Carlo Sala, hérétique, jugé et exécuté
- 25 septembre 1765. (Carlo Sala est le dernier martyr tué par
l'Eglise pour hérésie).
Les massacres, qui ne sont plus de caractère religieux, continuèrent
contre les conspirateurs politiques, les journalistes et tous les progressistes
qui avaient l'intention de renverser l'immoralité et l'obscurantisme
religieux par une révolution armée.
Et les atrocités furent comme par le passé: décapitations,
tortures avec fracture des os (mazzolature), pendaisons et sévices,
dont souvent l'écartèlement des accusés.
Pour pouvoir maintenir la terreur, même les délits les moins
graves comme un simple vol, étaient punis par la mort.
Pape Pie VI Lors
de ses quatre années de pontificat il y eut seulement cinq exécutions
capitales pour des délits de droit commun, même si sa
lutte s'intensifia âprement contre les juifs qui furent obligés,
parmi les nombreuses humiliations et menaces qu'ils subirent, de se vêtir
de couleur jaune afin d'être publiquement outragés.
Pape Pie VII Gregorio
Silvestri, pendu pour conspiration politique - 18 janvier 1800. Ottavio Cappello, pendu car patriote révolutionnaire - 29
janvier 1800. Giovanni Battista Genovesi, patriote écartelé et
brulé. Sa tête fut exhibée en public - 7 février
1800. Teodoro Cacciona, pendu et écartelé pour le vol d'un
habit ecclésiastique - 9 février 1801. Paolo Salvati, pendu et écartelé pour avoir volé
un courrier du Pape - 11 décembre 1805. Bernardo Fortuna, pendu et écartelé pour le vol des
indemnités d'un courrier français - 22 avril 1806. Tommaso Rotilesi, pendu pour avoir blessé un officier français. 161 exécutions capitales pour des délits de droit
commun lors des 15 années du pontificat de ce vice-Dieu sur terre
qui prit le paisible et dévot nom de Pie (le pieux).
Pape Léon XII Leonida
Montanari, décapitée pour avoir offensé publiquement
le Pape - 23 novembre 1825. Angelo Targhini, décapité pour avoir blessé
un espion du pape - 23 novembre 1825. Luigi Zanoli, décapité pour avoir tué un sbire
du Pape - 13 mai 1828. Angelo Ortolani, pendu pour avoir tué un garde du Pape -
13 mai 1828. Gaetano Montanari, écartelé pour tentative d'assassinat
de l'émissaire papal Rivolta - 1828. Gaetano Rambelli, pendu pour avoir blessé un émissaire
papal - 1828.
Les exécutions capitales, en plus de celles citées ci-dessus,
furent 29 et toujours pour des communs délits.
Pape Pie VIII En
une année de Pontificat il effectua 13 condamnations capitales
pour des délits de droit commun.
Pape Grégoire XVI Il
imposa une interdiction absolue de toute liberté d'expression verbale
ou écrite qui ne suivrait pas les dictamens de la Sainte Mère
Eglise. Sous les menaces les plus graves il obligea les juifs à
n'exercer aucune activité au dehors du Ghetto. Giuseppe Balzani, décapité pour des offenses au Pape
- 14 mai 1833. Luigi Scopigno, décapité pour le vol d'objets sacrés
- 21 juillet 1840. Pietro Rossi, décapité pour un vol anodin- 9 janvier
1844. Luigi Muzi, décapité pour un vol minime- 19 janvier
1844. Giovanni Battista Rossi, décapité pour un petit vol
- 3 août 1844
En plus des exécutions citées, il y eut sous le pontificat
de ce Saint Père, 110 autres condamnations à mort pour des
délits communs.
Pape Pie IX(sanctifié par Jean Paul II, appelé
mètre cube de fumier par Garibaldi). Romolo
Salvatori, décapité pour avoir consigné aux Garibaldiens
l'Archiprêtre de Anagni - 10 septembre 1851. Gustavo Paolo Rambelli, Gustavo Marloni, Ignazio Mancini, décapités
pour avoir tué trois prêtres - 24 janvier 1854. Antonio de Felici, décapité pour avoir attenté
à la vie du Cardinal Antonelli. Pour comprendre la criminalité de ce Pape (saint), il suffit
de se rappeler que lorsque les patriotes de l'unification italienne entrèrent
dans les prisons pontificales pour libérer des dizaines de prisonniers
qui y croupissaient, enchaînés depuis une si longue période
qu'ils avaient perdu la vue et l'usage de leurs membres, ils trouvèrent
dans ces souterrains des tas de squelettes et de cadavres en décomposition
dans un mélange de soutanes de moines et de surs, de vêtements
civils d'hommes et de femmes, d'uniformes militaires et de chaussures,
comme lorsque furent libérés les champs d'extermination
nazis. On y trouva aussi des jouets d'enfants, morts avec leurs parents. SI
CEUX-CI ÉTAIENT DES SAINTS, QUI ALORS SONT LES DÉMONS? Après
avoir changé le nom de la Sainte Inquisition par celui
de la " Sainte Pénitentiaire" suite à l'occupation
de Rome par l'armée italienne, pendant tout le XIX siècle,
même si de façon moins sanglante, la Sainte Mère Eglise
conserva son pouvoir politique grâce à l'autorité
spirituelle qu'elle avait sur la masse crédule et obtuse qui lui
était restée fidèle (chose qui malheureusement existe
encore aujourd'hui) et continua quand-même à imposer son
autorité religieuse sur celle politique par le recours à
l'abjuration, derrière la menace de condamnations et de châtiments
temporels dérivant de l'excommunication.
Un des derniers cas d'abjuration fut celui de mon grand-père Luigi
Cascioli, ingénieur et architecte qui, en tant que maire de Roccalvecce,
Sipicciano et Montecalvello, afin d'éviter l'excommunication qui
aurait compromis sa famille, fut obligé d'abjurer la fidélité
au Gouvernement Italien pour jurer fidélité à
" la Sainte Mère Eglise ". Les
deux abjurations : la première en l'an 1889 et la seconde en l'an
1890.
|
"Au
nom de Dieu. Ainsi soit-il.
Je, soussigné par la présente, déclare me rétracter,
conforme et sincèrement je rétracte dans le sens voulu
par la S. Penitenzieria l'illicite serment prêté par
moi au gouvernement à l'occasion où j'assumai la fonction
de maire de Roccalvecce, diocèse de Bagnorea, et je promets,
dans l'exercice du même, de m'abstenir de tout acte contraire
à la loi de Dieu et de l'église et de réparer
au scandale* donné." Bagnorea
5 avril 1889 |
(*
Le scandale c'est d'avoir juré fidélité au Gouvernement) Selon
la loi de l'Inquisition, l'Eglise obligeait l'hérétique
à une seconde abjuration confirmant la première pour s'assurer
qu'il ne soit pas relaps, c'est-à-dire retombé dans
l'erreur.
La différence qu'il y avait entre relaps et repenti
consistait dans le fait que le premier était brûlé
vif et le second seulement après avoir été jugé,
condamné et exécuté.
Si le jurement de fidélité au Gouvernement eut été
prêté seulement un siècle auparavant, nous aurions
aussi Luigi Cascioli parmi les jugés, exécutés et
brûlés.
L'Eglise, qui a toujours nié les exécutions de l'Inquisition,
ne pouvant plus les cacher après que certains laïques réussirent
à consulter les archives secrètes du Vatican, a essayé
de décharger toutes les responsabilités sur les tribunaux
civils. Se justifiant en prétendant que la morale chrétienne
a toujours été contre les condamnations à mort, l'Eglise
du Christ a confirmé combien lui était naturelle l'effronterie,
l'imposture et le négationnisme.
De toutes façons le nombre de victimes dont on connaît les
noms n'est qu'une petite partie de tous ceux qui furent réellement
massacrés. Le nombre des condamnés à la prison avec
confiscation des biens est tellement grand qu'il arrive, d'après
les historiens, à des chiffres de sept zéros.
Mais sans avoir recours aux documentations, il suffit de calculer la richesse
accumulée par le Vatican durant les siècles passés
pour avoir une meilleure idée de la quantité de biens obtenus
par des vols, des falsifications, des assassinats, des massacres et des
génocides.
Les massacres générés par celle qui fut appelée
l'Evangélisation des peuples de l'Amérique du Sud à
la suite des découvertes de Cristophe Colomb, entre ceux qui furent
exécutés et ceux réduits à l'esclavage, ont
été estimés à plus de 50.000.000 de victimes
!
La très chrétienne reine Isabelle (la Catholique), souteneuse
de toute cette immoralité, très vite canonisée, pourra
s'asseoir heureuse et contente avec tous les autres saints que nous avons
connu dans ces pages. Ces Papes aux noms vertueux comme Innocent, Clément,
Pie (pieux), Benoît (Béni), Urbain
qui auraient dû
en réalité s'appeler Bouchers, Criminels, Assassins, Bandits,
Délinquants et Bâtards
Toi,
qui es sûrement tombé par hasard sur ce site, à quelle
catégorie penses-tu appartenir ? A celle formée par des
ivrognes déments qui rient face aux échafauds, à
celle qui par lâcheté et opportunisme se tait, ou bien à
celle qui réagit ? En considérant les résultats que
la société m'offre aujourd'hui, je suis porté à
croire que tu appartiens plus aux deux premières qu'à cette
dernière. Si cela n'est pas le cas, alors prends un stylo et écris
ton adhésion à " l'Association Fabula ". Unis-toi
à nous et à tous ces martyrs cités sur la liste ci-dessus,
en en choisissant un afin qu'il puisse revivre en toi et au travers de
toi pour combattre ses bourreaux. C'est avec les faits et l'action que l'on honore les héros et
non pas avec les bavardages
c'est oui ou c'est non ! Le reste n'est
qu'une perte de temps ! Luigi
Cascioli | Luigi
Cascioli | La
Fable du Christ LIVRE - DÉNONCIATION | Irréfutable
démonstration
de l'inexistence
de Jésus-Christ | www.luigicascioli.it |
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